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La cigarette électronique

Dissertation : La cigarette électronique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Octobre 2017  •  Dissertation  •  2 159 Mots (9 Pages)  •  780 Vues

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SECTION I

LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE

La consommation controversée que j’ai choisie est celle de la cigarette électronique. Ce produit, inventé par un entrepreneur chinois, Hon Lik, est sur le marché québécois depuis environ 5 ans. Sa particularité provient du fait que ces e-cigarettes ne brûlent pas du tabac par combustion, comme traditionnellement, mais plutôt qu’elle chauffe une substance, nommée e-liquide, transformé en vapeur que l’on inhale. Ce produit révolutionnaire avait pour but premier d’aider les fumeurs dans leur sevrage tabagique. En éliminant toutes les substances nocives provenant de la fumée, l’e-cigarette permet au fumeur de diminuer progressivement la nicotine qu’il consomme sans toutefois exclure complètement le plaisir associé à fumer.

D’ailleurs, les grandes compagnies ont su flairée tout le potentiel commercial de la cigarette électronique. On la retrouve donc sous plusieurs formats, différents modèles, rechargeables ou jetables. Les distributeurs ont fait de cet article de fumeur un produit attrayant et indispensable.  Même le e-liquide, nécessaire à sa consommation, est disponibles en un nombre infini de saveurs afin d’atteindre le plus d’utilisateur possible. Sa popularité grandissante est expliquée par la personnalisation du produit. De cette manière, les entreprises peuvent rejoindre un plus grand bassin de futurs consommateurs c’est-à-dire qu’elles répondent aux désirs et aux besoins d’un plus grand nombre de clientèles cibles. Par exemple, les différentes saveurs associées au e-liquide sans nicotine et les couleurs tendances vont  attirer davantage les jeunes tandis que les modèles plus neutre contenant de la nicotine vont être apprécié des fumeurs traditionnels. Les prix sont aussi très large ce qui permet d’atteindre plus d’une classe sociale.

En plus de répondre aux désirs du client, la personnalisation  du produit établit une relation qui lie l’utilisateur à celui-ci. On peut penser à un fumeur de cigarette conventionnelle qui achète une e-cigarette. L’attachement nostalgique et l’interdépendance sont deux types de relations qui le relieront au produit. Celui-ci retrouvera le plaisir qu’il avait de fumer ainsi que l’utilisation quotidienne qu’il en faisait. Cela nous permet de comprendre la croissance si rapide du nombre de consommateurs.

Cette vague d’engouement, pour les cigarettes électroniques, a développé, en quelque sorte la «culture du vapotage». Certains termes, propre à la consommation de celle-ci, en sont découlés et ont même été ajoutés dans les dictionnaires en 2015. On parle notamment du verbe vapoter, du consommateur comme étant un vapoteur et de l’utilisation d’une vapoteuse. Au fil des années, la cigarette électronique devient un accessoire de mode incontournable. Mondialement, les ventes de ce produit ont totalisé 3,5 milliards de dollars US en 2013 et devraient atteindre 51 milliard en 2030 selon Euromonitor International. [1] 

Avec son entrée récente et son marché florissant, la cigarette électronique amène des questionnements et des enjeux sociaux important. Les impacts sur la santé, les réglementations relatives à sa production et son utilisation ainsi que le marketing fait par les compagnies sont ceux qui reviennent le plus souvent. Il n’y a pas encore beaucoup d’études sur laquelle les institutions québécoises peuvent se baser pour prendre position. L’encadrement relatif à ce produit est aussi en développement ce qui amène beaucoup de controverse face à sa commercialisation. L’éthique de certaines entreprises concernant la vente de ce produit est aussi polémique.  Les publicités produites par les compagnies sont critiqués et les avis des spécialistes de la santé diffèrent. On peut facilement remarquer dans les médias les opinions différentes face à ce produit.

CIGARETTE ÉLECTRONIQUE : «LE REMÈDE» POUR CESSER DE FUMER, LE SOLEIL

Le journaliste Pierre Pelchat, a écrit cet article dans Le Soleil, sur la position favorable à la consommation de la cigarette électronique du médecin français, Philippe Presles. Le Dr Presles affirme que ce produit révolutionnera les anciennes méthodes consacrées à l’arrêt tabagique.

Dans cet article, il fait la promotion de son livre dans lequel il dément les préjugés face à la e-cigarette en plus d’argumenter sur les positions et mise en garde de Santé Canada. D’ailleurs, pour soutenir ses dires, la préface du livre est écrite par le Dr Juneau qui est cardiologue à l’Institut de cardiologie à Montréal.

 Dans ces propos livré au journaliste, le Dr Presles atteste qu’il est normal d’avoir des appréhensions face à la cigarette électronique puisque nous sommes dans une ère de contestation contre la cigarette traditionnelle. Il dit également qu’avec le temps, la hausse des résultats positifs, dans le cadre d’un sevrage tabagique, convaincra les gens des bienfaits de l’utilisation de la cigarette électronique. Le Dr Presles amène cela en expliquant que les e-cigarettes n’utilisent pas la combustion de tabac pour créer de la fumée et c’est celle-ci qui rend la cigarette conventionnelle si dangereuse pour le consommateur et il rajoute que le e-liquide, lui, est sans danger.

 Il prédit même que dans la prochaine décennie, tout les grands cigarettiers de monde prendront place sur le marché de la cigarette électronique.  Il termine en conseillant à ceux qui voudraient se procurer une e-cigarette de bien s’informer avant car aucune règlementation n’est en vigueur au Canada.

LES CIGARETTES ÉLECTRONIQUES DANGEUREUSES POUR LA SANTÉ, LE JOURNAL DE MONTRÉAL

Dans cet article publié par le Journal de Montréal, on démontre une position défavorable à la consommation de la cigarette électronique en révélant les résultats d’une étude américaine. Les dangers pour la santé sont mis de l’avant.

Cette étude dirigée par le Dr Jessica Wang-Rodriquez, établit des liens entre la consommation de la cigarette électronique et des produits chimiques, contenus dans 75% des liquides testés, qui serait liés à des maladies respiratoires chroniques. Celle-ci atteste même que consommer la cigarette électronique n’est pas moins dangereux que fumer la cigarette conventionnelle. Le Dr Wang-Rodriquez affirme que les études antérieurs avaient déjà prouvé les dommages que pouvait causé la nicotine mais que cette recherche à amener sur la table d’autres constant lié à de nouvelles composantes jamais identifier auparavant.

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