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Expression personnelle sur l'art

Dissertation : Expression personnelle sur l'art. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2020  •  Dissertation  •  964 Mots (4 Pages)  •  1 140 Vues

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CULTURE GENERALE : Expression personnelle

L’art est multiple, de la peinture au ballet en passant par le roman, la chanson et le cirque. L’art est partout et a toujours été aux côtés de l’homme, on retrouvait déjà des fresques préhistoriques au Paléolithique ou bien encore en témoignent l’art religieux qui traverse les temps. Mais de nos jours, notre rapport à l’art n’est plus le même, il existe aussi un commerce de l’art.

 On peut se demander si l’art contemporain peut être assimilé à une marchandise comme une autre.

De nos jours les œuvres d’art font partie d’un système économique. Malgré cela l’art garde une place particulière et reste un vecteur d’émotions. Au contraire l’art ne devient pas forcément marchandises tandis que celle-ci ressemblent de plus en plus à des œuvres d’art.

On se rend bien compte qu’aujourd’hui l’art est dans bien des milieux

Les œuvres d’art sont de plus en plus considérées comme des marchandises.

Comme nous l’explique Louis Wonder dans sa vidéo Youtube, on se rend actuellement compte que le commerce de l’art a beaucoup évolué. Dans le passé gagner de l’argent grâce à ses œuvres était mal vu. Alors qu’aujourd’hui plus les œuvres d’un artiste sont vendues et plus elles coutent cher, plus l’artiste est valorisé et reconnu. Aujourd’hui le commerce de l’art s’est développé et il est même susceptible d’atteindre des prix très élevés comme le montre Philippe Escande dans son article « Le mythe Léonard De Vinci, record des enchères » publié dans le journal Le Monde en 2017. Dans cet article Escande nous parle de cette assimilation entre art et marchandise en comparant la dernière œuvre de Léonard De Vinci aux marques les plus chères au monde. Ce tableau a été vendu aux enchères pour 170 milliards de dollars et ce en partie grâce à la maison des enchères Christie’s qui a basé sa « publicité » sur l’histoire et une mise en scène appropriée, comme pour vendre une marchandise.

L’art participe donc à l’activité économique, il se vend, s’achète et fait l’objet d’une spéculation. En ce sens nous pourrions l’assimiler à une marchandise faisant partie d’un circuit économique. 

Et pourtant l’art n’est pas tout à fait une marchandise comme les autres. En effet sa valeur n’est pas liée à un besoin comme cela s’exprime dans le commerce classique. Cette valeur est subjective, liée à son esthétique, à son histoire et à son auteur comme le met en évidence Escande dans son article sur la dernière œuvre de léonard de Vinci qui doit son prix excessivement élevé au fait que ce soit une pièce unique, témoin de l’histoire  et œuvre d’un artiste extrêmement connu.

Cependant l’art se différencie des marchandises courantes en échappant à la généralisation, il reste particulier, unique. Les œuvres d’art restent des mythes qui continuent de nous toucher et de nous fasciner. L’art n’a pas seulement une valeur marchande, ni une valeur d’utilité comme une marchandise habituelle, il ne répond pas aux besoins fondamentaux de l’homme. 

L’art se vit, se ressent. Emile Zola nous le montre bien dans un passage de son roman l’assommoir dans lequel les convives d’un mariage se retrouvent par hasard à admirer les œuvres du Louvres. Ces personnes simples et non éduquée à la culture de l’art sont pourtant tous emprunts à de vives émotions.

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