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Commentaire composé, les liaisons dangereuse, la princesse de clèves et du voyage de bougainville

Dissertation : Commentaire composé, les liaisons dangereuse, la princesse de clèves et du voyage de bougainville. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2021  •  Dissertation  •  2 609 Mots (11 Pages)  •  1 037 Vues

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ORAL BLANC DE FRANÇAIS

Liste des textes :

  • Lettre 24, les lettres persanes, Montesquieu
  • Lettre 30, les lettres persanes, Montesquieu
  • Lettre 99, les lettres persanes, Montesquieu
  • Arias, les caractères, jean de la bruyère
  • Extrait chap 17, Candide, Voltaire
  • Extrait chap 2, supplément au voyage de Bougainville, Denis Diderot
  • Chap 10, livre 1, le rouge et le noir, Stendhal
  • Chap 10, livre 2, le rouge et le noir, Stendhal
  • Chap 41, livre 2, le rouge et le noir, Stendhal
  • La princesse de Clèves, madame de la Fayette
  • Lettre 81, les liaisons dangereuses, Cholderlos de Laclos
  • L’incipit, l’étranger, Albert camus

Texte 1 :  MONTESQUIEUX, Les Lettres persanes (1721) ; lettre 24 (extrait).

C’est au XVIIème siècle, le siècle des Lumières, que Montesquieu écrit les Lettres persanes, en 1721, un roman épistolaire composé de 161 lettres. Montesquieu est un des représentants des lumières. Les lumières sont un mouvement culturel, philosophique, littéraire et intellectuel qui émerge dans la seconde moitié du XVIIème siècle en Europe notamment en France. Dans cet extrait de la lettre 24, qui nous raconte les aventures de deux persans, Usbek et Rica, depuis un mois à paris.

Texte 2 : MONTESQUIEUX, Les Lettres persanes (1721) ; lettre 30.

C’est au XVIIème siècle, le siècle des Lumières, que Montesquieu écrit les Lettres persanes, en 1721, un roman épistolaire composé de 161 lettres. Montesquieu est un des représentants des lumières. Les lumières sont un mouvement culturel, philosophique, littéraire et intellectuel qui émerge dans la seconde moitié du XVIIème siècle en Europe notamment en France. Dans cette lettre 30, Rica parle de l’extravagance des Parisiens qui ne s’intéressent à lui que parce qu’il est Persan.

Nous pouvons donc nous demander, comment dans cette lettre 30, Montesquieu dénonce-t-il l’ethnocentrisme des parisiens ?

Pour cela, nous verrons dans un premier temps, que Montesquieu utilise le regard naïf mais lucide de Rica et dans un second temps, nous verrons les travers de la société parisienne.

Texte 3 : MONTESQUIEUX, Les Lettres persanes (1721) ; lettre 99.

C’est au XVIIème siècle, le siècle des Lumières, que Montesquieu écrit les Lettres persanes, en 1721, un roman épistolaire composé de 161 lettres. Montesquieu est un des représentants des lumières. Les lumières sont un mouvement culturel, philosophique, littéraire et intellectuel qui émerge dans la seconde moitié du XVIIème siècle en Europe notamment en France. Dans cette lettre, Rica parle du changement perpétuel dans la mode à Paris, tout est conditionné par le roi.

Extrait chap 2, supplément au voyage de Bougainville, Denis Diderot :

1er mouvement :

Le texte commence par « puis », avant le tahitien c’était adresser aux tahitiens, et ses amis. Il s’adresse maintenant à Bougainville, le chef des briguant. Il l’apostrophe agressivement, sous forme de périphrase. Les antithèses vont parcourir tout le discours avec des oppositions entre les mœurs pures des tahitiens et la corruption des européens avec 2 phrases indépendantes sont juxtaposée. D’un côté nous avons les tahitien qui sont du côté de la nature et de son innocence puis les Européens du côté de la société et la culture mais qui sont tout de même mauvais l’emploi de l’adjectif « pur » (L.3) qui renvoie à tout ce qui est mauvais il y a donc une opposition. L’idée de nature bonne et sans vice se retrouve également chez Rousseau lorsqu’il dit « l’homme est né bon, c’est la société qui le corrompt » ce texte est donc une illustration parfaite. Le vieillard rappel à Bougainville la solidarité entre les tahitien « ici tout est à tous » (L.4), la paronomase qui renforce l’idée d’harmonie nous les filles et nos femmes nous sommes commune » (L.5) qui renvoie à cette idée d’unité. « Nous sommes libres » (L.8) tout ce qui s’est dit montre que la fraternité et la liberté sont des valeurs essentielles chez les tahitien. Ses valeurs se posent aux critiques visant les Européens (L.4-5) au lieu de renforcer l’harmonie les Européens ramène la discorde et la division. (L.6-7) au lieu de rendre les femmes tahitiennes heureuse, ils allument la colère en elle et la passion négative « fureur ». (L.9) montre que l’arrivée des européens est considéré comme une malédiction par le vieillard. La culture des Européens vient altérer la pureté de l’état naturel.

2eme mouvement :

Ouro, le tahitien qui c’est un interprète pour dénoncer la prise des Européens des terres tahitienne. Pour répondre à cette domination le vieillard dit à l’envahisseur de se mettre à sa place avec une question rhétorique. Le seul avantage pour les Européens c’est leurs forces (L.14-15) le superlatif le plus fort comparaison européen et tahitien sur les leurs forces physiques qui n’égale pas la force morale des tahitien, ainsi que leurs vertus (L.23-24) la résolution du vieillard à ne pas se laisser faire se traduit avec l’impératif qui met aussi en avant son intelligence car il n’a pas été naïf et a vu le vice des Européens. Le comparatif « plus que » nous montre que les tahitien dépasse les Européens au niveau de leurs qualités morales, en sagesse et en honnêteté.

Le discours du vieux tahitien est un message philosophique appelant respect à la tolérance et à la célébration de la vie naturelle. Son efficacité vient de la forme choisie celle du discours direct qui permet ici à une voix d’en exprimer deux. Et de mener simultanément un plaidoyer est un réquisitoire chacun se nourrissant de l’autre à travers un constat.  

Lettre 81, les liaisons dangereuses, Cholderlos de Laclos :

1er mouvement :

Critique des femmes de son époque et de l’individualisme reflet les idées des lumières. Il y a un rejet religieux qui font référence aux pensées du libéralisme du XVIIe siècle volonté d’approfondir des normes morales. Commence par deux questions rhétoriques pour affirmer sa singularité et son opposition aux autres femmes. Elle affirme aussi son code de conduite. L’emploi du « mais » marque une opposition avec les propos tenus avant cette opposition s’exprime par l’utilisation du pronom personnel « moi », symbolise la singularité et l’unicité du personnage et marque sa différence en employant l’adjectif démonstratif « ces » marques également son mépris car elle leur reproche leur caractère qui sont faits d’imprudence et de sentimentalisme. Le pronom personnel « vous » renvoie à son destinataire qu’il a pris comme témoin de sa conduite dans la société. Madame de Merteuil apparaît comme une femme vertueuse qu’elle n’est pas et renvoie à la thématique de l’être et du paraître. Cette vertu est exprimée par des verbes de parole et d’action « je les ai créés » avec la reprise anaphorique de « je dis » et « je puis » qui montre ça méprise et son indépendance. La locution adverbiale « a dessin » qui traduit un propos délibérer les « : » qui suivent annoncent une explication sur les raisons qui l’ont poussé à se projet et exprimer par la conjonction de coordination « car » qui exprime la cause liée à sa volonté d’affirmer de son individualité et se différencier des autres femmes qui vont faire se qu’on attend d’elles. Il y a aussi une représentation péjorative d’absence de discernement, de réflexion de la femme de son époque. L’emploi de la négation « ils ne sont pas », l’emploi d’une comparaison méprisante pour montre cette distinction et l’emploi d’un lexique dévalorisant avec « hasard » suivis par l’habitude « sans examen », tous ces aspects chez les autres femmes s’opposent à « se sont le fruit de mes propres réflexions » dont l’aboutissement est « je suis mon ouvrage » qui montre une entreprise de formation qu’elle s’est donné a elle-même grâce à ses capacités d’analyse et de réflexion. Il faut y voir une formule sacrilège qui la met sur le même pied d’estale que dieu et cette affirmation est renforcer par « je ne suis travailler » (L.18) ou elle met en avant un processus d’autocréation. Cette demoiselle revendique l’autonomie et l’indépendance avec une pensée très individualiste et revendique la liberté, c’est aussi une femme qui s’est affranchi des noms imposés par la société, c’est une pensé qui est maitrisé, il y a une rigueur de la démarche scientifique. Sa personne est à la fois le sujet et l’objet de son expérimentation. Tous ces éléments renvois à cet esprit d’expérimentation cher aux Lumières.

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