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Comportement humain TN1

Étude de cas : Comportement humain TN1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  4 095 Mots (17 Pages)  •  562 Vues

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Résumé des faits:

Cette étude de cas se base sur l’expérience vécue par Mme Angelina Garza, américaine d’origine mexicaine, employée du bureau des ressources humaines de la multinationale

Américaine USMed.

Mme Garza occupait une double fonction chez USMed. Elle a travaillé pendant 10 ans au service des ressources humaines dans la ville frontalière de Tijuana (ville mexicaine frontalière située à environ 25km au Sud de San Diego, Californie) pour la compagnie USMed dans une de ces usines appelés maquiladoras. Les maquiladoras sont des zones de traitement à l’exportation hors taxes autrement connue comme « des installations d’assemblage ou de fabrication située au Mexique et qui fonctionne à partir d’intrants importés de l’étranger » i. Mme Garza était aussi responsable des ressources humaines pour une petite unité administrative se trouvant à Chula Vista (municipalité du comté de San Diego, Sud de la Californie). Dans son résumé, elle nous parle de la difficulté qu’elle a rencontrée à bien faire son travail, dû au manque de communications interne entre différents responsables des ressources humaines de son entreprise. Elle accuse aussi USMed de fermer les yeux sur le concept de diversité, et de bonne gestion des ressources humaines. Mme Garcia s’est heurtée à un mur culturel, un mur de préjugés, des stéréotypes, d’incompréhensions, et surtout de méfiances lors de son séjour du coté mexicain, malgré ses origines mexicaines. Elle nous dit que les relations étaient pratiquement inexistantes entre elle et les autres cadres des ressources humaines chez USMed. Elle a connu une adaptation difficile au Mexique. Ses idées de rapprochements entre entités mexicaine et américaine ont été repoussées. Pourtant son mandat était de trouver des solutions pour faire disparaitre les malentendus et les problèmes. Il lui a fallu un cadre d’adaptation, une période de transition pas facile à vivre. Elle a réussi à comprendre son environnement de travail tant sur le plan socioculturel et socioéconomique que professionnel. Elle nous explique aussi les différences liées au sexe dans la société mexicaine, l’évolution du marché du travail dans les maquiladoras qui ont été créés pour favoriser l’essor industriel des pays en voie développement, attirer l’investissement et le savoir-faire étranger et aussi stimuler l’économie de ces paysii. Elle parle aussi de l’évolution qu’il y a eu en

20 ans, notamment avec la formation et la qualification des travailleurs mexicains.

Identification du problème:

Mme Garza rencontre plusieurs problèmes. Le premier problème est d’ordre culturel, ici l’aspect culturel joue un grand rôle dans le sens ou deux modes de fonctionnement bien distincts, et deux cultures bien différentes entrent en conflits d’intérêts. La culture américaine est bien différente de la culture mexicaine et il va de soi que la conception du marché du travail n’est pas la même non plus. USMed impose une dynamique de travail basée sur son modèle américain alors que dans ce cas-ci on parle d’une production au Mexique avec des employés mexicains. L’entreprise n’emploie aucunes intelligence culturelle, c'est-à-dire « reconnaitre et comprendre les traits propres à une culture et d’agir efficacement en situation interculturelle »iii. Ce problème lié à la culture va aussi engendrer d’autres types de problèmes comme le comportement organisationnel, la diversité, les valeurs, les caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques, l’origine ethnoculturelle, les stéréotypes et préjugés et surtout un manque de communication.

 Il n’y a pas eu de recherche de comportement des groupes d’employés en vue de favoriser la productivité et la satisfaction des employés mexicain. Mme Garza nous dit que UsMed n’a aucune politique de gestion des ressources humaines ni encore moins de la diversité. Au contraire la menace de congédiement est brandie en cas de non productivité.

Les mexicains ont des valeurs dont les racines provenaient des conditions sociales. Il y a une différence très marquée entre les hommes et les femmes au Mexique. Les femmes sont méprisées à cause de leur sexeiv. Les hommes ont tendance à vouloir imposer leurs lois et voient d’un mauvais œil le fait de recevoir un ordre venant d’une femme.

Pour Mme Garza, les gens croient que le fait d’être d’origine mexicaine, la prépare forcément à travailler avec les mexicains de souche. Or même avec les femmes mexicaines il existait une sorte de distance et de méfiance, surtout que les mexicaines pensaient qu’elle était là pour leur voler leur emploi.

Mme Garza nous raconte qu’il y a une grande différence dans la répartition des tâches au sein du groupe mexicain. Elle se retrouve seule femme dans un environnement dominé par les hommes.

Identification des causes des problèmes

Nous allons maintenant faire un focus sur les causes des différents problèmes.

La culture :

« La culture est un ensemble complexe qui inclut savoirs, croyances, arts, positions morales, droits, coutumes et toutes autres capacités et habitudes acquis par un être humain en tant que membre d’une société. »v

La culture est un élément qui doit être pris en compte dans le comportement organisationnel. Le choc culturel subi par Mme Garza fut rude.

Elle s’est vite retrouvée entre deux chaises. Même étant d’origine mexicaine, c’est plus avec la culture américaine et un modèle de travail américain qu’elle fonctionne. Elle se retrouve vite incomprise et jugée comme le reste des américains par les mexicains, et considérée comme « une mexicaine » à cause de ses origines par son employeur et ses collègues américains. Elle a cru que cela aurait été facile pour elle de travailler au Mexique, mais elle se trompait. Dans la culture mexicaine, les hommes ont une prédominance sur les femmes et cela elle l’apprend à ses dépens. Les femmes sont méprisées dans l’environnement de travail. Seul son statut d’américaine lui a permis de travailler dans un milieu dominé par le sexe masculin. La société mexicaine est très fortement dominée par les hommes, qui ont les plus fortes rémunérations. Dans la culture mexicaine, l’homme est considéré comme le pilier de la famille c'est-à-dire celui qui travaille et ramène des sous et la femme comme la mère de famille qui s’occupe des enfants et de la maison. Cette philosophie s’est donc reportée dans le cadre du travail, ou le machisme règne. USMed n’a pas tenu compte ici de l’aspect culturel pour faire ses choix d’entreprise au Mexique.

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