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Correction histoire

Étude de cas : Correction histoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2020  •  Étude de cas  •  473 Mots (2 Pages)  •  399 Vues

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➡➡Réponses aux questions

1. Selon Jacques Roux, la Révolution est confrontée à plusieurs types d’ennemis qui doivent tous être réprimés.

Il y a d’abord les royalistes qui, dans certaines régions françaises ou depuis l’étranger, combattent en vue d’une restauration de la monarchie.

Il y a ensuite tous ceux qui ont pris part à la « coalition fédérative », autrement dit ceux qui, en province, ont protesté contre l’élimination

des Girondins de la Convention.

Les ennemis de la Révolution tels que Jacques Roux les définit peuvent donc tout

aussi bien être des contre-révolutionnaires que des révolutionnaires trop timorés à son goût.

2. Pour Desmoulins, la politique de Terreur est inutile car les véritables ennemis de la Révolution, ceux qui sont les plus dangereux, ont émigré et sont donc hors de portée de la justice révolutionnaire. Ceux qui sont restés en France sont soit faibles, soit lâches, donc nullement dangereux.

S’en prendre à eux est donc non seulement inutile mais dangereux, car en en faisant de martyrs, on ne peut que susciter des vocations contre-révolutionnaires

et ternir l’image des révolutionnaires.

3. À gauche de l’image, un citoyen se présente en famille devant les membres du comité de surveillance révolutionnaire de sa commune, installés derrière la table.

Il leur présente des documents officiels et ceux-ci procèdent à des vérifications à son propos afin de s’assurer qu’il n’est pas coupable d’actes contre révolutionnaires.

Des hommes armés de piques et coiffés de bonnets phrygiens sont présents dans la salle, prêt à interpeller une éventuelle personne déclarée suspecte. On imagine donc l’atmosphère de crainte, voire de terreur, qui règne dans la pièce.

4. L’auteur de cette gravure caricaturale présente le gouvernement de Robespierre comme une suite ininterrompue d’exécutions qui finit par tourner à l’absurde : après avoir fait guillotiner les clercs, les nobles, les parlementaires

et le peuple, c’est le bourreau lui-même qui s’auto-inflige la peine capitale. Robespierre règne donc désormais seul, mais sur un monde dépeuplé.

5. Selon Tallien, la « Terreur » résulte de la volonté d’un homme, qu’il ne nomme pas mais dont on devine aisément qu’il s’agit de Robespierre, d’accaparer tous les pouvoirs. Pour ce faire, il lui faut faire planer la peur sur

ceux qui l’entourent et éliminer ceux qui s’opposent à lui. Il l’accuse d’avoir ainsi tenté de rétablir une forme de monarchie et donc d’avoir été un contre-révolutionnaire grimé en révolutionnaire jusqu’au-boutiste.

6. Les mesures exceptionnelles adoptées à partir de 1793 pour défendre la Révolution, qualifiées de « Terreur » par leurs détracteurs, ont suscité de nombreuses contestations.

Pour les uns, c’est leur efficacité qui est en question. Certes, il peut être utile de réprimer les ennemis de la Révolution, mais ceux qui mériteraient d’être ainsi

sanctionnés ont déjà fui, et ceux qui le seront risquent de servir de boucs-émissaires.

Surtout, c’est

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