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Finance islamique

Dissertation : Finance islamique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Septembre 2018  •  Dissertation  •  7 674 Mots (31 Pages)  •  733 Vues

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                                La finance islamique

      Chaque religion monothéiste a son propre jugement sur l’utilisation de l’intérêt. L’islam a prohibé l’intérêt, et il a autorisé le commerce, pour avoir une égalité sociale, une participation entre les agents à capacité de financement et ceux à besoin de financement, et pour favoriser l’esprit d’entreprise en mettant en valeur le travail et la liberté économique. Car malgré leurs apparentes similitudes le Coran déclare que les profits générés par le commerce sont fondamentalement différents de ceux engendrés par les prêts.

L’économie islamique se base sur des exigences morales et sociales en rejetant toutes sortes d’inefficience économique. La rationalité dans l’économie islamique à l’inverse de l’économie conventionnelle qui définit l’homo economicus comme l’individu qui cherche à satisfaire son intérêt personnel sans prendre en considération les principes éthiques et sociaux, par contre l’homo islamicus est la poursuite de l’intérêt personnel avec les contraintes de l’intérêt social. Ce principe a donné la nécessité, à partir de 1960, de la création des nouvelles institutions islamiques.

Historique des institutions islamique :

Sa première apparition était en 1963 en Égypte « caisse d’épargne du Mit GHAMR » qui a connu un grand succès, en 1971 la création de la deuxième banque islamique au même pays « la Nasser Social Bank », en 1975 la création de la première banque privée Dubaï Islamic Bank, suivie en 1977 de celle de la Kuwait Finance House et de la Faysal Islamic Bank, et Dar Al Maal Al Islami à Genève en 1981 qui a connu un grand développement dans plusieurs pays.

Le Pakistan, en 1979, et l’Iran, en 1983, ont opté pour un système économique islamique ou les institutions bancaires et financières adoptent les lois islamiques, mais la différence entre ces deux pays c’est que Iran premièrement adopte une loi islamique chiite et deuxièmement la période de transition des banques conventionnelles aux banques qui pratiques les normes de la charia, vu que pour le Pakistan la banque centrale  a donné à partir du 20 juin 1984 un délai de deux ans tendit que la banque centrale iranienne a donné un délai de moins d’un an. Tandis que Soudan, en 1983, a opté pour un système mixte.

Le système islamique malaisien a connue aussi des grands développements, comme en 1993 la banque centrale Malaisienne, la BANK NEGARA, a créé l’Interest  free Banking Scheme qui perme aux banques traditionnelles d’ouvrir des fenêtres islamiques, ainsi qu’en 2006 le total de l’actif du secteur de la fiance islamique est estimé de près de 30 milliards d’euros soit 15% de l’actif national total.

En Indonésie, l’aversion au risque du système conventionnel, née après la crise asiatique, limite encore l’accès au crédit de façon que, à fin 2006, 636 agences qui pratiquent la loi coranique en apparu. Proposent à 2,4 millions de clients des solutions de financement conformes à la sharia

La BEST BANK est la seule banque islamique en Tunisie.

Bahreïn est considéré comme l’un des piliers de la finance islamique, car il héberge de grandes organisations de la finance islamique telle que AAIOFI, IIFM, LMC, IFSB, GCIBFI, en plus chaque année il organise des conférences de niveau mondial.

L’Arabie Saoudite n’a pas autorisé la création de banques islamiques sur son territoire à l’exception du groupe AL RAHJI et des fenêtres islamiques appartenant aux établissements traditionnels.

Le Royaume-Uni est la seule région d’Europe qui, jusqu'à 2007, a autorisé l’établissement d’une banque islamique. Cela est dû à la volonté des autorités financières à faire des innovations financières, ainsi pour connecter des gents qui sont exclues du système financier à cause de leurs croyances religieuses. La première banque était SLAMIC BANK OF BRITAIN (IBB) qui offre des services compatibles à la sharia, et à partir du 2006 elle a commencé à commercialiser ses services à d’autres pays de l’Union européenne.

Concernant le Maroc, en 2007, est la première fois ou la BAM à autoriser les trois produits IJARAR, MOUCHARAKA, MOURABAHA  à être commercialisée par des banques conventionnelles. Dernièrement la loi 103-12 a donné les agréments pour ouvrir des banques islamiques dans les mois prochains.

À la fin du 2005, selon le FMI, plus de 300 institutions financières islamiques étaient présentes dans plus de 75 pays, avec une augmentation de 150 milliards d’USD en 1995 à 400 milliards d’USD en 2005.

Les fondements de la théorie de l’économie islamique :

                  La volonté du monde musulman d’appliquer les concepts de la Charia dans la relation entre les institutions financières et les agents économiques a poussé, dès les 1977, des pays arabiques comme Arabie Saoudite, Koweït, Égypte a organisé des colloques internationaux afin de dégager les fondements de la théorie de l’économie islamique qui consiste à interdire Al Riba, L’interdiction de la thésaurisation, L’interdiction d’Al GHARAR et d’Al MAYSIR.

  1- L’interdiction d’AL Riba ou le prêt  à intérêt :

AL Riba : chaque surplus donner en contrepartie des jours de placement d’un capital et qui est déterminé au début de la transaction.  

Les banques conventionnelles rémunèrent le capital en se basant sur des jours de placement, Riba Al Nasia, se qui engendre un déséquilibre social entre les agents à capacité de financement et ceux a besoin de financement. Au contraire, le principe de la loi islamique qui est  supportée un risque pour avoir une rémunération donne la priorité au travail l’effort l’entrepreneur et contribuer à avoir une égalité entre tous les hommes.

L’économie islam cherche l’équilibre social, c’est pourquoi elle a trouvé comme alternative du principe de prêt à intérêt le principe de partage de la perte et du profit, al ghunm bi al gurm, au d’entre termes le préteur et l’emprunteur participant aux bénéfices et aux pertes d’un projet qui port sur des actifs tangibles.

   2- L’interdiction de la thésaurisation et l’imposition de la Zakat : Dans le système conventionnel la rémunération de la monnaie se base essentiellement sur l’offre et la demande de cette dernière, ce concept peut pousser les agents a thésaurisé la monnaie afin d’avoir une rentabilité plus élever dans un futur ou la demande sera supérieur a l’offre, ce qui est prohibé dans la religion islamique, car d’une part on gagne de l’argent sans prendre un risque, d’autre part l’argent doit être circuler entre les gens pour stimuler l’économie, ce qui peut apporter un profit à tous les membres de la société. Pour éviter la thésaurisation, l’islam a imposé la Zakat sur les musulmans (le calcule de la Zakat : 2,5% sur chaque 84 grammes d’or, ou équivalent, qui reste en possession d’un individu au moins un an)

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