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Introduction de Philosophie sur le sujet : "Peut-on promettre le bonheur?"

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Par   •  7 Octobre 2019  •  Dissertation  •  392 Mots (2 Pages)  •  3 095 Vues

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INTRODUCTION

        «  Paix et tranquillité, voilà le bonheur ». Ce proverbe chinois montre que, pour certains, le bonheur est un état d’apaisement et que l’on cherche toujours à se promettre une meilleure condition, une meilleure vie. De ce fait, le bonheur est un état de plénitude et de satisfaction durable dans le temps, par opposition au plaisir éphémère. Le mot bonheur est composé de bon, le contraire de mauvais. Heur vient du latin augurium, « présage tiré de l’observation du vol des oiseaux », qui a aussi donné le mot augure. L’heur, initialement, désigne un présage, qu’il soit bon ou mauvais. Le bon heur, en deux mots, c’est donc le bon augure, le signe favorable. Le premier sens de bonheur, en un mot, est donc « chance ». Nous avons également le verbe promettre, du latin promittere, se définissant comme étant pactiser avec quelqu’un, s’engager à, contractualiser. Puis, dans le sujet, le verbe pouvoir est un terme polysémique. En effet, il peut être du sens de la capacité, de la demande d’autorisation ou de la possibilité. Le pronom personnel indéfini « on » désigne tout le monde, c’est-à-dire le politique, la religion et les autres. De surcroît, le bonheur peut-il être promis, a-t-il le droit d’être promis et est-il possible d’être promis ? Généralement, on ne cesse de se promettre le bonheur. Pourtant, comme le dit Kant, « L’homme ne peut se faire un concept sûr de cette somme de satisfaction qu’il appelle le bonheur ». En effet, la promesse étant inscrite dans une futurition, il n’est pas possible de promettre le bonheur, qui est un absolu et qui n’est donc pas éphémère, comme pourrait le penser la majorité des personnes.  Partant de ce fait, a-t-on le droit de promettre le bonheur aux autres ainsi qu’à nous-mêmes ? Dans ce devoir, nous soutiendrons l’idée que oui, il est facile de promettre le bonheur, avec, par exemple, les nombreuses promesses que nous faisons « en l’air », mais que cela est en réalité impossible puisque nous ne pouvons prévoir quelque chose qui s’inscrit dans le futur. Ainsi, nous verrons donc en premier lieu que, d’après la doxa, on se promet de manière insouciante le bonheur, mais qu’il est impossible de promettre celui-ci. Nous terminerons avec les différentes solutions qui permettent de résoudre ce paradoxe.

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