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Freud, ou le précurseur de la psychanalyse.

Dissertation : Freud, ou le précurseur de la psychanalyse.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Juin 2020  •  Dissertation  •  23 556 Mots (95 Pages)  •  671 Vues

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Leçon 1 :

Freud, ou le précurseur de la psychanalyse.

Freud : Psychiatre autrichien né à Freiberg (Moravie) en 1856, mort à Londres en 1939, créateur de la psychanalyse.

         La psychanalyse est une méthode d’investigation des mécanismes psychiques.

        Cette méthode de psychothérapie peut permettre de traiter certains troubles d’ordre psychique en faisant émerger les conflits inconscients vers la conscience.

I-Les années de formations.

         Sigmund Freud était le fils d’un négociant en laine dont les affaires furent assez médiocres, l’aîné d’une famille juive de 8 enfants, installée à Vienne en 1860. Les difficultés matérielles, l’antisémitisme plus ou moins ouvert de la société viennoise, les hésitations sur la carrière à suivre marquèrent son enfance et son adolescence. Partagé entre son amour pour la science et celui de la philosophie, féru de littérature, d’histoire et d’archéologie, Freud opte finalement pour une carrière médicale. Il entre en 173 à l’université de médecine de Vienne et travaille de 1876 à  1882 au laboratoire d’Ernust Von Brücke, son 1er maître en physiologie, qui lui inculqua le culte de la probité scientifique.

         Freud se montre un chercheur très doué, mais dans des domaines bien différents de celui qui allait lui assuré sa célébrité. Docteur en médecine en 1881, il est en 1882 presque sur le point de découvrir les neurones. C’est l’année où il se fiance à Martha Bernays, qu’il n’épousera qu’en 1886 et qui le soutiendra courageusement tout au long de sa carrière tout au long de sa carrière mouvementée. En 1884, devenu spécialiste en neurologie dans le service psychiatrique du Dr Meynert, il fait des travaux sur la cocaïne, dont il révèle les propriétés analgésiques.

          En 1885, alors que de pressants besoins d’argent le contraignent à assurer un service de remplacement dans un asile psychiatrique, où il peut mesurer l’inefficacité des traitements de l’époque, c’est l’attribution d’une bourse d’études pour Paris qui décide de la nouvelle orientation de sa vie et lui permet de découvrir, par étapes, une méthode révolutionnaire de traitement des névroses, la psychanalyse, appelée à bouleverser la médecine, la psychologie, les sciences humaines en général, et même toute la conception traditionnelle de l’Homme. A Paris, il travail dans le service de Charcot, auquel il voue tout de suite la plus grande admiration. (« Aucun être humain ne m’a jamais autant impressionné » écria-t-il). Charcot l’initie au traitement de l’hystérie par la méthode hypnotique. Cette expérience sera marquante pour Freud, bien qu’il sera amené à douter des bienfaits de l’hypnose comme méthode thérapeutique.

Afin d’éclaircir notre propos, définissons les mots suivants : hystérie, hypnotique et psychiatrie.

  • On définie l’hystérie, en psychanalyse, comme une névrose de conversion.

Conversion : un conflit se convertit en un symptôme d’apparence organique. Ex : un soldat qui a peur et qui a honte d’avoir peur et qui a honte d’avoir peur devient paralysé du bras droit (sans lésions neurologiques). Dans la paralysie hystérique de guerre, l’impotence est l’équivalent inconscient d’une automutilation qui a le triple avantage de soustraire le sujet au péril du combat, de lui laisser sa bonne conscience, de le faire plaindre par les autres. La conversion somatique est un processus inconscient qui a la signification d’un « comportement de culpabilité rejeté sur le corps ».

  • La méthode hypnotique est fondée sur l’hypnose.

Hypnose : sommeil incomplet, artificiellement provoqué (fixation d’un point brillant, compression des globes oculaires accompagnée de mouvements de respiration profond et lents). A la fin du XIXe siècle, Charcot pratiquait l’hypnose pour provoquer l’extériorisation de souvenir pénible.

  • La psychiatrie est l’étude et le traitement des maladies mentales.

II-La naissance de la psychanalyse.

        Passionné par cette initiation au traitement hypnotique, mais maladroit à l’appliquer, Freud se décidera un jour à faire un second séjour en France, à Nancy en 1889, où il complète ses connaissances sur la suggestion hypnotique. En 1891, Freud ouvre un cabinet médical à Vienne. C’est à cette époque qu’il commence à travailler avec le célèbre psychiatre autrichien Brever qui lui avait fait connaître sa méthode à propos du cas d’une de ses malades hystériques, la séduisante Anna O…, que Brever avait cru guérir.

        Freud entraîne Brever à publier avec lui le 1er ouvrage de « pré-psychanalyse » n’apparaîtra qu’en 1896), les études sur l’hystérie, parue en 1895, où sont relatées les 1eres applications de la « cure par la parole », méthode qui consiste à faire évoquer par le malade des souvenirs oubliés, liés à d’anciens traumatismes, et dont l’apparition à la conscience provoque la disparition des symptômes hystériques. Freud poursuivra alors l’idée que l’inconscient et son contenu peuvent être révélés par le language.

Définition : La conscience désigne ou la conscience psychologique, le sentiment immédiat de notre existence du monde, simple témoin, ou bien la conscience morale, ce juge intérieur qui nous prescrit ce que nous devons faire. Conscience veut dire, étymologiquement « savoir avec », synthèse mentale (du latin conscienta : con/cum : avec et scienta : connaissance).

Effrayé par le nouveau style de rapports qu’elle créait entre le patient et le médecin, Brueur abandonna vite la méthode. Celle-ci perfectionnée et considérablement élargie par Freud, deviendra la psychanalyse proprement dite.

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