La mobilité horizontale des plaques lithosphériques

Chapitre 2 : La mobilité horizontale des plaques lithosphériques

Alfred Wegener en 1912 émet l’idée d’une dérive des continents. De nombreuses données géologiques ont été nécessaires pour prouver la mobilité horizontale de la lithosphère. 

1) Les plaques lithosphériques et leurs frontière 

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Bilan : Objectifs de connaissances : Les séismes sont répartis le long de zones étroites qui entourent des zones peu ou pas sismiques. Cela s'explique par la présence de plaques lithosphériques rigides, dont les mouvements produisent des déformations à l’origine de séismes aux frontières de plaques.

L’axe des dorsales est une frontière de 2 plaques divergentes. Elles se manifestent notamment par un fort flux géothermique lié au magmatisme, ainsi qu'une sismicité superficielle.

Les chaînes de montagnes et les fosses océaniques sont des frontières convergentes. Les fosses océaniques se caractérisent par : - une disposition des foyers sismiques le long d'un plan correspondant à la plaque plongeante

- un flux géothermique fort au niveau de l'arc volcanique et faible au niveau de la fosse 

2) Mesurer les déplacements actuels des plaques grâce aux indices géodésique

Objectifs de connaissances : La géodésie spatiale ( système GPS), permet de déterminer le mouvement actuel absolu des plaques lithosphériques. Grâce à des satellites, il est possible de positionner au millimètre près, des stations GPS réparties au sol sur l'ensemble de la planète. L'étude de la position d'une station sur plusieurs années permet de déterminer le sens et la vitesse du déplacement de la plaque sur laquelle elle se trouve.

3) Mesurer les déplacements passés des plaques

a) Le volcanisme de point chaud 

La compréhension du volcanisme de point chaud a contribué à montrer que les plaques tectoniques sont en mouvement.

Objectifs de connaissances : Les alignements volcaniques résultent du déplacement d'une plaque océanique au-dessus d'un point chaud, considéré fixe au cours des temps géologiques. Dans un alignement, les volcans sont d’autant plus vieux qu’ils sont éloignés du volcan actif donc du point chaud. La datation des volcans et leur position permettent de reconstituer le sens et la vitesse de déplacement de la plaque sur laquelle ces volcans se situent.

b) les sédiments marins [pic 1]

Les sédiments marins se forment par accumulation de tests (=coquilles microscopiques) calcaires ou siliceux d’organismes planctoniques sur le plancher océanique au moment de leur mort. Leur répartition sur les fonds marins permet de déterminer les caractéristiques de déplacement de la lithosphère océanique.

Activité

Objectifs de connaissances : De nombreux forages profonds réalisés dans les océans ont confirmé l’expansion océanique et la divergence des plaques au niveau de la dorsale. Les sédiments les plus profonds ont le même âge que les basaltes qu’ils recouvrent. Plus on s’éloigne de la dorsale, plus les sédiments sont épais et plus les couches au contact des basaltes sont anciennes. Connaissant ainsi la répartition géographique de l’âge des basaltes de la croûte océanique, on peut calculer la vitesse de divergence des plaques.

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