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Le Langage

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Par   •  24 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 710 Mots (11 Pages)  •  515 Vues

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Le langage

Introduction :

Que peut-on dire grâce au langage ? Que permet le langage ? Y a t’il des choses que le langage ne permet de dire [= l’inexprimable, l’incommunicable] ? Pourquoi y a t-il différentes langues ? Pourquoi parlons-nous ? Qu’est-ce qui nous pousse à parler ? Dans quelle mesure le langage permet-il la construction et l’épanouissement de notre esprit, de notre individualisme ? Peut-on dire que le dialogue soit quelque chose de nécessaire ? Le langage peut-être l’expression d’un niveau social, d’une classe sociale ? Quel est le rapport entre les mots et la pensée ? Peut-il y avoir de vérité sans langage ? Le langage est-il le meilleur moyen de communiquer ? Quel est le rapport entre les mots et les choses ?

I. Le langage humain et la communication animale.

A. La rupture entre l’Homme et l’animal.

Voir le texte de Descartes, Discours de la méthode (1637)

« C’est une chose bien remarquable, qu’il n’y a point d’hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés »

 Le langage appartient, définit tous les hommes {-> universalité}. Tous les hommes sont égaux devant le langage, même s’il existe des cas particuliers (naïfs, stupides, fous…) : ce sont des extrêmes. Mais est-ce que ces cas particuliers, ces extrêmes ne sont pas inférieurs aux animaux ?

« qu’ils ne soient capables d’arranger ensemble diverses paroles, et d’en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées »

 Parler, c’est exprimer des pensées {-> autonomie : soi, initiative}.

« et qu’au contraire, il n’y a point d’autre animal tant parfait et tant heureusement né qu’il puisse être, qui fasse le semblable.

 Il y a une différence essentielle entre les animaux et les hommes. {Définition de l’homme # définition de l’animal}. Les animaux sont inférieurs aux hommes : ils n’arrivent pas à parler. « Autre animal » signifie que parmi les êtres humains, il y a l’homme en tant qu’animal corporel, et les autres animaux. -> c’est un fait universel.

« Ce qui n’arrive pas de ce qu’ils ont faute d’organes, car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des paroles ainsi que nous »

 Réfutation d’objection :

 Objection : les animaux sont privés de cordes vocales, c’est un handicap physiologique corporel.

 Réfutation : il existe des cas particuliers (exemples : les pies et les perroquets) : ils répètent les sons humains, ils ont des capacités vocales alors qu’ils ont un corps bien différent de celui de l’homme. Des animaux n’ont rien à voir corporellement avec l’homme mais ils arrivent pourtant à proférer des paroles, du son.

« et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous , c’est-à-dire en témoignant qu’ils pensent ce qu’ils disent »

 Proférer # parler = initiative personnelle d’exprimer ses pensées.

Apparente contradiction : les pies et les perroquets parlent // les pies et les perroquets ne parlent pas.

« au lieu que les hommes qui, étant nés sourds et muets, sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bêtes »

 Réfutation : cas particuliers sourds/muets # pies/perroquets.

« Autant » =au même niveau = absence de cordes vocales chez certains animaux (poisons)

« ou plus » = situation pire que la pie/perroquet.

« ont coutume d’inventer d’eux-mêmes quelques signes, par lesquels ils se font entendre à ceux qui, étant ordinairement avec eux, ont loisir d’apprendre leur langue »

 le sourd/muet s’exprime par geste [= il parle (nouvelle définition d’exprimer des mots)], il exprime ses pensées, il invente tout seul ses gestes [= initiative personnelle], il utilise une langue communautaire. Entendre = comprendre.

« Et ceci ne témoigne pas seulement les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout. »

 raison = raisonner = pensée

« Car on voit qu’il n’en faut que fort peu pour savoir parler ; et d’autant qu’on remarque l’inégalité entre les animaux d’une même espèce, aussi bien qu’entre les hommes, et que les uns sont plus aisés à dresser que les autres »

 parler # degré d’intelligence

Inégalité entre les animaux : dressage, domestication / doués, faciles, même espèce

Inégalité entre les hommes : handicaps physiques / inégalité d’intelligence, physiologique

Pourquoi cette mise en parallèle ? Est-ce qu’il n’y aurait pas un passage {des animaux arrivent au niveau des humains, et réciproquement, des humains descendent au niveau des animaux} ?

Réponse : non, il n’y a pas de passage possible : les animaux savants ne sont pas des humains.

« il n’est pas croyable qu’un singe ou un perroquet, qui serait des plus parfait de son espèce, n’égalât en cela un enfant ds plus stupides, ou du moins un enfant qui aurait le cerveau troublé, si leur âme n’était d’une nature du tout différente de la nôtre.

 Enfant handicapé mental # adulte

L’enfant est l’origine de l’humanité.

L’animal « savant » n’arrive même pas à la cheville d’un enfant (même s’il est handicapé mental).

« Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels qui témoignent des passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par des animaux. »

 la passion est un sentiment [et un sentiment est différent d’une idée].

Plan du texte :

1. Le langage définit l’homme.

2. Objectif + réfutation = les cordes vocales.

3. Animal / enfant : il n’y a pas de passage.

Thèse fausse : les animaux pensent et parlent.

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