LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire de la fable le Coche Et La Mouche de Jean de la Fontaine$

Rapports de Stage : Commentaire de la fable le Coche Et La Mouche de Jean de la Fontaine$. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2014  •  1 084 Mots (5 Pages)  •  2 314 Vues

Page 1 sur 5

Le Coche et la Mouche:

Fable IX livre VII

Problématique :

Comment expliquer le comique dans cette fable ?

Comment expliquer la réussite et la variété de la fable ?

I]La réussite de la fable est sa variété :

a)Variété métrique:

Cette fable fait alterner alexandrins et octosyllabes, les seconds en moindre proportion.

Mais l’emploi des octosyllabes répond aussi à un autre " impératif " : ils marquent les articulations. Le vers 3 énonce le prédicat de la première phrase, et condense la situation initiale : Six forts chevaux tiraient un Coche’’.

Le vers 9, relié au précédent par un enjambement, énonce le point de vue de la mouche d’une façon burlesque: Qu’elle fait aller la machine.

Le vers 17 contraste, par le fait qu’il soit un octosyllabe, donc bref par rapport à l’alexandrin, avec l’importance du propos : La Mouche en ce commun besoin, il distingue aussi une nouvelle séquence : celle du discours de la mouche (vers 17 à 22).

Le vers 20 transcrit un récit à deux niveaux d’énonciation : celui du conteur, narrateur omniscient, et celui de ce que la mouche peut constater, qui nourrit sa pensée. La " reprise en main " par le conteur est plus nette encore au vers 24, où les actions de la mouche sont évaluées et nommées simultanément : " cent sottises ".

Différemment, dans l’apologue, les deux octosyllabes, situés entre deux alexandrins, illustrent le défaut social critiqué, de façon concrète : S’introduisent partout dans les affaires / Ils font partout les nécessaires et constituent un petit récit, de tonalité plus générale cependant que celui de la fable, dont ils sont le contrepoint.

Il y a aussi un rythme irrégulier, en effet :

V1 : 6/ 3/3

V4 : 2/2/2/6

V10 : 6/6 à rythme régulier

b)Variété du récit:

Le décor est planté d’emblée, avec l’allitération en « m » qui souligne la montée et l’effort :

‘’Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,’’

Les trois longs adjectifs juxtaposés miment, si l’on peut dire, la lente et difficile montée du véhicule. N’hésitez pas à faire trois longs « mmm », pour avoir le son. Les fables de La Fontaine sont presque des vidéos.

Le coche n’apparaîtra qu’au bout de trois vers, à l’image de la lenteur de l’attelage : nous verrons d’abord le nombre de chevaux, puis enfin, le coche, dernier mot du vers 3.

Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation emphatique « montant, sablonneux, malaisé », « Femmes, Moine, vieillards », « suait, soufflait, était rendu », ce qui provoque un effet d’attente, que le vers 6 va combler par la légèreté de sa métrique « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ». Il y a un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit.

Du vers 6 (élément perturbateur car elle s’agite, gène les gens, elle les importune ) au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute à la vivacité du récit.

V8-9 : il y a une focalisation interne car on dit que la mouche ‘’pense’’ et qu’elle fait avancée le coche. Ce qui montre la pensée erronée de la mouche.

-discours indirect v18-19

-discours direct( vers 20 à 28)

-discours indirect

...

Télécharger au format  txt (6.7 Kb)   pdf (89.3 Kb)   docx (11.2 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com