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Explication de texte Platon, Les lois, livre II.

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Par   •  24 Mai 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 826 Mots (8 Pages)  •  1 982 Vues

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Pourquoi les fête humaine existe elle ? Quelle est le rôle de la jeunesse ? Quelles sont les différences entre la jeunesse humaine et animal ? Beaucoup de questions sont soulevés dans cet extrait tiré du deuxième livre des Lois de Platon. Mais toutes ces questions ont un point en commun qui est le questionnement sur le sujet humain. En effet cet ouvrage est composé de dialogues dans lesquels les personnages tentent de former des lois pour afin d’aboutir à une cité meilleure. Pour ce faire, l’éducation qui consiste à faire atteindre les Hommes à la vertu est très importante, c’est d’ailleurs sur cela que porte ce texte. Ce texte est formé en trois parties. La première partie porte sur l’importance des fêtes humaines, la deuxième nous illustre le fait que l’Homme comme l’animal est un être agité et très en mouvement dans sa jeunesse et enfin dans une dernière partie l’auteur met en évidence le fait que depuis l’enfance les Hommes ont une spécificité unique, l’ordre et la mesure. La première partie du texte nous introduit aux croyance de la civilisation de son époque. Tout d’abord il écrit “les Dieux ”, ce qui signifie qu’il parle d’une entité superieur à lui. Cependant paradoxalement, dans ce texte les Dieux sont aussi doté de sentiments pour les Hommes, comme il le dit, ils sont “touchés de compassion”. Selon la définition de la compassion cela voudrait dire alors que les Dieux présentent de l’affection aux Hommes, ils se reconnaissent alors chez l’Homme. Cette compassion poussent les Dieux à résoudre cette douleur des hommes. Cette douleur, ou malédiction qui rend même sensible les Dieux est en fait le travail. L’être humain est “condamné par sa nature au travail” cela est leur malédiction. En effet travail tire ses racines du mot latin tripalium qui est en fait un instrument de torture. Le travail est dure pour l’homme, c’est ce que le système nous à inculquer depuis toujours. Mais pour Platon le travail fait partie de la nature de l’homme lui même c’est ainsi qu’il dit “par sa nature”. Le travail est produit afin de transformer la nature et pour alors satisfaire les besoins humain. Puisque l’homme possède des capacité technique afin de transformer cette nature il semble alors logique que nous considérons le travail comme étant l’essence de l’homme. Plus encore dans son ouvrage le plus célèbre Le Capital, Marx nous dit même que l’homme devient un être civilisé, se sépare de la nature grâce à cette activité unique qui lui appartient. Cependant nous pouvons aussi voir le travail autrement, c’est à dire faisant parti de l'essence de l’homme mais pas essentielle dans ce qu’à la comme le dit Miguel de Cervantes “L’homme qui travail perd un temps précieux”. C’est d’ailleur cette vision que portent les Dieux dans le texte de Platon. L’homme étant déchu a été condamné par Dieu de travailler. Ici nous pouvons y voir une opposition entre les animaux et les Hommes. Effectivement, l’animal mange et vie de manière instinctive tandis que l’homme est un être agissant de manière hypothétique pour reprendre les mots de Kant. La grande différence entre l’Homme et l'animal est que l’un vie et l’autre survie. C’est alors dans la même optique que la citation de Miguel de Cervante cité précédemment, que les Dieux ont créé des jours de fêtes qui existent encore de nos jours comme Noël par exemple. Ainsi les fêtes permettent alors aux hommes de prendre conscience de la difficulté de leurs travaux. Mais au premier abord ces jours de fêtes permettent d’intégrer des jours de repos tout en jouissant de jours festifs. Ils permettent aux hommes de se détourner de l’essentielle afin de se divertir. Ceci fait fortement écho à l’artiste. En effet l’art est une pratique inutile servant à se divertir et propre à l’Homme. C’est pour cela que dans son texte Platon mentionne les Muses et le Dieu des arts Apollon. Mais la fête est aussi un temps où nous ne sommes plus nous même comme omnibulés par le temps présent, un temps où nous nous perdons, d'où la présence de Bacchus le Dieu de l’ivresse. Toutes ces fêtes sont faite de manière collective et non individuelle. Nous sommes alors dans une situation dans lequel les travaux qui représentent la condamnation, la dureté et les jours de fêtes qui représentent le loisir et le divertissement sont introduite et régulée par des lois certe opposer mais provenant du même lieu. Ce qui signifie que les fêtes font aussi partie de l'éducation c’est pour cela qu’il dit “réparer dans ces fêtes les pertes de notre éducation”. En effet l’homme ne sait pas se divertir ou pas correctement. C’est alors pour remédier à ce manque de plaisir et de temps précieux qu’il fallait une lois permettant aux hommes de s’amuser. L’éducation peut alors être divertissante, elle n’est pas simplement le résultat de travaux difficiles. Cela signifie alors que pour atteindre la vertu (but de l’éducation), le divertissement est nécessaire. Il y a ici un effondrement de l’opposition entre le divertissement et la vertu. Mais y a t-il réellement des cas comme cela, ou nous pouvons nous rapprocher de la virtuosité tout en se divertissant ? “Je dis qu’il n’est presque aucun animal qui, lorsqu’il est jeune, puisse tenir son corps ou sa langue dans un état tranquille” cette citation explique deux choses. Tout d’abord “Je dit que” montre que nous sommes dans le cadre d’un débat entre des personnages dans lequel les interlocuteurs tentent de se convaincre. Ensuite la seconde parti de la citation nous dit qu’il est naturelle chez les animaux et donc aussi chez les Hommes d'être agité, de se mouvoir sans cesse durant la jeunesse. Nous sommes donc pas dans le discours ordinaire, disant que les enfants doivent rester calme et discipliner. En fait pour lui l’état agité fait alors parti de la nature des jeunes. Cet état permet de les construire. En effet un enfant, comme dit dans le texte aiment danser et chanter. En pratiquant ces activités, il y a alors un processus de socialisation, c’est comme cela que l'être humain s'intègre à la culture qui l’entoure. Et si la culture est comme la nature de l’Homme comme dit précédemment avec Marx ce serait alors aller à l’encontre de la nature de lui empêcher d’accéder à sa culture. “je ne sais quelle impression de plaisir les portait à danser et à folâtrer” Cette abscence de comprehention du plaisir des enfants à danser, nous montre ici que l’orateur ne se reconnait pas dans son discours, il n’est alors sans doute pas jeune. Cette citation nous dit aussi qu’il y a une forme de plaisir incompréhensible du point de vu humain qui est une sorte d’entité à part entière, quelque chose au dessus des hommes, et qui ne peut être gouverné par ce dernier. Cette forme de plaisir et de joie continuelle chez l’enfant humain est aussi présent chez l’animal. En effet si nous prenons exemple sur le chien lorsqu’il est jeune il est très actif et remue énormement sa queux, alors que lorsqu’il vieillit il devient de plus en plus passif et ne remue que très rarement sa queux. Dans les deux cas (humain et chien), durant leur jeunesse ils assimilent et découvre tous les jours de nouvelles choses d'où leur comportement hyperactif. Ils sont continuellement excitée de découvrir le monde qui les entourent. Alors les animaux et les humains ont ils une jeunesse similaire ? Certainement pas ! En effet, l’homme bien qu’être de mouvement est aussi un être de l’ordre et de la mesure comme il est dans le texte je cite “Les divinités qui président à nos fête nous ont donné le sentiment de la mesure”. Cette phrase signifie alors que cette faculté du besoin d’ordre est propre à l’homme. Comme le dit le disciple de Platon, “l’homme est un animale politique”, cela signifie alors qu’il est par nature formateur d’ordre dans une société, qui est elle même est le fruit d’ordre et d’organisation. Cela provient du fait que l’homme contrairement à l’animal est doté d’une raison, qui ne le fait pas agir qu’à son instinct, il est capable de réfléchir. Cette volonté d'établir des règles est tellement grande que même dans le plaisir il existe des règles et c’est alors cela qui forme les arts. En effet L’oeuvre d’art, perçue de manière traditionnelle, est sensée provoquer un sentiment, une réflexion. Les masques africains avaient pour certain la volonté de dégager de la puissance tandis que d’autre comme les oeuvres d’Otto Dix, appellent à un sentiment de dégoût ou de peur. Nous voyons donc que les oeuvres d’arts ont toujours voulu provoquer notre personne, que ce soit une émotion, ou une réflexion. Dans ce texte l’auteur nous parle alors de choeur. En effet cette volonté de l’Homme (donné des Dieux) de créer des règles même dans le plaisir amène à une forme d'harmonie collective et afin d’illustrer cela la danse et le chant sont alors les meilleurs exemple car nous chantons et dansons de manière mesurer d'où l’expression “chanter faux” ou “danser mal”. C’est pour cela que dans le texte il prend l’exemple de la danse et du chant. Cependant dans cet extrait ce sont les jeunes qui chantent et qui dansent. Cela signifie alors que dès l’enfance les Hommes contrairement aux animaux sont éduqués pour vivre de manière harmonieuses les uns avec les autres. Derrière l’agitation et les mouvements qui est un comportement semblable aux animaux, la signification est totalement différente chez les jeunes Hommes. Cette pratique du plaisir portant des règles est alors une éducation qui a pour but une vie en collectivité c’est un processus d'intégration à un groupe sociale. Après avoir explicité l’importance des fêtes dans la vie humaine, nous avons vu que l’Homme à des points communs avec l’animal durant la période de jeunesse. Enfin nous avons vu que l’Homme est un être créateur d’ordres. Nous pouvons en conclure que malgré la ressemblance des comportements des jeunes animaux et des jeunes Hommes, ils ont un sens totalement différent. La nature de l’Homme est de s'intégrer dans une société par un processus de socialisation. Comme dit dans le texte grâce à cette socialisation qui se fait en parti à travers des plaisirs comportant des règles, comme la danse ou encore chant; durant les fêtes, les Hommes se réunissent tous et chantent et dansent ensemble. Je cite “Ce sentiment règle nos mouvements sous la direction de ces Dieux, et nous apprend à former entre nous une espèce de chaîne par le chant et la danse”. Ce qui forme alors un choeur. Pour que cela puisse se faire il est alors important de laisser les enfants être super-actif, c’est à dire découvrir la culture humaine (dont la danse et le chant). Cela peut se placer dans la perspective d’aujourd’hui. En effet contrairement aux acquis de la société actuelle qui dit que les enfants doivent rester calme pour faire preuve de maturité, est totalement remis en question par Platon dans cet ouvrage.

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