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Théorie de la finance

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Par   •  1 Août 2019  •  Cours  •  8 824 Mots (36 Pages)  •  489 Vues

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Théorie de la finance

Veasne.khim@univ-lorraine.fr

Introduction : une théorie financière de l’entreprise : enjeux et problématique

2 acteurs de la finance : des offreurs et des demandeurs de capitaux : finance = science humaine. Science basée sur des hypothèses.

La théorie financière d’entreprise suppose d’analyser la décision financière de l’entreprise, qu’est ce qu’une décision financière ? De quelle entreprise parle-t-on ?

Objet : entreprise = SARL, entité juridique qui peut avoir des actionnaires. Responsabilité limitée = si faillite, on ne va pas chercher l’argent dans la richesse privée des actionnaires. Actionnaire : propriétaire de l’entreprise, achat d’une action contre dividende et droit de vote.

Pas besoin qu’elle soit cotée en bourse. Elle fait face à une concurrence forte (CPP), en concurrence forte on met de côté toute stratégie de coopération.

But de chaque entreprise = maximiser sa valeur

Problème : paradoxe de Bertrand = en CPP, à l’équilibre les profits sont nuls. En dynamique, on se différencie ou on réduit les coûts = innovation. Une entreprise en situation de concurrence forte est condamnée à innover perpétuellement. Innovation qui créé un nouveau produit ou plus discrète = destinée à réduire les coûts (formation pour hausse de productivité par ex). Doit innover dans des projets créateurs de valeur.

  1. La décision d’investissement

Capacité à sélectionner des projets créateurs de valeur = compétition. Cela suppose pour l’entreprise la capacité d’évaluer la valeur de l’investissement.

  1. Financement des projets

Sources de financement possibles : autofinancement (trésorerie), endettement bancaire, émission d’actions (augmentation de capital), émettre des obligations (dette par le marché, dette obligataire). Toutes les sources ne sont pas les mêmes : avec une émission de dette (banque ou obligations), on reste propriétaire de l’entreprise ; avec le financement par les capitaux propres (actions ou autofinancement), les actionnaires deviennent propriétaires.

Les actions sont plus risquées car on supporte le risque de l’entreprise, avec une obligation on est sûr de retrouver l’argent prêté. La dette est moins risquée que les capitaux propres et donc plus chère. Avec les capitaux propres, les actionnaires sont créanciers résiduels = en cas de faillite, ils sont les derniers remboursés = risqué.

Exemple :

feuille

La valeur de l’entreprise n’intéresse les créanciers que jusqu’à la valeur de la dette car si faillite, remboursement de la dette en premier, ils veulent que l’entreprise ait assez d’argent pour rembourser.

Plus l’entreprise s’endette, plus le risque supporté par les actionnaires est fort, plus il y a conflit entre actionnaires et créanciers sur la stratégie de l’entreprise = décision de financement non neutre.

  1. Partage de la valeur

Environnement : marché financier : lieu de rencontre entre l’offre et la demande de capital : entreprise demande et investisseurs offrent.

Les entreprises, pour se financer, émettent des actifs sur le marché primaire. Ils seront achetés et revendus sur le marché secondaire entre investisseurs. L’offre et la demande sur le marché secondaire définit le prix de l’action et ce prix détermine la valeur de l’entreprise.

Si le marché doit être juste, le prix doit refléter la valeur de l’entreprise.

Valeur de l’entreprise = actif net : 2 calculs possibles = méthode de marché : prix de l’action x nombres d’action ; méthode comptable = actif total – dette

Le nombre d’actions en circulation varie peu pour une entreprise, le marché financier doit donc être capable de calculer le bon prix pour voir la valeur exacte de l’entreprise. Prix d’une action doit correspondre à sa valeur.

Hypothèse d’efficience des marchés.

Valeur de l’entreprise déterminée par le prix de ses actions qui vient de l’offre et la demande. L’O et la D dépendent des anticipations des agents. Les anticipations viennent des informations dont les agents disposent. Le prix doit refléter toute l’information disponible détenu par les investisseurs.

Selon Fama, il existe 3 types d’informations = sur le passé de l’entreprise, l’information publique (gratuite et instantanément disponible), l’information privée (ni gratuite, ni instantanément disponible).

Si l’efficience du marché est forte, le prix reflète parfaitement l’information détenue. Efficience faible (semi forte) : le prix ne reflète que l’information publique et passée. Si le prix reflète les 3 informations, l’investisseur et l’entreprise ont les mêmes informations ; si efficience faible, l’information privée est cachée = biais d’information. En efficience semi forte, l'entreprise peut potentiellement mentir.

Chapitre 1 : la décision d’investissement

Une entreprise, pour croître et survivre, doit investir dans des projets innovants. Qu’est ce qu’il fait qu’un projet créer de la valeur ? Existe-t-il un critère de décision pour choisir un projet ?

Chaque entreprise dispose de plusieurs projets, proposés par ses cellules de R&D, elle doit les évaluer pour pouvoir investir dans le bon qui va maximiser sa valeur.

  1. La valeur actuelle nette (VAN)

Valeur actualisée des flux de trésorerie futurs

2 lois en finance : arbitrage risque/rentabilité et comparaison de richesses que si elles sont à la même date.

La VAN sous-entend la notion de projet d’investissement = un projet est fini dans le temps (durée de vie = n), il a un coût initial (I0), il apporte de l’argent (cash flow futurs : CFt). Le projet a un taux d’actualisation = coût du capital : si financement par dette = taux d’intérêt.

En t0 : 2 choix = dépenser I0 ou le placer = arbitrage

_investir I0 dans les marchés au taux r comparable : apporte I0(1+r)ˆn

Si le projet apporte plus, il a battu le marché

_si on investi dans le projet et qu’on place les cash flow dans les marchés :

CF1 (1+r)ˆ(n-1) + CF2 (1+R)ˆ(n-2) + … = somme de 1 à n CFt (1+r)ˆ(n-t)

_On compare les 2 et on investi si somme de t=1 à n CFt (1+r)ˆ(n-t) supérieur ou égal à I0 (1+r)ˆn

Démonstration sur feuille

VAN = somme t=1 à n [ CFt / (1+r)ˆt ] – I0

VAN supérieure à 0 : le projet a battu le marché

1/ Si VAN = 0, il faut plutôt investir car on fait autant que le marché en création de valeur, tout le monde est payé et le risque est pris en compte.

VAN = somme t=1 à n [ CFt / (1+r)ˆt ] – I0

Si CF sont constants et réguliers : CF1 = CF2 = … = CFn

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