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Cours sur Théétète

Commentaire d'oeuvre : Cours sur Théétète. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  490 Mots (2 Pages)  •  667 Vues

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Fin du cours sur Théétète

Ensuite deuxième définition de la science : la science comme opinion vraie (doxa). Donc la science c’est ce qui est une croyance mais objective et pas personnelle. Elle passe par la vérification.

Or Platon est hostile au critère de vérification. Pour lui le vérificationnisme ne permet pas de comprendre la possibilité de l’erreur. Dans le Ménon l’idée d’opinion vraie est qualifiée par opinion droite. Il FAUT disposer d’une théorie de l’erreur, qui distingue : -science comme sensation, - et science comme opinion vraie (elle, elle pense l’erreur).

Théorie de la méprise aussi, de Socrate. Comment connaitre ce qui n’est pas ? Redoutable de voir l’erreur quand il s’agit de non-être… Comparaison pour comprendre ce problème de l’erreur avec l’âme comparée à un morceau de cire. Comme les tablettes de cire sur lesquelles on écrit, il n’y a de connaissance que quand l’âme est affectée par ce qu’elle rencontre. Esprit aussi comparé à un colombier, avec un homme qui tient en cage les idées (comparées à des oiseaux).

Distinction entre avoir et posséder. Avoir : comparable à tenir, maitrise actuelle, matériel. Posséder : juridique et immatériel, posséder une maison, virtuel, pas de contact direct et immédiat. Ouvre l’idée à la théorie de la symétrie de l’inconscience. Quand on possède des idées on les a en soi, sans même en avoir conscience = processus de réminiscence.

Troisième définition de la science : science est opinion accompagnée de raison. Il utilise le terme logos, terme polysémique (désigne une opération de la parole, une activité de communication).

Théétète avoue franchement qu’il a trouvé son idée « par terre », il l’a entendu dire, forme particulière de réminiscence encore une fois. Maïeutique l’a conduit à se rappelé à ce qu’il avait entendu avant.

Pour lui la logos c’est aussi donner des définitions. Mais il y a des objets définissables et d’autres pas. Théorie de la double articulation (Martinet).

Monème : unités significatives, de première articulation. Ils ont une forme et un sens, et se combient pour former une signification. Ils s’assemblent pour former des phonèmes (qui, seuls, n’ont pas de sens).

Cf Cratyle et Andogène qui s’interrogent sur l’origine des noms que donnent les hommes aux choses. Sont ils affaire de convention ? Cratylisme : ils sont motivés et pas imaginaires. Logos, s’agit-il d’alphabets ou de données sonores ? Parole ou écriture ? On pense que logos désigne plutôt acte de parole et skolié désigne plutôt alphabet.

Platon souligne les limites de la raison de l’homme. Aucune réponse n’a été trouvée à la définition de la science. Dialogue pour rien ? Aporétique, parfois stérile et parfois féconde. Là c’est fécond, la preuve Socrate donne rdv à Théétète plus tard. Aporie a eu une valeur cathartique, a permis à Théétète de se purifier intellectuellement.

En somme science n’est pas subjective donc critique du relativisme de Protagoras. Science est + qu’humaine, elle est presque divine. Pas de ce monde. Théétète = dernier dialogue d’aporie

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