LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les différents types d'anesthésie

Cours : Les différents types d'anesthésie. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2025  •  Cours  •  1 165 Mots (5 Pages)  •  21 Vues

Page 1 sur 5

UE 2

LES ANESTHESIES

Plusieurs types :

  • AG
  • Sédation
  • AL
  • ALR
  • Anesthésie combinée : association de plusieurs anesthésies
  • Hypnosédation (hypnose, sédation IV consciente et AL)

  1. Anesthésie générale :

Coma médicamenteux contrôlé : suppression des sensations en déprimants le système nerveux central de manière réversible tout en préservant les grandes fonctions vitales. But :

  • Pas de mémorisation des stimuli nociceptifs
  • Suppressions des réactions neurovégétatives

Composantes :

  • Narcose : perte de conscience
  • Protection neurovégétative
  • Analgésie
  • Curarisation

Effets secondaires : dépressions respiratoire, risque anaphylactoïde, dépression cardiovasculaire → contrôle des VA, matériel de réa, médoc d’urgence

Temps :

  • Pose VVP +/- prémédication.
  • Induction (+/- intubation)
  • Entretien (période per-opératoire)
  • Réveil

  1. Induction

Sujet conscient → reflexes protecteurs intacts

Etat d’inconscience → complète dépendance vis-à-vis de l’équipe d’anesthésie

Stabilité HDM, libération des voies aériennes.

Périodes à hauts risques : calme exigé, vérification ultime du matériel, surveillance HDM/2mn


• Induction IV :

  • Pré-oxygénation
  • Morphinique IV lente
  • Hypnotique IV lente
  • Vérification possibilité de ventiler
  • +/- curares
  • Pose d’IOT ou ML

• Induction inhalatoire (pédiatrie) :

  • Pré-oxygène
  • Gaz halogéné au masque +/- N20
  • Pose VVP
  • Hypnotique IV
  • +/- Morphinique
  • Vérification possibilité de ventiler
  • +/- Curare (obtenir la paralysie des muscles squelettiques et un relâchement musculaire)
  • Pose d’IOT ou ML

• AIVOC : anesthésie intra veineuse à objectif de concentration

  • Mode d’administration IV par ordinateur d’un morphinique et/ou hypnotique
  • Logiciel couplé à un PSE
  • Calcul de la dose à délivrer par un logiciel
  • Avantages : stabilité HDM, prédiction du réveil, économie de produit

• Induction séquence rapide : (crash induction)

  • Si risque de régurgitation (estomac plein, femme enceinte, obésité...)
  • Injection hypnotique et curare action rapide (PAS DE VENTILATION)
  • Manœuvre de Sellick (occlusion manuelle de l’œsophage au niveau du cartilage cricoïde pour prévenir l’inhalation du contenu gastrique) dès la perte de conscience jusqu’à l’IOT

• Intubation : accidents potentiels

  • Ventilation difficile au masque
  • Intubation difficile
  • Inhalation du contenu gastrique
  • Accident allergique
  • Bronchospasme et laryngospasme

  1. Entretien de l’anesthésie :

Période qui se caractérise par une anesthésie suffisamment profonde pour que l’acte opératoire commence et celui où une anesthésie chirurgicale cesse d’être nécessaire.

Anticiper les temps chirurgicaux + surveillance. Perturbation hémodynamique majeure suite aux gestes chirurgicaux. Adapter l’anesthésie : entretien de l’hypnose (IV/inhalatoire), morphinique/curare en bolus.

• Surveillance clinique/paraclinique :

  • Chaleur, moiteur
  • Hémodynamique
  • Ventilation
  • Température
  • Analgésie
  • Curarisation (évaluation de la réponse motrice provoquée par une stimulation d’un nerf)
  • Profondeur d’anesthésie

BIS : estimation de niveau de sédation par analyse

• Réanimation per-opératoire :

  • Compensation des déficits liquidiens
  • Compensation des pertes sanguines
  • Anticipation de l’analgésie post-op
  • Surveillance spécifique au terrain (Hgt, ions etc...)

Accidents et complications potentielle : arrêt cardiaque, hyperthermie maligne, embolie gazeuse, choc anaphylactique, bronchospasme.

Le réveil : un état d’inconscience à un état d’éveil, avec récupération des réflexes vitaux (réflexes protecteurs des voies aériennes). Réveil sur table ou en SSPI. Période à haut risque. Les complications liées à un acte chirurgical sous AG surviennent le plus souvent au réveil.

  1. La sédation

Anesthésie très légère qui peut être associée à une AL ou ALR

Les médicaments habituellement utilisés sont :

  • Diprivan et +/- hypnovel (hypnotique)
  • Rapifen ou Ultiva (morphinique)

Administration en bolus ou PSE

Indication : confort du patient, faciliter un acte chirurgical, médical, examen

Sécurité : mêmes règles de surveillance que l‘AG

Surveillance du patient : elle repose surtout sur SaO2 et l’évaluation régulière du niveau de sédation


  1. L’anesthésie locale

Indication : acte chirurgical superficiel, en association à une AG ou une ALR

Injection d’un agent anesthésique dans un espace sous-cutané ou musculo-aponévrotique. Les produits utilisés peuvent être les mêmes que pour l’ALR. Nécessite une bonne connaissance de l’anatomie du territoire infiltré.

AL par contact ou topique :

  • Cutanée : application d’une crème pendant au moins 90mn avant le geste
  • Instillation d’un collyre anesthésique(ophtalmo)

  1. L’anesthésie loco-régionale

Principe : anesthésie locale placée au contact d’une structure nerveuse ou musculaire (concentration appropriée) → bloque de façon temporaire et réversible la propagation de l’influx nerveux.

Action non sélective sur les fibres nerveuses → bloc sympathique, sensitif et moteur

• Règles de sécurité :

  • Consentement éclairé du patient
  • A jeun (liquide clair 2h avant bloc max)
  • VVP
  • Monitorage
  • Présence du matériel d’intubation et d’O2
  • Médicaments d’urgence prêts (atropine, éphédrine, hypnovel)
  • Asepsie

• Bonnes pratiques :

  • Patient conscient si possible (+/-prémédication)
  • AL le plus approprié et respect des doses max
  • Test d’aspiration avant et pendant l’injection
  • Passage obligatoire par la SSPI
  • Choix de l’ALR en fonction du rapport bénéfice/risque

• Contre-Indications :

  • Coagulopathie ou prise d’anticoagulant récente
  • Infection au point de ponctions
  • Sepsis

  1. Blocs nerveux périphériques : (ALR périphérique)

  1. Blocs plexiques (périphérique) ou tronculaire :
  • Solution concentrée d’AL injectée le plus près possible d’un tronc nerveux ou des troncs d’un plexus nerveux : un bloc sensitif et +/- moteur du membre
  • Injection unique avec ou non pose d’un cathéter (analgésie post-op prolongée)
  • Ponctions réalisées sous écho-guidage
  • Différents types : blocs périphériques membres sup et inf, du tronc, du cou et de la face

• Avantages :

  • Alternative à l’AG
  • Stabilité hémodynamique
  • Préservation des fonctions cognitives
  • Reprise alimentation et boisson + rapides
  • Analgésie prolongée et puissante
  • Mise en route d’une rééducation précoce
  • Récupération fonctionnelle rapide
  • Autonomie, mobilisation et levé précoce
  • Diminution des nausées et vomissements

Médicaments AL : carbocaïne, Naropéine

Principal accident : toxicité neurologique et cardiaque des anesthésiques locaux

  • Injection d’un volume trop important
  • Passage vasculaire

Bloc axillaire : chirurgie du coude, chirurgie avant-bras, poignet et main

...

Télécharger au format  txt (9.6 Kb)   pdf (788.7 Kb)   docx (1.4 Mb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com