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Correction : contrôle d’histoire.

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Par   •  3 Mars 2018  •  Étude de cas  •  586 Mots (3 Pages)  •  610 Vues

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Correction : contrôle d’histoire.

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        Les deux documents présentés permettent d’étudier les mémoires mise en place au lendemain de la guerre. Le premier document est extrait d’une revue gaulliste « L’Etincelle » sorti en 1947, et le deuxième document est une affiche anonyme de 1945 à la gloire de Charles de Gaulle.

        On observe, grâce au premier document, un conflit de mémoire. En effet, d’après le titre on a la « mémoire gaulliste » contre la « mémoire communiste ». La mémoire de De Gaulle, c’est-à-dire la mémoire d’une France résistante, d’une France qui n’a pas collaboré contre la mémoire du parti communiste, le parti qui aurait combattu pour la France, le parti des « 75000 fusillés ». En vérité, on sait que ces deux mémoires sont basés sur des mensonges. En France, seulement 3 à 5% des français étaient résistants, certains collaboraient mais la grande majorité étaient dans l’attente : dire que tous les français résistaient est un mensonge. La mémoire du parti communiste est également une escroquerie, le parti a usé de propagande afin de faire oublier aux français le pacte des soviétiques avec les allemands (pacte de non-agression germano-soviétique) et ça le texte le montre « il a fallu attendre jusqu’en 1941 […] pour que le Parti communiste abandonne sa politique de neutralité envers l’Allemagne nazie ». Le parti communiste se montre, dès lors, résistant, un parti qui peut être désormais assimilé aux nationalistes, un parti qui se bat pour la France. En avançant dans le texte le conflit se montre plus intense, on accuse le parti communiste d’user de « tactique dans la marche à la dictature », on peut supposer une accusation envers les idéologies bolchéviques comme impérialiste et donc similaire aux occupants. Le texte culte à la Résistance mais celle de De Gaulle.

Le Résistancialisme est ancré dans la mémoire de 45. En effet, l’affiche présentée montre De Gaulle qui est le seul personnage, portant le drapeau français. Vêtu de sa tenue militaire, il se tient debout sur les dommages causés par la guerre. On observe également la double croix (symbole de la Résistance) ainsi que la date du 18 Juin. Cette affiche est riche en informations. De Gaulle est assimilé à la Résistance et à la France. Il est le personnage centrale de la guerre, c’est celui qui porte la gloire (« L’Histoire de Vichy » R. Aron) qui s’est battu pour les français, d’après la thèse officielle des années 60. Cette idée est reprise dans le texte lorsque l’on parle de « France combattante » qui équivaut à la Résistance et lorsque l’on cite le « général de Gaulle » montré comme un héros. Ces mémoires, qu’elles soient gaullistes ou communistes mènent à penser que toute la France a résisté, on essaie d’oublier Vichy ainsi que le génocide. On décide de ne pas en parler. Ces mémoires oubliées sont liées généralement à un traumatisme.

Après-guerre, on décide de mettre certaines mémoires de côté (certaines mémoires sont donc mises de côté après-guerre). On fait comme si Vichy n’avait jamais existé, « on ferme la parenthèse » et on essaie de passer à autre chose. Par manipulation ou par traumatisme, certains épisodes de l’histoire sont mis de côté. Il y a peu de témoignages puisque beaucoup ont honte ou peur. En exemple, les juifs ayant vécu l’expérience des camps ont une crainte énorme que l’ennemi revienne. Il y a également la pensée que « l’expérience est indicible ».

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