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Création D'entreprise Fictive

Dissertation : Création D'entreprise Fictive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2014  •  3 769 Mots (16 Pages)  •  1 424 Vues

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Nous sommes cinq associés et nous voulons créer une supérette de proximité qui a uniquement des fournisseurs bio, et/ou équitables. Chaque associé apportera ce qu’il peut à l’entreprise. Nous implanterons notre entreprise dans la ville de Bordeaux, la zone de chalandise sera donc l’agglomération bordelaise. Nous avons choisi Bordeaux, car c’est une grande ville, le berceau de l’Aquitaine, lieu de toutes les tendances et où la demande est élevée pour ce type de commerce de proximité. Etant donné notre budget nous avons choisi une taille raisonnable de 150m² pour notre magasin et nous proposerons différents types de produits comme dans une supérette classique: alimentaire, droguerie, cosmétique, outillage, papeterie.

Le marché du BIO est en croissance, la clientèle cherche de plus en plus à consommer responsable (BIO, commerce équitable) et les ventes de produits BIO ne cessent d’augmenter.

La santé est un des besoins de la clientèle, c’est pourquoi elle se tourne de plus en plus vers des produits BIO.

Nous nous approvisionnerons chez des producteurs locaux.

La réglementation de l'agro-alimentaire et en particulier du BIO est très encadrée (certification, étiquetage, contrôles…)

Le marché du BIO, déjà concurrentiel, risque dans les années à venir de devoir faire face à une forte concurrence avec le développement des distributeurs de produits responsables.

L’élevage BIO est bien implanté en France, un nombre important de producteurs sont engagés dans le BIO et le nombre d’exploitations augmente. En effet, on est passé de 10364 exploitations BIO en 2001 à 23100 en 2011, soit plus du double.

Les exigences environnementales et de traçabilité des consommateurs laissent penser que le marché des produits locaux a de l’avenir.

Pourtant, notre projet comporte de nombreuses contraintes.

Il sera impossible de recourir à une centrale d’achat pour tous les produits locaux. En effet, nous nous approvisionnerons uniquement chez des petits producteurs qui ne vendent pas déjà aux GMS (grandes et moyennes surfaces). Ce fait nous assure une qualité “du producteur au consommateur”, ce qui nous donnera l’exclusivité de cette qualité par rapport aux autres GMS concurrentes. Par exemple, même si la poitrine roulée “Dupoux” reste produite localement elle est largement distribuée par des centrales d’achat. Pour ce type de produit, nous aurons recours à des fournisseurs locaux, qui n'alimentent pas les grands distributeurs, afin de proposer un produit qui sera exclusif et local.

En revanche, il faudra donc démarcher chaque fournisseur potentiel en faisant du “porte à porte” afin de créer de toutes pièces un circuit de distribution. De plus, la production n’est jamais sûre à l’échelle artisanale, il faudra donc être très vigilant à ce niveau afin de ne pas se retrouver en rupture de stock.

On peut considérer que le concept est nouveau en France car il n’existe pas, du moins dans le sud-ouest. En effet il n’existe pas de supermarché de proximité qui propose à la fois des produits BIO, équitables, et locaux en centre-ville.

Pourtant, surtout si le concept marche, il reste très facile de copier ce type de magasin.

Il faudra donc se faire connaître très rapidement afin, d’une part, de conquérir le plus possible de parts de marché, et d’autre part pour être reconnu en tant que référence dans notre domaine (comme par exemple

Nespresso dans le marché des expressos instantanés )

Nous constatons que le marché demeure dominé par des grands groupes (Carrefour, Auchan…).

Il sera donc dur de se battre au niveau des prix, et même du choix au début. Il faut donc mettre en oeuvre des mesures afin d’attirer malgré tout des clients chez nous.

Pour cela il faudra proposer aux clients des choses qui n’existerons pas chez les concurrents tout en les rassurant.

Nous garderons donc les formes classiques d’appartenance aux supermarchés (rayonnages, caisses à la sortie…) tout en donnant une image unique et haut de gamme à cet endroit (en effet nos produits serons d’une qualité supérieure, il n’y aura pas de “low cost”). Il sera possible de jouer sur l’éclairage (éviter les néons de hangar comme dans les grandes surfaces), mieux habiller les murs et les plafonds afin de ne pas voir les conduits d’aération et la structure du bâtiment.

Notre projet a pour objectif la commercialisation de produits alimentaires ou cosmétiques qui s’inscrivent dans une logique de développement durable. Nos produits, qui seront issus de producteurs locaux ou de distributeurs, respecteront les normes de l’agriculture biologique ou équitable.

Cette année, le marché du bio a progressé de 5%. Celui-ci pèse 4,1 milliards d’euros. Bien que 43% des Français soient des consommateurs réguliers de produits bio, il faut savoir que ce marché n’occupe que 2,5% du marché alimentaire Français. Les produits BIO sont essentiellement proposés en supermarché, dans des rayons qui leurs sont dédiés, ou dans des boutiques spécialisées ne proposant que des produits BIO.

Le choix de notre projet se justifie par l’importante consommation de produits BIO par les Français. Il est vrai que le marché du BIO est peu représentatif de l’ensemble du marché de l’alimentaire, mais nous pensons qu’il y a une opportunité à saisir et une offre à laquelle nous pourrions répondre.

D’un point de vue géographique nous pouvons observer que le nombre de magasins de produits BIO concurrents se situe en périphérie et dans le coeur de Bordeaux. Nous comptons nous implanter dans le centre de Bordeaux afin de bénéficier du dynamisme de cette grande ville. Le nombre de magasins concurrents étant peu important dans le centre, ceci ne devrait pas nous porter préjudice.

Les concurrents directs sont représentés par l’ensemble des supermarchés, hypermarchés, supérettes, et autres commerçants indépendants tel que les boucheries-charcuteries, boulangers, les marchands de fruits et légumes etc…

Nous proposerons dans un premier temps des produits alimentaires mais rien ne nous empêchera, si notre développement nous le permet, de proposer des cosmétiques ou des produits textiles issus d’un marché équitable ou conçus à partir

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