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Le Coche et La Mouche, Jean de la Fontaine

Commentaire de texte : Le Coche et La Mouche, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  456 Mots (2 Pages)  •  1 368 Vues

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La mouche. Que vous évoque donc la mouche ? Un animal dégoûtant, malpropre, caractérisé par l'expression familière « mouche à merde » car s'attaquant au déjections d’autres animaux ? Un insecte bruyant et énervant, qui semble-t-il quand on s'endort s’ingénie à vous y empêcher ? Peut-être une bête indiscrète et curieuse (un espion est péjorativement un « mouchard ») qui s'infiltre partout ? Par dessus tout un animal nuisible et perfide qui défait le lion ou le roi des animaux dans la fable « le lion et le moucheron » par des stratagèmes déloyaux. La Fontaine dans les fables suivantes utilise la mouche pour critiquer des hommes orgueilleux méchants et malfaisants, c'est donc un animal très utile pour dénoncer les travers de la cour à travers ses fables. Hypocrites, égocentriques, tous y passent, permettant au fabuliste de faire passer une morale pour faire évoluer les mœurs de son temps tout en éduquant le futur roi.

J'ai donc choisi ces fables d'abord en fonction de cet animal merveilleusement horrible qu'est la mouche mais aussi par rapport à mes préférences personnelles. En effet, quand j’étais petit il y avait un recueil de fables de La Fontaine magnifique chez moi. En cuir, avec une reliure dorée, il me faisait voyager dans le temps, je m’imaginais lire à la cour du roi cette œuvre. Le Lion et Le Moucheron et Le Coche et La Mouche en faisaient partie. Ma préférée, celle que j'aimais par dessus toutes les autres était Le Coche et La Mouche, qui me faisait tantôt rire tantôt pleurer. Elle me faisait penser à certaines personnes - dont je ne citerais pas le nom - et à d'autres – dont je ne citerais pas le nom non plus. C'est donc pour moi une évidence de choisir cette fable.

Je connaissais donc déjà deux des quatre fables que j'ai choisi ici, ce sont aussi les plus populaires et, peut-être en cause, celles ayant la morale la plus claire et explicite. En effet on comprend que dans le lion et le moucheron « les plus à craindre sont les petits », dans le coche et la mouche, qu'il y a des gens qui se croient utiles mais en fait non et devraient être chassés. Par contre dans la fable la mouche et la fourmi il n'y a pas de morale à proprement parler - même implicite – et cette fable correspond plus au très court roman philosophique qu'à la fable, je détaillerais pourquoi plus tard, et c'est cela qui m'a attiré. Il reste le renard, les mouches et le hérisson que j'ai d'abord choisi plus par défaut qu'autre chose : il me fallait quatre fables pour compléter mon recueil. Je me suis ensuite rendu compte qu’elle offrait un très grand intérêt pour la lecture malgré son manque de reconnaissance par le grand public.

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