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Divina Frau-Meigs, « Les armes numériques de la nouvelle vague féministe »

Étude de cas : Divina Frau-Meigs, « Les armes numériques de la nouvelle vague féministe ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Décembre 2023  •  Étude de cas  •  1 238 Mots (5 Pages)  •  94 Vues

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Istitene Manil Yanis 

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Licence 2 Sciences de l’Information et de la Communication  

Divina Frau-Meigs, « Les armes numériques de la nouvelle vague féministe » 

Référence : Divina Frau-Meigs, « Les armes numériques de la nouvelle vague féministe », The Conversation [En ligne], 12 février 2018, mis en ligne le 12 février 2018, consulté le 18 janvier 2023. 

URL : https://theconversation.com/les-armes-numeriques-de-la-nouvelle-vague-feministe-91512 

Auteure : Divina Frau-Meigs, Professeure des Sciences de l’Information et de la Communication, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3.  

Au sein d’un monde de plus en plus globalisé, moderne et individualiste où l'horizontalisation du militantisme fait rage, les Sciences de l’Information et de la Communication contribuent aux réflexions menées sur le numérique en tant qu’objet de recherche à part entière. Dans une contribution du 12 février 2018 pour la revue The Conversation intitulée « Les armes numériques de la nouvelle vague féministe », la sociologue des médias Divina Frau-Meigs - Professeur des Sciences de l'Information et de la Communication à l’Université Sorbonne Nouvelle et responsable d’une chaire UNESCO – s’empare d’un sujet poignant autant que sensible. En effet, la recherche, s’imprégnant des media studies et des cultural studies, questionne la place du numérique dans la vie sociale par le prisme d’une réflexion sur la société patriarcale.  

Dans une période d'hypermodernité, l’évolution des médias laisse ces derniers devenir un outil de délation pour les minorités. L’article s’attache à suivre une perspective chronologique afin de mettre au jour la formation progressive d’un nouvel espace public contemporain dans lequel les pratiques de participation des femmes ont été renouvelées par la portée démocratique des technologies. L'intérêt de la sociologue et le respect d’une certaine chronologie dans les événements énoncés attirent l’attention sur comment l’évolution des médias et du numérique ont permis aux femmes de les considérer telles des armes pour pouvoir mener à bien leurs combats concernant l’égalité des sexes tout d’abord, les violences sexuelles réalisées aux femmes et enfin l’utilisation des réseaux sociaux numériques dans cette lutte.  

Dès l’ouverture de l’article, une photo esquisse le contenu de ce dernier avec le “ #MeToo”. Le sujet est alors posé par l'auteure. La place de la femme dans la société, son devenir et son utilisation des médias sont au cœur de l’attention. Un champ lexical renvoyant au numérique est utilisé tout long du chapeau pour exemple aux lignes 3 et 9 "féminisme connecté” "cyber militance". Une observation est vite réalisable entre évolution des médias et accompagnement des vagues féministes comptabiliser aux nombres de quatre. Cette quatrième vague qu’explique la sociologue s’indexe aux réseaux sociaux et la période d'hyper modernité, un temps où les sociétés sont de plus en plus connectées et engagées à travers le monde et les médias. Deux grandes idées majeures sont retenues, l’impact historique des médias sur les vagues féministes en allant dans les deux sens et l’opposition forte de la quatrième vagues féministes grâce aux réseaux sociaux face au patriarcat et pouvoirs étatiques.

Dans un premier temps le sous-titre “Vague féministe et médias” plonge le lecteur dans un enchainement d’évènements chronologiques donnant naissance à un classement des différentes vagues dans les différents points relais de la modernité. L’impact des médias sur les vagues féministes est compréhensible. En effet, comme l’explique Dominique Cardon la société humaine depuis plusieurs années s’apparente à une société engagée et connectée. En effet, les vagues féministes sont liées à chaque point relais de l’histoire avec l’apparition ou la mutation d’un média. Ce qui laisse une nouvelle manière aux féministes de s'exprimer sur plusieurs sujets. La puissance de dénonciation des féministes s’est accrue au fur et à mesure du temps grâce aux médias qui deviennent et restent de plus en plus maniables dans la publicisation et la prévention des causes humaines. L'évolution des médias a poussé le seuil d’adaptabilité de la société féministe à se développer pour perdurer dans l’histoire. Ainsi, l’utilisation chronologique de la presse écrite, des magazines, de la télévision et des réseaux sociaux justifie cela. Par ailleurs dans cette première partie, des personnalités historiques et leurs actes sont retenus par l’auteure pour étayer l’argumentaire proposé. Les technologies de l’information et de la communication sont utilisées au fur et à mesure de leurs développements dans la défense et le traitement de causes plus profondes. 

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