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ECU note de cours

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Par   •  1 Juillet 2016  •  Cours  •  1 609 Mots (7 Pages)  •  1 005 Vues

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Note de Cours – Eco 2011 : Économie du Québec

Chapitre 1

1. Trois théories servant à analyser la dynamique de la croissance économique ont été exposées dans ce premier chapitre : la théorie néo-classique, la théorie keynésienne et la théorie de la régulation. Quelle explication apporte-t-on au phénomène du chômage à l’intérieur de chacune de ces théories?

2 Grandes Catégories de théorie économique :

  • Née-Classique : L’institution du marché concurrentiel est prédominante et ou le jeu des prix règle l’essentiel de l’activité.
  • Institutionnaliste : Axée sur le rôle des institutions et considère que le marché n’est pas la seul institution qu’il faut étudier.

Néo-Classique : La théorie du néo-classique considère que le chômage ne devrait pas exister puisqu’il prône un système de distribution équitable des richesses et des revenus grâce au système de prix qui régule parfaitement le marché.

Le chômage, qui découle du remplacement du capital du au travail au sein d’une entreprise (substitution des hommes par les machines), fera baisser le salaire moyen. Lorsque les salaires auront atteint leurs plus bas, les employeurs seront plus en mesure de les embaucher. Par conséquent, les travailleurs accepteront une réduction de leur salaire pour réintégrer le marché et assurer leurs emploie.

Keynésienne : Selon Keynes, le chômage s’explique par l’insuffisance de la demande pour les produits, elle-même en bonne partie dépendante des revenus de travail et, par conséquent, du niveau d’emploi. Donc, la théorie de Keynes, contrairement au néo-classique, suggère d’augmenter les salaires plutôt que les diminuer. Il peut exister du chômage involontaire dû à la faible vente des productions à l’échelle de l’économie nationale. Le niveau de chômage (et d’emploi) dépend de la décision des entreprises d’embaucher ou non des travailleurs, selon le taux de production.  

Résumé : page 24 manuel

Théorie de la régulation (p.34-35): La théorie de la régulation est plus récente, elle s’inspire en partie de Keynes et en partie de l’analyse marxiste. Dans cette analyse, les rapports de travail, les échanges de travail contre salaire direct et indirect (avantages sociaux), de même que l’intervention de l’État sont au cœur de la dynamique économique et par ricochet, peuvent permettre d’expliquer les périodes de croissance et de crises, de même que le chômage associé aux périodes de récession.

Ici, on axe l’analyse sur le cercle vicieux qui mène à la crise et au chômage. Ce dernier résulte de l’épuisement de la demande de consommation qui se traduit par un ralentissement de la croissance de la productivité́, une baisse des taux de profits, un déclin de la croissance des salaires et, par conséquent, un ralentissement ou une baisse de la demande.

2. Quelle caractéristique se veut commune aux mesures discrétionnaires et aux stabilisateurs automatiques qui peuvent être mis en place par les autorités politiques? Dans quel but la théorie keynésienne préconise-t-elle d’y avoir recours?

Mesures discrétionnaires (p.30) : Elles renvoient à des programmes ou dépenses qui exigent une décision spécifique pour leur application. Ce sont des mesures ponctuelles qui ont pour but de corriger des situations particulières, à un moment précis. Ces mesures ponctuelles, influent généralement très directement sur la demande, peuvent être mise en œuvre en vue d’accentuer l’effet d’autres mesures de nature plus permanente. C’est mesures plus permanent sont appelées stabilisateur automatiques puisqu’elle entre en jeu lorsque certaines situations se présentent.

La théorie keynésienne préconise d’avoir recours aux stabilisateurs automatiques et aux mesures discrétionnaires afin de maintenir et alimenter l’activité économique. Il préconise une interventions des autorité gouvernemental afin d’assurer un maintien de l’emploi destiné à soutenir la demande effective.

3. Lorsqu’on analyse la dynamique de la croissance économique, un certain nombre de phénomènes doivent être considérés. En voici trois sur lesquels la théorie keynésienne met l’accent :

  • l’influence des politiques économiques sur le comportement des entreprises;
  • les effets des politiques d’emploi sur les attitudes des travailleurs et des employeurs;
  • les caractéristiques du système de relations industrielles d’un pays et leurs conséquences sur l’économie.

Pour chacun de ces phénomènes, donnez un exemple démontrant son impact.

4. La théorie keynésienne a conduit plusieurs économistes à la conclusion selon laquelle pour maintenir le plein emploi, il faut accepter une forte intervention gouvernementale pour soutenir la demande effective. À cette fin, les États peuvent avoir recours à diverses politiques. Certaines de ces politiques d’ordre macro-économique impliquent l’utilisation de mesures discrétionnaires ou de stabilisateurs automatiques. Distinguez ces deux mesures en énumérant les caractéristiques de chacune d’elles.

Mesure discrétionnaire : Elles renvoient à des programmes ou dépenses qui exigent une décision spécifique pour leur application. Ce sont des mesures ponctuelles qui ont pour but de corriger des situations particulières, à un moment précis.  Comme par exemple, des investissements publics dans le secteur de l’éducation, de la santé ou les travaux publics.

Stabilisateur automatique : Se sont des mesures ponctuelles (mesures permanentes) qui influence très directement la demande. Elles peuvent être mise en œuvre en vue d’accentuer l’effet d’autres mesures de nature plus permanentes. Elles entrent en jeu lorsque certaines situations se présentent. Comme par exemple, l’assurance-emploi

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