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Prévention des accidents du travail, y compris les réductions.

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Par   •  23 Juin 2018  •  Cours  •  2 658 Mots (11 Pages)  •  506 Vues

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Question 1

a) Identifiez la catégorie de risque qui est à l’origine de l’accident de travail dont Charles est victime.

Selon le livre blanc , il s’agit d’une catégorie de risques mécaniques. Cette catégorie de risques est souvent associée aux accidents de travail, entre autres, aux coupures.

b) Expliquez dans vos propres mots ce que signifie l’expression « lésion avec perte de temps ».

Une lésion avec perte de temps, est une blessure soit physique, psychologique ou une maladie professionnelle, répondant à la définition apparaissant à l’article 2 de la LATMP : « un événement imprévu et soudain attribuable à toute cause, survenant à une personne par le fait ou à l’occasion de son travail et qui entraîne pour elle une lésion professionnelle», pour laquelle un travailleur n’est pas apte à effectuer son travail régulier et qui a, pour cette raison du s’absenter pour au moins une journée de son travail à la suite de cette blessure ou cette maladie professionnelle.

c) Expliquez dans vos propres mots ce qu’est une culture de prévention.

Une culture de prévention est une façon de penser, une volonté d’agir et d’intervenir collectivement sur tout ce qui peut causer un risque pour l’intégrité physique ou psychologique des travailleurs. La culture de prévention est un objectif commun qui se traduit et se matérialise par toutes les actions concrètent posées à travers la structure organisationnelle d’un établissement, de la haute direction en passant par les cadres intermédiaires, les représentants SST, le syndicat et les personnes salariées, et ce, avec la visée ultime que tous les membres de l’organisation adoptent des pratiques préventives sécuritaires et bénéficient d’un milieu de travail idéalement exempt de tout danger. (Laroche et al, 2013)

d) Quels sont, selon vous, les trois principaux éléments clés à mettre en place afin de construire une culture de prévention?

Afin de favoriser l’adoption d’une culture de prévention généralisée, l’organisation doit mettre en place 3 catégories de facteurs contributifs, soit :

• Les facteurs contributifs humains qui se définissent par :

• L’implication de la haute direction ;

• La participation des travailleurs :

o Participation directe (ex. : prudence autonome, la prudence prescrite) ;

o Participation indirecte (ex. : comités, nomination des représentants des travailleurs, etc.).

• La prise en charge et la mobilisation en santé et sécurité du travail. Responsabilisation de tous les acteurs de l’organisation au développement d’un SGSST qui est intégré à l’ensemble des fonctions de l’organisation.

• Les facteurs contributifs organisationnels qui consistent principalement en la mise en œuvre d’un SGSST, lequel est basé sur des mécanismes d’identification, d’évaluation, d’élimination et de contrôle des risques. Le SGSST doit donc faire partie d’un processus d’amélioration continue qui comprend notamment une structure, des procédures et des équipements de sécurité disponibles et en nombre suffisant, une communication régulière en SST, l’encouragement des employés et leur mobilisation à la prise en charge de la SST, des indicateurs de performance utiles et connus, un mécanisme de déclaration des incidents et des accidents, de l’enseignement adéquat en SST intégré à la formation à la tâche, une procédure d’accueil et de supervision des nouveaux employés ainsi que le respect des règles et des procédures.

• Les facteurs contributifs externes peuvent influer sur la culture de prévention. Entre autres, les obligations contractuelles peuvent inciter une organisation à hausser son niveau et ses objectifs de santé et de sécurité, sous peine de perdre des contrats ou des partenaires d’affaires. De la même manière, certains standards de l’industrie, les législations et les réglementations sont susceptibles d’avoir un impact positif sur la conformité à ces normes pour les entreprises soumises à ces obligations.

(Laroche et al, 2013)

e) Selon vous, en quoi la culture de prévention d’une organisation peut-elle améliorer le bilan SST?

Une culture de prévention améliore le bilan SST, car, lorsqu’elle est intégrée, l’ensemble des personnes travaillant dans une entreprise (des travailleurs jusqu’à la haute direction) sont sensibilisé et conscient de l’existence des risques reliés aux tâches à exécuter. Ils sont donc plus conscientisés et disposés à travailler conjointement afin d’identifier les risques, de rechercher des pistes de solutions et de mettre en place les moyens et les ressources nécessaires afin d’éliminer le ou les risques et si cela demeure impossible, trouver des moyens alternatifs de protection pour les travailleurs, et ce, dans le seul but de protéger l’intégrité physique ou psychologique de ceux-ci.

f) Démontrez l’importance d’impliquer les travailleurs dans le développement d’une culture de prévention.

Les travailleurs sont des facteurs contributifs humains principaux dans le développement d’une culture de prévention et leur implication est très importante, ce sont eux qui sont le plus souvent exposés aux risques d’accident. Chaque organisation doit permettre aux travailleurs de participer de façon indirecte ou directe à cette démarche, les travailleurs doivent se sentir impliqués. S’ils n’adhèrent pas à cette culture, il sera difficile de mettre en œuvre les améliorations et ainsi obtenir les résultats escomptés, et ce, pour toutes les interventions préventives et correctives. Par exemple, si dans une entreprise, la solution retenue pour assurer la sécurité des travailleurs est de mettre un dispositif en place sur la courroie, qui fait en sorte d’ajouter une étape et ainsi ralentir leur cadence de travail et qu’aucune information ne leur a été donnée, il sera très difficile de faire adopter cette nouvelle étape, qui ajoute plus de temps, par l’ensemble des travailleurs. Par contre, si l’intervenant SST à dès le début de son inspection, sensibilisé et responsabilisé les travailleurs à l’importance de cette étape supplémentaire, il sera plus facile de convaincre les travailleurs de le faire.

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