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Benjamin Constant

Étude de cas : Benjamin Constant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2012  •  Étude de cas  •  413 Mots (2 Pages)  •  1 292 Vues

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Benjamin Constant, le « maître d'école de la liberté », est issu d'une famille de Huguenots, établie en Suisse. En 1794, il fait la connaissance de Germaine de Staël (femme de lettres et fille de Jacques Necker, ancien contrôleur général des Finances de Louis XVI). Opposant dès 1800 à Bonaparte, il participe aux rencontres du Groupe de Coppet, organisées par Mme de Staël, où les discussions concernent aussi bien les questions d'esthétique littéraire que l'élaboration d'une opposition libérale au régime napoléonien. Entre 1800 et 1802, il siège au Tribunat. Il poursuit de front une carrière littéraire et de pamphlétaire politique.

Au moment des Cent-Jours, en 1815, Constant espère brièvement que Bonaparte acceptera ses vues constitutionnelles. C'est la raison pour laquelle il rédige l'« Acte additionnel aux constitutions de l'Empire »[1]. Dans ses Mémoires sur les Cent-Jours, l'écrivain se justifiera en écrivant qu'il désirait « élever le plus de barrières possible contre l'autorité d'un homme » et admettra s'être fourvoyé. Sous la Restauration, il poursuivra son combat contre le despotisme politique et sera élu député de la Sarthe en 1819. Il se distinguera notamment en dénonçant la traite des Noirs. Favorable à la Monarchie de Juillet, il est nommé le 30 août 1830 président de la commission chargée de réformer le Conseil d'État, mais il n'aura pas le temps de mener à bien sa tâche, car il meurt le 8 décembre de la même année. Lors de ses funérailles, une foule importante viendra lui rendre hommage.

La correspondance entre acte juste et acte productif, entre injustice et destruction, explique que l'économiste compétent qui n'est pas libéral est un cynique, ou alors déteste ses semblables. Elle peut aussi expliquer pourquoi la plupart des libéraux sont économistes : il est vrai que tout grand philosophe qui a su réfléchir aux notions de création, de violence, de destruction, de consentement, de responsabilité, est capable de retrouver la propriété naturelle comme critère ultime de justice ; cependant, tout philosophe n'est pas assez grand pour cela, et c'est au moins le cas de tous ceux qui sont tombés dans les pièges de la sophistique étatiste, parce qu'elle leur présentait une causalité sociale fausse qu'ils n'avaient pas appris, comme ils l'auraient dû, à démasquer comme telle — un exemple en est la "Doctrine sociale de l'Église", dont les inventeurs ont postulé des relations causales qui n'existent pas tout en en méconnaissaient d'autres qui, elles, existent. De sorte que, dans la pratique, la plupart des gens deviennent libéraux en apprenant la science économique.

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