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Les gains à l'échange

Fiche de lecture : Les gains à l'échange. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2016  •  Fiche de lecture  •  4 888 Mots (20 Pages)  •  1 396 Vues

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CHAPITRE 1 : LES GAINS À L’ÉCHANGE

  • Un échange est un acte volontaire réaliser entre deux individus leur procurant des bénéfices

Le concept d’utilité

  • L’utilité est une notion abstraite mesurant la satisfaction qu’un individu retire d’une activité. Par exemple, un consommateur choisira l’option A plutôt que B, si « A lui apporte plus d’utilité que B »
  • Le concept de l’utilité est une notion flexible
  • Le concept de l’utilité n’est pas simple à utiliser en pratique, car elle est trop subjective donc elle ne permet pas de comparer les situations de deux individus.
  • On ne peut donc pas comparer le bien-être de deux individus en se fondant sur l’utilité

La valorisation

  • Pour les raisons mentionnées ci-haut, on n’utilise pas la notion d’utilité pour évaluer les gains à l’échange
  • La valorisation correspond à la valeur monétaire qu’un individu attache à une activité
  • Elle est exprimée en unités monétaires
  • Elle conserve en partie la flexibilité de la notion d’utilité
  • C’est une mesure subjective
  • Il est impossible de l’utiliser pour comprendre l’effet d’un changement du niveau de richesse sur le bien-être d’un individu car la valorisation est exprimée en unités monétaires

Le point de vue de l’acheteur pour un objet

  • Payer plus que ce que l’objet vaut pour l’acheteur est une transaction perdante
  • V=30 $, si l’objet vaut 30$ il sera indifférent de l’acheter ou non, si le prix de l’objet est moins 30$ c’est une transaction gagnante pour lui, si le prix de l’objet est plus grand que 30$ c’est une transaction perdante.
  • La valorisation de l’acheteur est le montant maximal qu’il est prêt à payer
  • Synonyme : consentement à payer, valorisation

Le point de vue du vendeur pour un objet

  • La valorisation du vendeur est le montant minimal qu’il est prêt à accepter afin de renoncer à l’objet
  • Synonyme : consentement à recevoir, prix de réserve

La vente d’un objet

  • L’échange n’aura lieu que si la valorisation de l’acheteur excède la valorisation du vendeur, c’est-à-dire  V >=  C
  • V : valorisation de l’acheteur
  • C : valorisation du vendeur
  • Les deux parties accepteront d’effectuer la transaction seulement si elles s’entendent sur un prix P. Donc : C <= P <= V (c’est la condition de libre-échange) Cette condition dit qu’aucun des deux individus n’a été forcé d’effectuer la transaction. Cette condition garantie que les deux parties profitent des gains à l’échange
  • Si P >V l’acheteur repartira avec son argent
  • Si P
  • Gains à l’échange pour l’acheteur= aubaine car il gagne de l’argent. C’est la différence entre ce qu’il était prêt à payer et ce qu’il a réellement payé.
  • Gains à l’échange de l’acheteur= V-P
  • Ex : V=30$ et P= 26$. Le l’acheteur fait 4$ de profit (ce n’est pas réellement un profit, puisqu’il n’a rien gagné en argent)
  • Les gains du vendeur son représenté P>C (il était prêt à vendre son objet pour C , mais il a obtenu un prix plus élevé)
  • Le vendeur obtient un profit à la vente de l’objet égal à P-C.
  • Ex : C=20$ et P=26$ le vendeur fait donc un profit de 6$
  • Somme des gains des deux parties (V-P)+(P-C)= V-C cela représente la différence entre la valorisation de l’acheteur et celle du vendeur
  • ** Tant qu’un échange a lieu, le prix n’a aucun effet sur les gains totaux réalisés

Le point de vue de l’acheteur pour plusieurs objets identiques

  • V(q) : valorisation totale de l’acheteur pour « q » unités d’un bien
  • V(q) est la montant maximale d’argent que l’acheteur est prêt à payer pour « q » unités d’un bien
  • V(1)=V c’est la valorisation totale d’un unité qui équivaut à la valorisation de l’acheteur exprimé dans la section précédente
  • Cas particuliers : V(1)=V et V(0)=0

La valorisation marginale

  • C’est le prix pour obtenir une unité supplémentaire d’un bien
  • Après avoir acheté une unité d’un bien, un individu décidera d’en racheter une deuxième si et seulement si la valorisation d’obtenir une unité supplément est plus grande que le prix. V(q+1) – V(q) > P
  • Valorisation marginale de l’acheteur :  Vm(q)= V(q) - V(q-1)
  • La valorisation marginale d’un acheteur pour un bien est l’accroissement de satisfaction, exprimé en unités monétaires, apporté par l’acquisition d’une unité supplémentaire de ce bien.
  • Courbe décroissante, car plus tu achètes d’un même bien, moins tu as envie de t’en procurer un de plus. (Contre-exemple = collectionneur)
  • L’aire sous la courbe de la valorisation marginale correspond à « V » la valorisation totale de l’acheteur Aire= V(3)= 11+*+7=26$

Le point de vue du vendeur pour plusieurs objets identiques

  • C(q) : coût total du vendeur lorsqu’il vend « q » unités
  • Cas particuliers : C(1)=C et C(0)=0
  • Un vendeur acceptera de vendre une unité supplémentaire s’il peut obtenir un prix au moins aussi élevé que coût de céder à cette unité. Donc il vendra une unité supplémentaire si le prix excède son coût marginal
  • Coût marginal d’un vendeur correspond à la diminution de bien-être, exprimée en unités monétaires, encourue en renonçant à une unité supplémentaire d’un bien
  • La fonction de coût marginal est représenté par Cm(q)= C(q) – C(q-1)
  • L’aire sous la courbe Cm correspond au coût total du vendeur

Les gains à l’échange

  • Les gains totaux à l’échange des deux parties est représente par l’aire entre la courbe de Vm(q) et celle de Cm(q)

L’efficacité économique

  • Une situation est efficace s’il est impossible d’augmenter le bien-être de quelqu’un sans diminuer celui de quelqu’un d’autre
  • L’efficacité implique l’absence de gaspillage
  • Ex : Vm(4)= 6$ et Cm(4)=5$. Pour que l’échange soit bénfique pour les deux parties l’acheteur devrait faire l’acquisition de la quatrième unité au prix de 5,50$. Ainsi, l’échange de seulement trois unités n’était pas efficace puisque le bien-être des individus n’était pas à leur maximum. Il y avait alors du gaspillage et l’efficacité implique l’absence de gaspillage.
  • Si un échange mutuellement bénéfique n’a pas été réalisé alors, la situation n’est pas efficace
  • L’efficacité est déterminée par les quantités et non les prix puisqu’on désire avoir la meilleur façon d’utiliser des ressources qui se voient limités
  • Ex : l’échange de 4 unités est efficace donc q*=4
  • L’efficacité est atteinte lorsque les courbes Vm(q) et Cm(q) se croisent
  • L’efficacité est atteinte lorsque Vm(q*)= Cm(q*)
  • Valorisation : ce que vaut un objet pour moi de façon subjective
  • Valeur : ce que vaut réellement l’objet sur le marché

CHAPITRE 2 : LA DEMANDE

La demande individuelle

  • Demande= population d’acheteur sur le marché
  • Demande individuelle d’un consommateur : c’est la relation entre le prix d’un bien et la quantité qu’il veut, et peut, acheter à ce prix
  • Les quantités peuvent prendre n’importe quelle valeur. Ex : 2,5 kg
  • La courbe de la valorisation marginale n’est pas représentée par un escalier si les quantités ne sont pas des valeurs entières. C’est une droite décroissante.

Roche, papier, ciseaux

  • Représentation mathématique : très compacte, une forme fonctionnelle peut ne pas exister si les données sont trop irrégulières
  • Représentation par tableau : peut présenter n’importe quel type de données, pas attrayant visuellement
  • Représentation par graphique : attrayant visuellement, peu précis, difficile à décrire oralement

Le comportement du consommateur

  • La quantité demandée d’un bien par un consommateur est la quantité qu’il peut, et veut, acheter à un prix donné
  • Il achètera tant que sa Vm sera supérieur au prix
  • La quantité achetée, q, sera Vm(q)=P

Le surplus du consommateur (SC)

  • C’est la différence entre le montant maximal qu’un consommateur est prêt à payer (sa valorisation totale) pour la quantité de bien achetée et le montant réellement dépensé pour cet achat
  • Valorisation marginale = dérivé de la valorisation totale
  • La valorisation totale est l’aire sous la courbe de Vm
  • Surplus du consommateur est l’aire d’un triangle (à partir de sous la courbe jusqu’à la quantité)
  • Surplus du consommateur= profit du consommateur
  • Surplus négatif = l’aire en haut de la courbe

De la valorisation marginale à la demande individuelle

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