LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Travail et liberté

Cours : Travail et liberté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2021  •  Cours  •  2 467 Mots (10 Pages)  •  922 Vues

Page 1 sur 10

Travail et la Liberté

Introduction :

  • On réfère souvent la liberté à un manque de contrainte, de choix
  • Le travail lui, est une notion qui regroupe une multitude d’activité : femme au foyer, ouvrier, élève, bénévole, commerçant.

Tout activité humain est considéré comme du travail.

Travail :

  • Effort fournis dans un but
  • Activité rémunéré (def économique)
  • Activité de production (transformation de la nature, faire venir à l’existence quelque chose qui au paravent n’existait pas).

Le travail est souvent associé à un manque de liberté, puisqu’on attend généralement la retraite pour pouvoir profiter de sa vie. Mais paradoxalement, personne n’envisage le chômage comme perspective d’avenir puisqu’elle suppose trop peu de moyen financier et de satisfaction des besoins.

On attend du travail une intégration sociale, un lien sociale, moyen de subsistance (satisfaction des besoins), éléments permettant l’accomplissement de soi, ce qui n’est pas le réellement le cas, puisqu’on attend la retraite avec impatience.

Qu’est-ce quoi doit-être appelé travail pour qu’il soit le lieu de la liberté ?

  1. Le travail, commencement et accomplissement de soi

Selon la définition socio-économique, le travail est un « gagne-pain », un moyen de gagner sa vie.

Il est alors, l’intermédiaire entre nos besoins et leurs satisfactions.

Si on vient à réduire le travail a un gagne-pain, la liberté ne vient alors que lorsqu’on à fini le travail, lorsque l’on dispose de nous-même.

Et réduire le travail à un gagne-pain, revient en quelque sort à s’identifier à l’ouvrier dont parle Marx dans « Les Manuscrits » de 1844.

Marx se penche dans la société de son époque, qui est une société capitaliste, opposant la propriété prive à la collectivité privée.

La société de Marx est une société ou il y 2 classes sociales :

  • Bourgeois : qui sont la propriété privée des moyens de production et le capital.
  • Prolétaire : qui n’ont que leur force de travail

  1. Un travail aliéné

Aliéné : dénaturer, changer la nature de quelque chose

        Vendre (sens juridique)

Le prolétaire vend sa force de travail contre un salire pour pouvoir répondre à ses besoins.

Marx alors, se demande ce qu’est le travail, et s’il n’est pas seulement un moyen de répondre à ses besoins. Il dit de l’ouvrier que « Il n’a le sentiment d’être auprès de lui-même qu’en dehors du travail, et dans le travail, il se sent en dehors de soi. Il est comme chez que lorsqu’il ne travaille pas, et dans le travail, il ne se sent pas chez lui ».

Le travail n’est pas une activité librement choisi, mais une activité contrainte de l’extérieur. Marx parle alors de travail forcé.

L’ouvrier est socialement contraint e travailler pour survivre. Il n’est libre.

Ce sont les classes dominantes qui décides de son temps de travail, de son rythme.

L’ouvrier lui, peu refuser le contra proposé par la bourgeoisie, mais entre travailler pour répondre à ses besoins et mourir, le choix est vite fait.

Le travail de l’ouvrier est une sorte de marchandise acheté par le capital, qui en échange lui donne un salaire pour tous juste survivre.

  • Double aliénation :

Dans le travail : l’ouvrier échange sa force de travail contre un salaire, il ne dispose plus de lui-même

Dans le produit du travail : sa production, son travail ne lui appartiens pas.

L’ouvrier au travail est étranger à lui-même, il appartiens à l’employeur. 

  • Travail exploité

L’ouvrier travail 10H dans 1 journée. Sur ces 10H, 5H correspondes à son salaire, Marx appelle ça, la valeur d’échange de la force de travail.

Cette valeur est toujours inférieure à la valeur d’usage de la force de travail (10H).

5H sont payés sur les 10, et les 5H restantes correspondes à une plus valus, à un surplus et donc à un investissement pour les bourgeois

L’employeur en payant les ouvrier vies seulement à les maintenir, à renouveler leur force de travail : pour les maintenir en bonne santé et qu’il puisse continuer de produire cette plus valus.

Selon Marx une augmentation du salaire n’est pas envisageable. Puisque en effet, si l’on augmente le salaire du prolétaire il ne se rebellera pas, puisqu’il aura de meilleure de condition. De plus l’aliénation sera toujours présente, puisque l’ouvrier ne disposera toujours pas de lui-même et sa production ne lui appartiendra toujours pas.

Marx dit : « Le relèvement des salaires ne serait rien d’autre qu’une meilleure rétribution des esclaves, qui n’auraient conquis ni pour l’ouvrier, ni pour le travail, leur destination et leur dignité humaine. »

Face à cela, la seule solution serait alors de mettre fin à cette société, en abolissant la propriété privée des moyens de productions.

L’ouvrier se pense libre en rentrant du travail, il pense disposer de lui-même. Mais cette liberté se transforme en non-liberté, puisque à peine rentré du travail l’ouvrier se mets à l’activité de consommation.

La liberté ne se trouve ni dans le travail, ni hors du travail. Et la fatigue ne pousse pas l’ouvrier à se cultiver, ni à s’émanciper.

Quand le travail se résume à un moyen de de subsistance, le temps restant nous pousse à consommer, et non à être libre. Un travail aliéné entraine une vie aliénée. 

  1. Le travail, comme essence de l’homme.

Marx nous explique toutefois, que le travail et le lieu de la liberté.

Le travail en son sens même est l’expression de soi. L’homme dans le travail exprime sa nature d’homme.

Le travail au sens premier, est une activité libre et consciente, et que si le travail au sens premier est une activité libre et consciente, elle caractérise l’homme et le distingue des animaux, c’est le sens même de l’homme.

...

Télécharger au format  txt (15.9 Kb)   pdf (54.8 Kb)   docx (17.2 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com