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Chapitre 2 : Essai Sur Les Données Immédiates De La Conscience : Bergson

Note de Recherches : Chapitre 2 : Essai Sur Les Données Immédiates De La Conscience : Bergson. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Septembre 2014  •  4 594 Mots (19 Pages)  •  1 695 Vues

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1-Objet du livre-:

Opposition de l’ordre extérieur des choses matérielles et de l’ordre intérieur des états de la conscience

Monde extérieur Monde intérieur

▪ Objets matériels :

placés dans l’espace

les uns à côté des autres donc :

▪ juxtaposition et simultanéité

▪ extériorité

▪ homogénéité

▪ distinguables (et donc dicibles-intervention du langage)

▪ mesurables et quantifiables (intervention de la science, compétente dans cet ordre)

▪ déterminisme

▪ Etats d’âme spirituels

Donnés dans une pure durée

Les uns après les autres

▪ succession « confuse » - états non juxtaposés

▪ intériorité

▪ hétérogénéité (chaque état singulier et différent)

▪ non distinguables mais mêlés les uns aux autres

▪ qualitatifs et non mesurables

▪ liberté

Bergson-Essai sur les données immédiates de la conscience

2-Plan de l’ouvrage :

▪ « …les deux premiers chapitres, où l’on étudie les notions d’intensité et de durée, ont été écrits pour servir d’introduction au troisième. » (Avant-Propos)

▪Le 1er chapitre porte sur « l’intensité des états psychologiques ». Bergson examine la question de savoir pourquoi l’homme a tendance à assimiler l’intensité de ses états internes à l’idée d’une grandeur et donc à l’idée d’une spatialité, alors que cette intensité est de nature qualitative.

Bergson examine alors toutes sortes d’états de conscience : sentiments moraux, affectifs, esthétiques, émotions, sensations…

Il ressort de son analyse que l’on peut distinguer deux sortes d’intensité et deux sortes d’états de conscience : des états de conscience représentatifs, au cours desquels on se représente une cause extérieure de notre état propre : l’intensité de notre sentiment ou sensation est alors attribuée à une évaluation de la grandeur de la cause : par exemple, on aura une sensation de l’intensité d’une pression sur une partie de notre corps si cette pression a été importante. Mais, cet exemple montre bien que cette explication de l’intensité relative aux causes extérieures n’est pas suffisante, car une très légère pression peut être vécue très intensément…Bergson reconnaît donc des états de conscience affectifs, intenses par eux-mêmes. Selon lui, l’intensité est alors liée à la multiplicité des faits psychiques impliqués dans un même état et confondus en lui.

« L’idée d’intensité est donc située au point de jonction de deux courants, dont l’un nous rapporte du dehors l’idée de grandeur intensive, et dont l’autre est allé chercher dans les profondeurs de la conscience, pour l’amener à la surface, l’idée d’une multiplicité interne. » (p. 54-Ed Quadrige-PUF)

▪ Dans le 2ème chapitre, Bergson se propose d’examiner cette multiplicité des états de conscience mais, au lieu de les saisir isolément les uns en dehors des autres, il va les saisir selon la pure durée de la vie de la conscience.

D’où le titre du chapitre : « De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »

Bergson-Essai sur les données immédiates de la conscience

3-Résumé du chapitre 2 :

a-« la multiplicité numérique et l’espace » (p.56 à 68) :

1er temps de l’analyse : la conception du nombre comme juxtaposition d’unités dans l’espace

A]-que la notion de nombre suppose celle d’espace et de juxtaposition :

1-Bergson part du problème de la définition du nombre.

-On peut comprendre ce point de départ par le fait qu’on sait qu’il va s’intéresser à la multiplicité des états de conscience. Or une multiplicité est renfermée dans un nombre…

2-Il constate que le nombre est à la fois une unité et une multiplicité, la « synthèse de l’un et du multiple » (p.56)

Par exple, le nbre 3 est une unité (3) et une multiplicité (1+1+1).

3-Le nbre est donc une somme d’unités identiques :

-car, en les comptant, on fait abstraction de leurs différences qualitatives

-la quantité exclut donc la qualité…

4-mais, si les unités contenues dans un nbre sont semblables, il faut aussi qu’elles diffèrent sinon, elles seraient unies et non dissociables…

5-Elles ne peuvent donc différer que par la place qu’elles occupent. Elles ne diffèrent donc que parce que nous les juxtaposons dans un espace idéal.

6-Penser le nbre suppose donc d’avoir l’intuition de l’espace.

B]-Que cette affirmation vaut pour tout nombre :

1-Qt de Bergson : cette intuition de l’E accompagne-t-elle tte idée de nbre, même celle d’un nbre abstrait ?

(le nbre est concret qd il se rapporte à une chose ou objet concrets et il devient abstrait lorsqu’il en est détaché et prend du sens en soi : par exemple, 3 bonbons par opposition à 3)

2-Bergson revient sur l’acquisition du calcul chez l’enfant : il apprend à compter des objets qui deviennent ensuite des points qui deviennent ensuite des signes écrits ou oraux et lorsqu’ils sont dénombrés ils ne le sont plus dans une juxtaposition spatiale mais dans une succession temporelle (cf. la litanie des multiplications mémorisées par les enfants).

3-Bergson montre alors que cette succession où les éléments du nombre sont distingués et mis ensemble

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