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La publicité

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Par   •  6 Août 2020  •  Cours  •  614 Mots (3 Pages)  •  478 Vues

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La publicité

En premier lieu, la publicité de la Banque Laurentienne dégage deux codes psychologiques de la communication persuasive. Tout d’abord, le code moral valorise l’objet en le moralisant. En effet, par la surprise dégagée de la fillette, être encore locataire est hors normes et la solution à ce problème est évidemment l’hypothèque. La publicité incite ainsi qu’être locataire est quelque chose de négatif et qu’il faudrait plutôt être propriétaire pour être bien vu. Ensuite, le code de l’ego est aussi utilisé. En effet, même une fillette, qui n’y connaît rien en finance, juge et est outré par le fait que le lecteur est locataire. De cette façon le lecteur se sent juger et il se croit obligé de devenir propriétaire en hypothéquant. Le fait d’être locataire étant négatif selon la réaction de la fillette et le slogan, le lecteur croit alors qu’il a besoin d’être propriétaire, il y voit une liberté attribuée à sa propre liberté financière. Ainsi, les deux codes psychologiques sont interconnectés mais le code moral prédomine. En effet, la publicité insiste sur la norme de la société et juge ceux qui n’adhèrent pas à cette norme et style de vie.

En deuxième lieu, l’analyse de la publicité révèle plusieurs tactiques employées par l’agence publicitaire. L’élément le plus frappant est la fillette, qui est en gros-plan au centre de la publicité. L’utilisation des enfants dans la publicité est très efficace puisqu’elle atteint une corde sensible du lecteur. De plus, dans ce cas-ci, l’enfant est utilisé dans le contexte de la finance, un domaine considéré compliqué et réservé aux grands. Toutefois, même une fillette est capable de porter un jugement sur le lecteur qui est encore locataire. Cela humanise la finance et donne l’impression que celle-ci est moins compliquée que l’on le croit. Le lecteur locataire se sent ainsi complètement visé et se pose des questions sur sa situation : « C’est vrai, je suis encore locataire. Ce n’est pas normal alors je devrais hypothéquer pour enfin devenir propriétaire, comme tout le monde. ». La publicité est très minimaliste ce qui augmente son efficacité. Le logo jaune de la banque attire l’attention du lecteur dû au contraste de couleur avec la publicité presque entière dans les teintes de bleu. La surprise de la fillette transmet la majorité du message et il est facile de comprendre ce que la publicité insinue.

En troisième lieu, on cherche à toucher les cordes sensibles du lecteur québécois. Comme énoncé plus haut, la présence d’une fillette atteint l’une de ses cordes qui provient de la racine latine du peuple. La racine nord-américaine est aussi exploitée en favorisant la super-consommation et la recherche du confort. En effet, être propriétaire semble être la meilleure option puisque tout le monde sensé semble être propriétaire. Cela force le lecteur à dépenser pour quelque chose qu’il croit meilleur et plus confortable que ce qu’il possède présentement.

En quatrième lieu, les couleurs sont fortement utilisées pour leur signification dans cette publicité. En effet, la publicité est presque monochrome et utilise presque exclusivement des teintes de bleu. Le logo de la banque est la seule présence de couleurs chaudes ce qui crée un contraste et met de l’emphase sur le nom de

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