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Dans quelle mesure les oeuvres cinématographiques permettent-elles de mieux comprendre la Shoah ?

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Par   •  5 Mai 2022  •  Dissertation  •  720 Mots (3 Pages)  •  267 Vues

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Palun Victoria         HGGSP        le 18 novembre 2021

Dans quelle mesure les oeuvres cinématographiques permettent-elles de mieux comprendre la Shoah ?

        Selon Claude Lanzmann « La fiction est une transgression, je pense profondément qu’il y a un interdit de la représentation » en 1994, à savoir que la Shoah est un terme hébreu qui signifie « catastrophe ». Il est utilisé pour désigner le génocide Juif pendant la seconde guerre mondiale. Après la seconde guerre mondiale beaucoup de réalisateurs ont produit des films sur la Shoah pour constituer un devoir de mémoire. Dans quelle mesure les oeuvres cinématographiques permettent-elles de mieux comprendre la Shoah ? Nous évoquerons la transmission de devoir de mémoire par la réalisation du film sur le sujet. De même, nous verrons que ces films peuvent être critiquable.

                

        L’oeuvre cinématographique française d’Alain Resnais « nuit et brouillard » sorti en 1956, est le premier film paru témoignant et dénonçant l'extermination des juifs et des tziganes. Ce film est  un documentaire, il a donc était réalisé grâce à non seulement des images filmées sur les lieux du  massacre mais aussi grâce à des images d’archives, ainsi ces images visent à reconstituer l'immensité du crime. Grâce à ce film des milliers de personnes ce sont rendu compte des atrocités faites par les nazis à l’époque.

Ce n’est pas qu’en France que des films sur le thème de la Shoah ont été réalisés. En effet, le devoir de mémoire a été effectué cinématographiquement par d’autres réalisateurs venant de pays différents comme par exemple  le film  « La vie est belle » sortie en 1998 de Roberto Benigni, un italien, ou bien « Holocauste » paru en 1985 de Claude Lanzmann, un américain.

De même que « nuit et brouillard », « Le fils de Saul » de Lászlo Nemes sorti en 2015 a été une véritable révélation pour la reconnaissance du génocide. En effet en 2016, « Le fils de Saul » a reçu un oscar au festival cinématographique de Cannes. En réalisant cette fiction, Lászlo Nemes  met en scène des prisonniers juifs à Auschwitz qui sont contraint de devenir sonderkommando de l’un des fours crématoire du camps. Nous voyons bien que 70 ans après la fin de ce crime contre l’humanité, ce devoir de mémoire reste important.

Nous avons vu que la réalisation de ces films ont permis d’expliquer et de montrer la misère ainsi que le fonctionnement des camps de concentration et d'extermination lors de la seconde guerre mondiale. Par la suite, nous verrons que ces filmes peuvent être tous de même critiquable.

   

        Premièrement, le film d’Alain Resnais « nuit et brouillard » est sortie 10 ans après le génocide. À cette époque, toutes les preuves n'étaient pas réunis. En effet, les juifs et les tziganes qui y ont survécu ne voulait pas en parler, ils voulaient oublier cette partie de l’histoire. De plus, dans le film original, des caractéristiques ont été flouter ou cachées, comme la présence d’un gendarme français qui a été masquée.

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