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Relation internationale

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Par   •  24 Février 2021  •  Cours  •  4 370 Mots (18 Pages)  •  393 Vues

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Les relations internationales correspondent à l’ensemble des liens et rapports entretenu par les acteurs capables d’agir au-delà de la sphère publique.

Première partie : L’incarnation des relations internationales contemporaines

Rôle primordial pour réguler l’usage d’internet, lutter contre le réchauffage climatique …

En somme, plusieurs types d’acteurs dans les relations internationales c'est-à-dire plusieurs entités qui agissent au-delà de leur sphère étatique. Pour autant il y a une différence de degré ou de nature entre ceux qui orientent la politique mondiale et ceux qui font les grands événements internationaux. On peut classifier trois types d’acteurs des RI :

- Distinguer selon leur statut. Statut juridique : une personnalité avec des droits et des devoirs qui sont reconnus par le droit international qui font bénéficier de la personnalité juridique.

- Leurs moyens d’actions

- Leurs engagements

. Les premiers sont dits publics, statutaires, organiques; ceux dont l’existence ou la puissance sont canalisés par un statut juridique international, leur importance historique et pratique se distingue par le fait qu’on leur ait attribué un statut international = les États et les organisations internationaux (Acteurs principaux ; c’est autour d’eux que le monde s’organise). Ces deux entités ont un statut en droit international.

. D’autres acteurs ; les acteurs dits privés (secondaires) qui recherchent à l’international soit des profits comme les entreprises multinationales, soit la défense d’une cause comme les organisations non gouvernementales (ONG) = pas de statut en droit international mais qui agissent néanmoins dans le monde, mènent des relations économiques, ont un impact dans la structure des RI, ont des actions humanitaires… Ils façonnent à leur niveau les RI. ONG but non lucratif, entreprises but lucratif. Pas vraiment de statut, on ne leur reconnait pas, en droit international, la personnalité juridique propre qu’on reconnait aux acteurs publics.

. Enfin, dernière catégorie d’acteurs, les acteurs dit clandestins ou subversifs, ceux qui veulent agir à l’international mais contre les règles, ceux qui leur but est parfois de vouloir faire disparaitre un certain nombre d’États, ceux qui perturbent par leur actions la paix internationale… : Les groupes criminels (certains gangs impliqués dans des trafics qui engendrent donc de l’instabilité, qui pèsent dans les RI) et les groupes terroristes comme Daech, Al Qaida… ( ils visent ici à agir contre un ordre au service d’une idéologie). Ils contribuent à faire les RI telles qu’elles sont aujourd’hui. Ils agissent dans l’ombre. Ne sont pas nocifs pour toutes les populations mais pour les RI oui, car ne respectent pas les règles et créent de la violence (défendre une idéologie disqualifiée, activités criminelles…).

Remarque : Groupe islamique n’est pas un acteur totalement disqualifié par certaines populations d’Iraq et de Syrie. De plus, certains peuvent se comporter selon les caractéristiques des autres (ils peuvent être à la marge, ex : État qui vends des armes illégalement).

Il y a un certain nombre d’acteurs publics qui sont bienveillants en vers les acteurs clandestins car ils servent leurs intérêts. Il peut aussi il y avoir un certain nombre d’acteurs privés qui peuvent se comporter comme des groupes criminels.

Titre 1 : les acteurs dits publlics

Ce genre de renvoi qu’à deux acteurs :

L’état et les organisations internationaux = seuls sujets du droit international. Il faut, cependant, bien les distinguer : un acteur principal = l’état (sujet originaire ; son existence ne dépend pas d’un acte, d’une convention, d’une constitution, elle dépend de la réunion de certains faits, de l’observation de sa constance de terrain, c’est la seule entité souveraine capable de soumettre juridiquement et politiquement des espaces et des homes) et acteur dérivé = l’organisation international (sont plus nombreuses que les États, environ entre 250 et 300 OI vs. un peu moins de 200 états mais ne sont pas fondés sur des faits mais sur un acte juridique ; un traité constitutif).

Ce qui distingue les OI et les États sont d’abord leur base d’existence ; OI démarche positive, acte juridique vs. État des faits.   De plus, l’état est souverain contrairement à un OI qui ne dessert qu’un but particulier. En réalité, les OI sont des sujets dérivés car les États créent les OI.

Exemple : La France est un état souverain qui a pleinement compétence sur son espace et ses ressortissants, l’ONU est une organisation internationale crée par un traité (Chartre de San Francisco 1945, produit de la volonté d’un certain nombre d’États) et qui a pour but de garantir la paix internationale.

Les OI sont des créatures étatiques. Elles sont instituées par des États.

Chapitre 1 : Les États

L’état une définition, une qualité recherchée, une réalité plurielle :  

L’état, une définition : on considère traditionnellement que l’état est une organisation politique qui résulte de la fixation sur un territoire d’un groupe humain qui entend s’administrer lui-même. L’existence d’un État témoigne, en général, qu’une collectivité a pu suffisamment se développer, se déployer pour former un premier ordre en son sein et réguler les tensions et les conflits propres à la vie sociale. L’état est la garantie contre un chaos global, c’est vouloir se doter de son propre ordre.

L’état, une qualité recherchée : c’est encore aujourd’hui, une forme d’existence centrale bien qu’il y ait d’autres projets comme des civilisations, des provinces… et des projets juridiques comme l’ONU.

(4x plus d’état en 2021 qu’en 1914). Toutes les collectivités qui veulent peser dans les RI cherchent à être juridiquement qualifiés d’États et politiquement considérés comme tels pour bénéficier des droits associés au statut d’état. La qualité d’état est aussi un bouclier dans les RI.

L’état, une réalité plurielle : le statut d’état sur le papier en droit c’est le même pour tous. Tous les états sont juridiquement égaux et souverains (même droits, ex : respect des frontières, immunités…). Aujourd’hui un peu moins de 200 entités bénéficient de ce statut d’état (193 États sont aujourd’hui membres, à ce titre, de l’ONU). Néanmoins, il y a un certain nombre d’entités qui ne sont pas membres de l’ONU mais qui sont quand même des États (certains se sont opposés à leur entrée dans l’organisation comme Taiwan, la Palestine qui a un statut à l’ONU mais pas d’état-partie, le Kosovo…) = Difficile de savoir précisément combien d’États il y a.

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