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La Connaissance

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Par   •  6 Février 2013  •  1 228 Mots (5 Pages)  •  582 Vues

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Dans quelle mesure le niveau de connaissance d’une personne entre en jeu lorsqu’elle juge qu’un acte est bon ou mauvais ?

La problématique

La notion de la connaissance et du savoir était la problématique de la philosophie depuis l’antiquité. Cette problématique a toujours été liée à l’être humain (l’individu et la société), son comportement, son niveau de connaissance et son jugement.

Pour pouvoir développer cette problématique, je présente d’abord la définition du mot jugement :

D'un point de vue épistémologique, on peut distinguer, en gros, deux types de jugements : les « jugements de faits » et les « jugements de valeur ». Le jugement de fait implique une observation neutre et objective. Le jugement de valeur implique une évaluation et une appréciation subjective:

Exemple de jugements de fait:

• La portière de la voiture est mal fermée

• Il pleut ce soir, etc.

Exemple de jugements de valeur:

• « La plaisanterie musicale » est une des pièces les plus drôles de Mozart.

• « Ce peintre n'a aucun talent » etc.

Il y a plusieurs manières de concevoir cette distinction entre jugements de faits et de valeur. On peut, comme le positivisme logique, la considérer comme une dichotomie: il y aurait d'un côté les jugements de fait, descriptifs et objectifs, et de l'autre les jugements de valeur, prescriptifs et subjectifs. Les énoncés scientifiques correspondraient alors à des jugements de fait, et les énoncés éthiques ou métaphysiques à des jugements de valeur.

Je peux déduire d’après la définition du mot jugement citée ci-dessus que « Juger qu’un acte et bon ou mauvais » est un jugement de valeur

Qu’est ce que la connaissance d’un point du vue philosophique ?

Et selon Socrate la connaissance est la vertu, Socrate dis : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » et "Connais-toi toi-même". Celui qui s'engage fermement sur le chemin de l'universel et de la connaissance de soi sera nécessairement bon...

Toutefois, chacun doit en dernière instance découvrir la vérité par lui-même. Parce que la vérité ne peut jamais être entièrement donnée de l'extérieur.

L'enseignement de Socrate est avant tout critique, il est basé sur l’argumentation...

Il examine la question de savoir si la connaissance trouve sa source dans le contact de l'âme au sensible. Le monde sensible est un ensemble d'objets qui naissent et qui se corrompent, s'accroissent et décroissent. Monde sensible et devenir sont synonymes. Mais si toute réalité est un devenir, elle se transforme sans cesse, et il est impossible d'y trouver la stabilité nécessaire à une connaissance vraie et certaine ; en effet, dans le sensible, un objet a tantôt telle qualité, tantôt telle autre, ou bien les deux en même temps, si bien que l'on en arrive à trouver des qualités contradictoires dans la même réalité. Chaque individu fait de la connaissance un simple point de vue, et abolit toute possibilité de vérité.

On peut ainsi en conclure que Socrate répondrait oui à notre question, pour lui la connaissance est basée sur l’argumentation et la critique, de ce fait un jugement de valeur argumenté et objectif nécessiterait un certain niveau de connaissance.

Selon Platon, la connaissance est définie comme une "opinion droite pourvue de raison", la connaissance est à l'intersection de vérités et de croyances. L'âme, au contact d'une réalité, se trouve affectée selon la nature de cette réalité. Il y aura donc autant de manières d'être affecté qu'il existe de modes d'être, et ces manières d'être affecté définissent des manières de parler d'un objet ou de le penser. On peut ajouter à cela l'ignorance, bien que cela ne soit pas un mode de

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