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L’hypothèse de l’inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ?

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Par   •  13 Mai 2018  •  Dissertation  •  2 099 Mots (9 Pages)  •  1 354 Vues

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L’hypothèse de l’inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ?

La conscience est un grand sujet qui préoccupe les philosophes depuis toujours et qui occupe une place importante dans les sciences humaines et sociales. La conscience qui est le sujet de nos propres pensées, vient du latin cum scienta qui signifie les connaissances et les savoirs rationnelles. L’individu est dit conscient lorsqu’il se sent concerner par quelque chose de philosophique et de la psychique. Cependant on perçoit beaucoup de chose mais on ne prend pas conscience de tout, cette petite perception est l’inconscient. De nombreux débats ont été tenues sur l’existence de l’inconscient. En effet les classiques affirment que la conscience vient de la pensée donc que l’inconscient étant le négatif de la conscience est le fait de ne pas penser, or si l’on ne pense pas on n’existe pas. Néanmoins selon Spinoza, la conscience de ce qu’on fait et du choix libre de nos actes est limité car il y a l’ignorance de causes qui détermine nos actions et nous-même. Nous allons chercher comment la conscience et l’inconscient agissent sur le sujet. Dans un premier temps je vais aborder le rôle que joue la conscience sur le sujet. Puis, dans un second temps j’introduirais la question de l’inconscient et son rapport à la conscience.

Il existe plusieurs conceptions de la conscience en fonction du courant du philosophe qui présente son hypothèse. Par exemple la conception cartésienne peut être démontrée par la pensée de Descartes notamment à travers « Les méditations métaphysiques ». Descartes est un hyper-rationaliste qui pousse tout à l’hyperbolisme et décide d’effectuer une démarche scientifique et philosophique, afin de prouver que le sujet existe et est conscient de lui-même. Il met en place le doute hyperbolique à propos de toutes ses connaissances afin de voir si quelques choses à résister au doute. Ce « quelque chose » qui sera le cogito, affleure à l’issue d’un chemin menée en trois étapes. Dans un premier temps vient le Dieu trompeur : si l’on imagine que Dieu ait voulu nous tromper et que nos sens ne soient pas fiables, le monde réel peut être alors ne pas exister, n’être qu’une illusion des sens. Dans un second temps vient le malin génie : si l’on tient Dieu comme une source de vérité, Descartes envisage ensuite l’hypothèse d’un malin génie, lequel a un empire sur nous et nous fait apercevoir une réalité qui n’existe pas. Enfin vient l’argument de l’existence : cependant, aussi puissant soit-il, il reste en notre pouvoir notre jugement sur l’existence du monde extérieur. Mais surtout, s’il nous trompe, c’est que nous existons, nous ne pouvons donc pas ne pas exister. Le malin génie est donc une hypothèse de pensée qui permet à Descartes, dans le processus de formulation du cogito, de douter de tout même de la réalité du monde afin de trouver un terrain solide sur lequel construire le savoir. Il en déduit donc que « Je suis, j’existe » est nécessairement vraie et ne peux pas être autrement car il n’y a pas d’alternative, c’est la vérité absolue. Les êtres qui ne pensent pas n’existe pas forcément. Selon Descartes, la conscience c’est la pensée, les substances et le cogito, donc le fait de pensée qui est une source du rapport aux monde. Il y a une union entre l’esprit et le corps, mais il y a deux réalités humaines : la substance pensante donc la pensée et la substance étendu donc le corps.  

« Toute conscience est conscience de quelque chose », ici Husserl démontre l’intentionalité de la conscience. L’idée de Husserl c’est que la conscience est une faculté humaine, elle s’extériorise, elle produit du sens. En effet pour qu’il y ait conscience il faut un objet de conscience, un sujet. La conscience vise un objet donc un sujet conscient et lui donner du sens, chaque conscience donne un sens différent à chaque objet. Comme Husserl, Heidegger admet que la conscience est une faculté, mais selon lui le monde est déjà là, on est jeté dans le monde ; c’est la réalité humaine soit une réalité unique, l’union entre le corps et l’esprit, on ne peut pas penser le corps sans esprit et d’esprit sans le corps.

L’hypothèse moniste et matérialiste sur la conscience postule qu’il n’y a que de la matière pas de Dieu. Par exemple A. Damasio dans L’erreur de Descartes, Spinoza avait raison, établie que le cerveau produit des pensées rationnelles et des émotions ; c’est-à-dire quand on exprime certaines émotions, certaines parties du cerveau fonctionne et permet à la pensée de se développer. En effet on le voit avec l’exemple d’un travailleur sur un chantier prend une barre de fer dans la tête, qui traverse son visage à emporter un bout du cerveau. Il a miraculeusement survie et repris une activité fonctionnelle après cet incident, mais à complètement changer. Il n’avait plus aucune qualité humaine qu’il avait avant : d’être polit, charmant à être colérique et méchant. Quand il est mort son corps fut exploiter par un scientifique : Damasio, qui a vu son cerveau et comment la barre l’a transpercé ; c’était la partie du cerveau qui contrôlait les émotions qui avait été transpercer, plus particulièrement celle liée à l’altruisme. Le cerveau comme une machine ultra sophistiqué créer des liens qui va créer des émotions, produit des sentiments, le cerveau produit des sentiments pas que la pensée. Donc, la pensée, la conscience a une origine matérielle. En revanche, selon le matérialisme dialectique la conscience est un produit social qui fait de l’esprit la matière première. La raison progresse dans l’histoire par mouvement dialectique. Selon Marx, la conscience est une production sociale ; on appelle sa théorie générale : le matérialisme dialectique aussi appelé matérialisme historique, qui fait intervenir l’histoire, surtout lorsqu’il dit » Pour comprendre le moyen-âge il faut comprendre ce qui est un moulin à vent, pour comprendre le 19ème siècle il faut comprendre la manufacture » Ici, il montre le rapport entre l’histoire de la technique donc le travail.  Marx reprend aussi Hegel, un philosophe Allemand et retourne complètement son hypothèse « Ce n’est pas la conscience qui détermine l’existence mais l’existence qi détermine la conscience ». Dans le monde, pour Marx, l’existence est la classe sociale, le rapport u monde du travail donc le travail et la production détermine la conscience selon Marx. La conscience passe par la conscience de classe. Cette prise de conscience est la sortie de l’Homme de la nature qui créer une super structure idéologique, une idée abstraite qui n’est pas matériel qui vient des rapports de production. Tout vient de structure de base matériel, qui est lié au rapporte entre le réel et de la nature. Par exemple tout ce que l’Homme invente comme la religion. Cependant, même si Dieu est une création humaine, Marx n’est pas contre : « La religion est l’opium du peuple ».

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