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Devoir culture générale

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Par   •  25 Février 2019  •  Dissertation  •  1 381 Mots (6 Pages)  •  735 Vues

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2nd année de BTS AG PME/PMI

Indicatif :

3ème devoir

Culture générale et expression – Le don d’organe

Annotations du professeur correcteur :

  • Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants

        Le don d’organe est une pratique qui consiste à prélever des organes et des tissus d’un corps humain sur un donneur pour traiter le patient qui est le receveur, dont les organes essentiels sont gravement atteints.

Le prélèvement chirurgical peut s’effectuer sur des personnes en état de mort cérébrale c’est un don d’organe post mortem ou sur des personnes vivantes c’est un don d’organe de son vivant. Il s’agit de la première phase avant la réalisation d’une transplantation chez un receveur.

Le don d’organe permet de sauver des vies ou améliorer la qualité de vie du receveur. Cependant l’organe reçu est étranger au corps du receveur et il peut perturber psychologiquement ou physiologiquement ce dernier.

De ce fait une question émerge : le don altruiste qu’il soit, est-il aisément accepté par le patient ?

Dans une première partie il sera abordé que le don d’organe permet un prolongement de la vie mais qu’il peut avoir un impact négatif sur le receveur. Dans la seconde partie il sera évoqué la méthode du corps médical pour mieux faire accepter le don d’organe et les conséquences de cette dernière.

Un don d’organe c’est la possibilité de guérir une personne malade.

Dans l’article de Xavier de la Véga, il est décrit qu’aux Etats-Unis il y a un peu plus de 3000 patients qui décèdent chaque année car ils n’ont pas la chance de bénéficier d’un don d’organe. Il y a également Jacques T. Godbout sociologue québécois qui définit le don d’organe comme un don de vie.

Il y a deux possibilités pour obtenir un organe : Un don de son vivant ou un don post mortem.

Pour illustrer le don d’organe post mortem, dans le roman de M. De Kerangal « Réparer les vivants », il est décrit qu’une personne est morte pour que le personnage principal du roman puisse obtenir un cœur.

Concernant le don de son vivant, l’affiche « Donner pour sauver » illustre le contexte de cette forme de don. Une personne de son vivant offre son cœur a une personne qui en a besoin, il y a une transmission d’une personne à une autre, c’est le principe même du don d’organe.

Cependant, le don n’est pas un acte anodin pour le receveur car celui-ci peut être sujet à des réactions négatives physiologiques tel que le rejet ou bien psychologiques comme la tyrannie de la dette.

Sur le plan psychologique, dans l’entretien avec Jacques T. Godbout, il est décrit que le receveur peut considérer l’organe qu’il a obtenu comme une dette vis-à-vis du donneur. De plus, le don peut affecter négativement l’identité du receveur, car souvent ce dernier pense que la famille du donneur espère qu’il revive à travers lui, c’est ce qui s’appelle « La tyrannie de la dette ».

Dans le roman de M. De Kerangal intitulé « Réparer les vivants », le personnage de Claire n’a pas l’air satisfaite du don dont elle peut bénéficier. Elle se sent redevable de ce don, elle va même jusqu’à le comparer à une greffe de plante qui n’est qu’une bouture au commencement puis qui va au fur et à mesure grandir pour s’imposer.

Néanmoins, le don d’organe peut avoir un autre effet négatif sur le receveur c’est sur le plan physiologique. En effet, la greffe de l’organe effectuée, il se peut que le corps du receveur rejette l’organe du donneur, c’est ce que Jacques T.Godbout explique lors de son entretien.

Pour permettre une meilleure acceptation du don d’organe chez le receveur, le corps médical a tenté de dénaturaliser les organes.

Pour mieux faire accepter le don d’organe chez le receveur au niveau psychologique et ainsi éviter qu’il ait la « tyrannie de la dette », il est donné une autre dimension à l’organe qui n’est plus organique mais matériel.

Jacques T.Godbout, explique qu’un organe est considéré comme une pièce mécanique qui va jouer son rôle et être mieux accepté par le receveur car il n’y a pas de sentiment de culpabilité.

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