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Commentaire de texte Schopenhauer

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Par   •  16 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  784 Mots (4 Pages)  •  995 Vues

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Comment atteindre le bonheur ? Cette question, hautement philosophique, puisqu'elle s'inscrit dans l'éthymologie même du mot “philo-sophie” (l'amour, la recherche de la sagesse), est posée pas Arthur Schopenhauer, dans son ouvrage intitulé Le monde comme volonté et représentation (1966).

Dans le texte porté à notre étude, le philosophe s'interroge sur cette problématique en partant d'un questionnement sur la douleur : dans quelle mesure est-elle un mal nécessaire pour prendre conscience de notre existence ?

Ainsi, si la douleur peut-être considérée comme négative, elle peut aussi être un moyen de nous faire accéder à une certaine forme de bonheur.

Tout d'abord, Schopenhauer part du présupposé selon lequel “les efforts de l'homme, pour chasser la douleur n'aboutissent qu'à la faire changer de face”.

Pour lui, c'est donc un effort vain, tel Sisyphe (dans le mythe éponyme d'Albert Camus) condamné à faire rouler une pierre du haut d'une montagne et à aller la rechercher par la suite, montrant ainsi l'absurdité de l'existence humaine. Dans le même sens, il est absurde de chercher à chasser la douleur, puisque celle-ci change de face sans cesse ( l'auteur insiste sur cette idée pas l'ironie exclamative “rude tâche!”), sous forme d'exemple, Shopenhauer emploie une éumération qui montre les différentes apparences que peut prendre la douleur : “désir charnel, amour passionné, jalousie, envie, haine, inquiétude, ambition, avarice, maladie” . Ainsi, l'homme n'a pas de prise sur la douleur, trop changeante.

D'ailleurs, le philosophe parle de “déguisement” à son propos, en la personnifiant pour montrer à quel point elle est issaisissable et peut même conduire à des états dépressifs (elle prend l'aspect triste, lugubre, du dégoût, de l'ennui”).

Ainsi, l'existence humaine “oscille” entre “la douleur et l'ennui”. En ce sens, nous percevons la douleur comme négative.

Pourtant, l'auteur nous propose (en renversant la problématique) d'y voir un autre aspect ou de la considérer différement.

Au lieu de la percevoir sous sa forme tragique(“pensée désespérante”), Schopenhauer oriente notre vision du monde d'une manière positive en s'inspirant du stoÏcisme : et si nous avions, par rapport à la douleur et à des “maux présents”, “une indifférence stoïque”?

Il est vrai que les stoïciens ont pour finalité le bonheur de l'existence humaine, mais cette visée serait atteinte grâce à une acceptation rationnelle de l'ordre du monde et de son évolution : il y aurait d'un côté les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous devons concentrer tous nos efforts ,et de l'autre les choses qui ne dépendent pas de nous, contre lesquelles il est vain de lutter et que nous devons au contraire supporter et accepter. Il en est ainsi de nos maux, qui sont “fortuits” (dûs au hasard ou à une “série de causes” que nous ne pouvons maîtriser) et que nous devons donc “supporter avec impatience”.

Shopenhauer nous explique cette idée en nous montrant que, quand il s'agit de “maux

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