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Le Droit et les autres systèmes normatifs

Dissertation : Le Droit et les autres systèmes normatifs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Septembre 2019  •  Dissertation  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  1 384 Vues

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Séance de TD1 : le Droit et les autres systèmes normatifs

2e partie : Dissertation : Religion et Droit, entre indifférence et liaisons dangereuses

        Ce sujet va nous permettre de nous intéresser à la relation bien particulière que partagent le droit et la religion.

 D’un point de vue historique, la laïcité en France est récente (révolution 1792, instruction laïque 1880, loi 1905). Auparavant, l’Eglise tenait une place prépondérante au sein même des organes de l’Etat. Dans un nombre considérable d’Etats, cela reste encore le cas.

 Nous verrons plus en détails les implications que cela peut avoir sur l’organisation même de la norme juridique dans un Etat de Droit.

 Intéressons-nous maintenant aux deux concepts dont il est question :

_ Religion : système de croyances au sein d’une communauté. Etymologiquement, le mot nous vient de « religio » que Cicéron définit comme « le fait de s’occuper d’une nature supérieure et divin, et de lui rendre culte ».

_ Droit : l’ensemble des règles des régissent les rapports entre les membres d’une société.

Ces deux concepts, bien que proches, font s’opposer communauté et société.

La religion est donc un fait basé sur une croyance, là où le droit est un système normatif.

On s’attardera dans ce sujet sur les domaines couverts, ou non, par la pensée religieuse et sa possible interaction avec la règle de droit en vigueur. Dans un premier temps, nous tâcherons de définir les termes du sujet, ainsi que l’opposition communauté/société mise en avant ci-dessus, puis, nous développerons le sujet en donnant des exemples d’interaction entre domaine religieux et domaine juridique, suivi d’exemples de l’absence de préceptes religieux en place dans d’autres domaines.

  I] Définitions des termes et concepts

         A/ Les termes :

     

     → Religion : système de croyance au sein d’une communauté. Ne dispose pas de pouvoir de contrainte à proprement parlé. Un chef spirituel peut décider de punir un manquement à un précepte religieux. En général, l’individu règle ses comptes avec l’entité en laquelle il croit. C’est une démarche personnelle. La morale religieuse vise à la perfection de l’individu. Par cet aspect on peut lui trouver un caractère égoïste, mais en élevant la personne à une meilleure version d’elle-même, la religion peut apporter quelque chose pour l’intérêt général.

     → Droit : c’est l’ensemble des règles qui régissent les rapports entre individu d’une société. Le droit dispose d’un pouvoir de coercition. En cas d’atteinte à la loi, l’Etat peut imposer des contraintes (réparations, punitions) aux contrevenants. La loi est écrite par le législateur puis voté par des élus du peuple. En ce sens elle est démocratique, libre d’une pensée unique, lui permettant d’être la plus équitable possible. Le droit agit pour le bien commun, il cherche à accroître l’ordre.

     

         B/ Opposition communauté/société :

     La communauté représente une partie de la population au sein de l’ensemble de la société (= ensemble des individus, de nationalité ou étrangers, se pliant à la règle de loi en vigueur sur le territoire).D’un point de vue mathématique, la société contient toutes les communautés.

Le droit fait passer l’intérêt général au-dessus du reste. En ce sens il est altruiste. Tout le monde est égal en droit. Il se veut le plus juste pour l’ensemble de la population. En opposition la sphère religieuse à un champ d’action plus restreint.

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