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LE TRAVAIL ET LA LIBERTE

Dissertation : LE TRAVAIL ET LA LIBERTE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 715 Mots (7 Pages)  •  5 561 Vues

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THEME : LE TRAVAIL ET LA QUESTION DE LA LIBERTE DE L’HOMME

INTRODUCTION ……………………………………………………………………p2

  1. LE TRAVAIL NOUS FAIT GAGNER NOTRE LIBERTE ……………….p3
  1. Le travail est l’activité par laquelle l’homme s’affranchit

de la nature ………………………………………………………….p3

  1. Le travail humanise l’homme …………………………………….p3

  1. LE TRAVAIL NOUS FAIT PERDRE NOTRE LIBERTE …………………p4
  1. Le travail sous sa forme productive reconduit la nécessité

Naturelle ………………………………………………………………p4

  1. Le travail moderne nous aliène ………………………………….p4

  1. LE TRAVAIL ET LA LIBERTE SONT INCOMPATIBLES ………………p5
  1. Le travail est l’activité qui nous attache à la nature ………..p5
  1. Gagner sa liberté, c’est se libérer du travail …………………..p6

CONCLUSION ……………………………………………………………………p6

INTRODUCTION

Penser le travail et la question de la liberté de l’homme, c’est se demander si le travail a un  impact sur une liberté dont nous disposerions sans lui. A priori, on aurait tendance à penser le travail comme un obstacle à notre liberté : nous n’irions jamais librement vers le travail, en ce qu’il serait source de souffrance. Mais est-il pour autant une activité aliénante ?

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature par laquelle l’homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Perdre une chose, c’est l’avoir eue en sa possession et s’en trouver dépossédé. La perte s’oppose ainsi au gain. La liberté se définit de façon négative comme l’absence d’obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs.

Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s’opposer à la nécessité et au déterminisme : l’homme libre serait celui qui serait capable d’agir et de penser par lui-même, c’est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d’une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre. La liberté s’opposerait alors à la nature : l’homme libre serait celui qui s’affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s’opposer à la nature.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté. Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d’accéder à notre liberté. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d’être libres ? La question sera alors de savoir s’il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?

Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.

Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté.

  1. LE TRAVAIL NOUS FAIT GAGNER NOTRE LIBERTE

  1. Le travail est l’activité par laquelle l’homme s’affranchit de la nature

 

La nature peut se définir comme l’ensemble du monde non transformé par l’homme. On distingue en ce sens la nature de la culture ou de l’artifice.

Dans un premier temps, on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Autrement dit, c’est par le travail que nous devenons libres, d’abord en ce que nous nous libérons par lui de la nature.

C’est en particulier ce qu’indique Hegel dans la première Philosophie de l’Esprit : le travail est une activité rationnelle qui, en tant que telle, s’oppose à la nature dont l’homme se dégage en la soumettant, par la technique, à une transformation. Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l’homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c’est par le travail que l’homme se libère et accède à son identité.

  1. Le travail humanise l’homme

 

Dans Le Capital, Marx définit le travail comme une activité propre à l’homme, un « acte qui se passe entre l’homme et la nature » et « en même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie ». Autrement dit, le travail est humanisant parce que l’homme se sépare de sa propre nature.

C’est cette dimension libératrice, émancipatrice, du travail que développeront les analyses de Marx : si l’on peut dire que le travail est pour l’homme le moyen de gagner sa liberté, c’est dans la mesure où le travail est là encore pensé comme un acte qui fonde l’identité de l’homme. L’homme n’est lui-même que par le travail : il est l’essence de l’homme, dit Marx, ce par quoi la « nature devient pour l’homme ». Le « vrai travail », dit-il, est l’acte par lequel l’homme remplace le donné naturel par ses propres œuvres, ce par quoi le monde naturel devient humain.

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