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Formation et compétitivité économique

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Par   •  7 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 335 Mots (6 Pages)  •  559 Vues

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ECO 3004

Formation et compétitivité économique

Travail noté 2

1) Situation économique et récession des années 1980 au Canada

Dans un premier temps, faisons un bref survol de la situation économique des années 1980, ainsi que de la récession qui a sévit à ce moment. Au Québec, nous avons été marqué par une crise économique sérieuse, telle, que les conséquences en ont été majeures, entraînant une importante crise de l’emploi.

Cette récession est principalement causée par la fin de l’essor fulgurant de l’industrie pétrolière en Alberta, qui fait grimper le taux de chômage de 3.8% à 10.2%, ainsi que tous les marchés reliés au bois, au papier et au charbon. Plus d’un million de travailleurs perdent leurs emplois, dont beaucoup de jeunes, qui sont les premiers touchés. En effet, près du quart des jeunes se retrouvent sans emploi et le taux de chômage grimpe à 14%. De plus, plusieurs PME affectées sont dans l’obligation de fermer, la valeur du dollar canadien chute, la dette nationale s’élève à trente-cinq milliars, les taux d’intérêt grimpent et le PIB (produit intérieur brut) est à la baisse. Pour finir, le taux d’inflation est très haut, étant de 6.7% en 1979 et atteignant jusqu’à 12.4% en 1981.

2) Différentes réformes adoptées durant les années 1980

Toujours en 1982, le Premier Ministre en poste à ce moment-là, René Lévesque, convoque le Sommet socio-économique à Québec pour encourager à la solidarité de la population. C’est ainsi qu’est né en 1983 le Fonds de solidarité de la FTQ, dont le but est d’assurer le maintien et la création d’emplois en investissant dans les PME du Québec. D’autres programmes d’employabilité ont également vu le jour jour afin de soutenir l’insertion professionnelle des personnes sans emploi, en particulier des jeunes. Des mesures comme celles du retour aux études et à l’accès au stage en entreprise sont créées.

Pour sa part, le plan Ryan de 1986 fait surtout référence à la formation professionnelle et à la formation technique, qui a comme but d’inciter plus de jeunes à s’y inscrire. Comme changement, il y a par exemple l’abolition du cours professionnel court et c’est remplacé par deux catégories de formation (le DEP et le CEP). Avec des modifications comme la modernisation des équipements et cette révision du programme, ce plan a d’ailleurs permis de valoriser encore davantage la formation professionnelle auprès des jeunes.

En rafale, d’autres initiatives ont fait leur apparation au cours de la décennie 80 pour aider à améliorer le formation chez les jeunes adultes. Par exemple, la Télé-Université est lancée, l’Opération Départ, le Projet Multimédia (TÉVEC), le Projet Sésame sur les approches éducatives concernant les conditions d’apprentissage des adultes, le service éducatif d’aide personnelle et d’animation communautaire (SEAPAC), ainsi que le programme d’aide aux organismes volontaires d’éducation populaire (OVEP) (CEFA, 1982 :30-33).

Pour conclure ce deuxième point, nous pouvons affirmer que toutes ces différentes interventions citées, qui ont été entreprises par les gouvernements du Québec et du Canada au début des années 80, ont contribué à la relance de l’économie puisque celles-ci ont permis entres autres, par la formation, de combler les secteurs en pénurie de travailleurs compétents.

3) Les différentes réformes adoptées durant les années 1990

Pour enchaîner avec notre troisième point, nous jugeons qu’avant de discuter de l’amélioration de la situation des jeunes dans les années 2000, il est important de parler des différentes réformes instaurées dans les années 90, ce qui sert un peu de préambule aux événements des années 2000.

C’est aussi en 1995 que le gouvernement du Québec créé un moyen pour promouvoir la formation en entreprise qui est appelé la Loi 90 ou Loi du 1%. Cette loi est mise en place graduellement, selon la taille de l’entreprise, commençant à 250,000 employés. Cela oblige les entreprises à investir 1% de leur masse salariale à la formation de leurs employés. Par contre, si ces entreprises n’investissent pas comme ils devraient, ils doivent verser ces

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