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LA MICROFINANCE ET LES OPTONS STRATEGIQUES POSSIBLES D’INTERVENTION DE LA BANQUE AURORE DANS CE SECTEUR

Fiche : LA MICROFINANCE ET LES OPTONS STRATEGIQUES POSSIBLES D’INTERVENTION DE LA BANQUE AURORE DANS CE SECTEUR. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2016  •  Fiche  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  705 Vues

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LA MICROFINANCE ET LES OPTONS STRATEGIQUES POSSIBLES D’INTERVENTION DE LA BANQUE AURORE DANS CE SECTEUR

  1. Définition de la Microfinance :

La microfinance est un outil de lutte contre la pauvreté. Elle s’adresse non pas aux pauvres en général,  mais à ceux qu’on appelle les pauvres économiquement actifs ; c’est-à-dire ceux qui exercent des activités génératrice de revenus leur permettant de couvrir leur besoin et ceux de leur famille, même si ces revenus sont faibles et précaires.

La microfinance se propose de les aider à entreprendre en leur donnant accès aux services financiers dont ils sont généralement exclus, qu’ils s’agissent de l’épargne, du crédit, de l’assurance ou des transferts de fonds, sous des formes adaptées à leurs capacités économiques et gestionnaires.

Les sommes prêtées par les institutions de  microfinance sont modiques et les prêts octroyés sont d’une courte durée. L’objectif rechercher est d’instaurer la culture de l’épargne au sein de ces populations visées ; les clients peuvent ainsi accumuler une petite épargne journalière qui au bout de quelques mois attendra une somme suffisamment significative pour leur permettre par exemple de faire face à une difficulté imprévus.

Les institutions de microfinance peuvent accompagner le développement de leur client et peu à peu augmenter le montant des crédits octroyé ainsi que le délai de remboursement.

Le champ d’action de la microfinance s’est rapidement élargi dans les pays d’Afrique  où moins de 20% de la population dispose d’un compte bancaire. De multiples raisons expliquent pourquoi la majorité n’a pas accès aux banques :

  • Les montants en jeu : trop faibles pour intéresser les banques qui ne savent pas le gérer de façon rentable.
  • L’éloignement : les réseaux bancaires peu décentralisés n’atteignent pas les populations lointaines
  • Les obstacles culturels : analphabétisme des personnes qui au final ne se sentent pas à l’aise de traiter avec les banques.

Au 30 Septembre 2015, le nombre total d’IMF agréer par l’état s’élevait à 183. Les dépôts collectés par les structures de microfinance s’établissaient à 146 milliards de FCFA, représentant 12% de l’épargne collectés par les banques. L’encours de crédit à la même période est de 116 milliards ; avec 1,7 millions de togolais qui ont recours à la microfinance.[1]

  1. Les stratégies possibles de la banque face à la microfinance

Le secteur de la microfinance étant en plein essor, il va de soi que les banques s’intéressent à ce nouveau marché potentiel et tentent d’en tirer le plus de profit possible. Ainsi donc, la banque doit développer des stratégies lui permettant de s’introduire soit directement ou indirectement sur le marché de la microfinance.

Le choix de cette stratégie d’expansion d’activité est relatif et dépend intrinsèquement, des produits offerts par la banque, de ses clients, de la technologie dont elle dispose ainsi que de sa zone géographhique.

Les banques sont très intéressées par le marché de la microfinance  à cause de la forte concurrence qu’elles subissent sur leur marché traditionnel. L’activité bancaire est une activité très réglementé qui laisse très peu de marge à l’innovation des produits et services. La microfinance représente donc une nouvelle opportunité de marché à saisir et à développer.

Les principales stratégies développées par les banques pour atteindre le secteur de la microfinance sont :

  1. La création d’une cellule de microfinance interne à la banque :

Ce choix stratégique est très avantageux du fait qu’il permette une économie significative des coûts de gestion ; la banque et la cellule de micrfinance partage les memes ressources administratives.

Un second avantage de cette stratégie est qu’elle permet à la banque de se spécialisé dans le métier de la microfinance par le lancement de nouveau produit et des campagnes publicitaires.

  1. La prise de participation d’une banque au capital d’une IMF.

La relation entre banque et microfinance peut aussi se concrétiser par  une prise de participation de la banque au capital de la SFD. Pour ce faire, il faut avant tout que la SFD en question soit sous forme de S.A. Grace à cette relation, la banque peut tisser des relations avec le secteur de la microfinance en apportant ces services et son expertise et aussi gaggner de nouveaux clients en démarcant les clients jugés matures de l’IMF.

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