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Fiche Texte De Schopenhauer

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Par   •  17 Mars 2014  •  446 Mots (2 Pages)  •  822 Vues

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Auteur : Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du 19ème siècle (1788-1860). Sa philosophie est considérée comme « pessimiste »

Œuvre : Le monde comme volonté et comme représentation, 1818, la grande œuvre de Schopenhauer.

Notions abordées dans le texte :

- Bonheur

- Désir

- Liberté

- Sujet

Problématique :

- La satisfaction de nos désirs peut-elle nous contenter durablement ?

- Est-il possible d’être heureux ? / Est-il en notre pouvoir d’être heureux ?

Thèse :

- Il est impossible d’atteindre le bonheur, ni par la satisfaction de nos désirs ni par la lutte contre ces désirs. Nous sommes soumis à un cycle sans fin de désirs et de déceptions.

Arguments :

- Schop. commence par identifier, comme si cela allait de soi, volonté, désir et besoin. Ce qui implique que l’on ne puisse plus opposer le besoin (l’indispensable) et le désir (ce dont on peut se passer). On ne peut plus non plus opposer la volonté (comme expression de notre liberté) et désir (comme ce que l’on subit) : la volonté n’est plus une instance « au-dessus » des désirs, capable de les dominer/maîtriser/supprimer/choisir. Il n’est donc plus possible de défendre l’idée d’une sagesse qui passerait par la satisfaction des besoins et la suppression de désirs. Conséquence : les désirs sont pressants comme des besoins ; les besoins sont insatiables comme des désirs ; la volonté est aussi désirante et aveugle que les désirs, elle n’est que l’expression de désirs.

- Schop. montre ensuite en quoi les désirs conduisent à une insatisfaction permanente.

o Tout désir est en lui-même une souffrance (comme manque, privation).

o Il y a un écart entre ce qui est attendu (en termes d’intensité et de longueur de l’attente) et ce qui est obtenu. La satisfaction d’un désir est aussi l’insatisfaction de 10 autres. Par conséquent la somme de souffrance est supérieure à la somme de satisfaction.

o Mais malgré cette somme insatisfaisante pourquoi ne cessons-nous pas de désirer ? Ne devrions-nous pas nous en rendre compte et devenir plus sages ?

o Nous en sommes en réalité incapables : dès qu’un désir est satisfait 10 autres naissent, qui seront des déceptions, mais nous nous illusionnons.

- Ainsi, en tant qu’être désirants, mais également en tant qu’être vivants, nous allons de déception en déception, incapables de faire autrement. L’existence est une souffrance sans fin, comparée aux figures mythologique des punitions de l’enfer grec.

- La seule voie en dehors de la souffrance sans fin désir/souffrance est la fin de l’existence. On retrouve ici les influences bouddhistes de Schop.

Auteurs/pensées auxquelles confronter le texte :

- Toutes les sagesses de l’Antiquité (Epicurisme, Stoïcisme). Schop. est d’accord avec elles pour condamner

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