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Analyse de pratique professionnelle

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Par   •  7 Juin 2023  •  Dissertation  •  1 618 Mots (7 Pages)  •  229 Vues

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Analyse de pratique professionnel

INTRODUCTION

Je suis élève infirmière à l’institut de formation des Professionnels de Santé de*****. J’effectue mon stage du semestre 1 au sein de la Fondation ******* à *******.

Le Centre de Soins ******* est un établissement de santé privé d’intérêt collectif, intervenant dans le domaine de la santé mentale.

J’ai donc effectué mon stage de 5 semaines dans le Service ***** du ****** au *****2022. Ce service est une unité d’Admission Libre de psychiatrie générale pour les personnes de plus de 16 ans. Le service comprend 21 chambres et peux accueillir 25 patients.

La mission de de cette structure est d’accueillir des patients présentant une pathologie psychiatrique aiguë nécessitant des soins et une surveillance médicale pour un temps limité.

Tout au long de ce stage, j’ai suivi les aides-soignants pendant 1 journée, puis les infirmiers.

PRESENTATION DU CONTEXTE DE LA SITUATION

Ma situation est arrivée le jeudi 17 novembre, c’est-à-dire à la fin de ma troisième semaine de stage. Ce jour-là, j’avais comme horaire 9H00-16H30 appelé J3. Le poste de J3 consiste à accueillir les nouveaux patients prévus dans la journée, de donner les médicaments du midi. De seconder les aides-soignantes pendant le déjeuner en cas de problème de comportement d’un patient. Et après notre pause repas nous restons au niveau de l’infirmerie pour pouvoir parler aux patients s’ils en ressentent le besoin. Et ainsi de permettre à l’équipe du matin de faire les transmissions à l’équipe d’après-midi sans être interrompu. Pour finir de 14H à 16H30, nous nous occupons de tous les soins qui n’on put être effectués dans la matinée (exemple : bilan sanguin demandé dans la matinée par le psychiatre dont le patient n’a pas besoin d’être à jeun, électro cardio gramme…) et finaliser les démarches administratives pour les entrées ou sorties, ainsi que les prises de rendez-vous pour des examens ou des demandes de transport.

 Comme prévu dans la fiche de poste, après les transmissions, j’ai accompagné l’infirmière qui était sur le poste de J3. Ce matin-là, une entrée nous avait été annoncé venant du SPAL (Service Psychiatrique d’Accueil et de Liaison) pour 10h30. Le patient que j’appellerai Mr A, est un jeune homme de 18 ans qui avais fait une TS (tentative de suicide) par pendaison. Sa maman l’avait retrouvé dans le garage de la maison familiale vers 4H du matin, tout juste avant de passer à l’acte.

 L’infirmière m’a proposé de faire l’entrée de ce patient accompagnée de sa présence. Cette action consiste à remplir la feuille d’inventaire avec le patient, lui expliquer ses droits lors de son hospitalisation et lui faire signer ses documents. Ainsi que lui faire un Test antigénique ou PCR, le choix du test dépend du schéma vaccinal du patient s’il est complet ou non contre le COVID. L’entrée se termine par un entretien d’accueil. Cet entretien « est une technique de soin relationnel permettant de répondre au besoin d’information du patient, de l’aider à formuler ses demandes, et de recueillir des données de qualité pour élaborer ensemble un projet de soins. C’est un moment privilégié d’échange où il peut exprimer ses difficultés. C’est aussi un temps d’accompagnement pour l’aider à exprimer son vécu. » (Beauzée et al., 2002)

Lorsque le patient est arrivé, l’infirmière m’a dit de commencé et qu’elle me rejoindrait après car elle était occupée par des démarches administratives. Par conséquent, je me suis avancé vers le patient, tout en me présentant et en lui expliquant que c’est moi qui l’accueillerais aujourd’hui. Mon premier sentiment quand je l’ai vu, est qu’il avait une ressemblance physique avec mon fils âgé de 3 ans de moins. Je l’ai conduit vers sa chambre. Arrivé devant sa porte, je lui ai montré comment fonctionne son bracelet magnétique qui lui permettra d’ouvrir sa chambre lors de son hospitalisation. Après qu’il est fait le tour de sa chambre, je lui ai proposé de commencer par compléter la feuille d’inventaire pendant qu’il rangeait ses affaires dans l’armoire. Cela m’a permis de vérifier ses affaires personnelles qu’il avait en sa possession et de mettre de côté les articles dangereux qui lui permettrait de passer à l’acte. MR A était très coopèrent. Il n’a eu aucune réticence à me donner les affaires que je lui demandais, il m’a même donné instinctivement son chargeur de téléphone (câble). Après lui avoir fait signer les feuilles, je lui ai expliqué que les affaires que j’ai mis dans une caisse seront mis dans un placard fermer à clé situer dans l’infirmerie.

Par la suite, je me suis installée sur une chaise que j’ai approché du lit de Mr A. J’ai commencé à discuter avec lui. En le questionnant, j’ai appris que la demande d’hospitalisation venait de lui dû au geste qu’il s’apprêtait à faire. Il explique ce geste par une fatigue dû à ses insomnies répétées, qu’il ne voyait plus l’intérêt de rester en vie. Il était épuisé de ressentir un mal être quotidien. Il ne critiqua pas son geste ce qui m’a permis de penser qu’il pouvait encore passer à l’acte. En approfondissant plus dans la conversation j’ai appris que son mal être avait commencé après avoir subit du harcèlement au collège (exemple : avoir été déshabillé dans les toilettes, que des élèves lui avaient uriné dessus…). Et à ce moment précis, je me suis senti affectée très profondément. J’avais même des images de mon fils qui apparaissait. Car dans ma vie personnelle, j’ai déménagé il y a 4 mois et mon fils est encore affecté par le changement de collège. Il subit du harcèlement par d’autres enfants. Et à partir de ce moment-là j’étais déstabilisé lors de mon entretien avec ce patient. J’ai ressenti un sentiment d’impuissance face à Mr A et aussi pour mon fils. J’ai passé la main à l’infirmière qui m’avais rejoint en trouvant l’excuse qu’elle était de retour et que je la laissais prendre la suite de la conversation vue que j’étais étudiante. Car j’ai eu peur que mes angoisses interfèrent dans nos échanges si il remarquait mon inconfort en continuant notre conversation.

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