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Conflit d'amour / état dans un poème

Commentaire d'oeuvre : Conflit d'amour / état dans un poème. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  488 Mots (2 Pages)  •  625 Vues

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connaissance de la métrique et des places remarquables dans le vers ;

- exploitation du paratexte et des orientations proposées par les questions ;

- capacité à organiser le propos ;

- expression et intégration des références au texte.

Proposition de corrigé

Le commentaire a d'abord pour vocation d'éclairer le sens du texte et de rappeler le propos

de la pièce (la manière dont l'extrait s'y inscrit). On peut penser que le travail sur le dialogue

effectué dans le cadre des objets d'étude aidera les élèves à réfléchir ici sur ses

dysfonctionnements. Enfin, les éventuelles analyses des déplacements des acteurs sur scène

peuvent engager les élèves à s'interroger sur l'aspect statique des personnages.

I. Le conflit amour / état

La lecture du paratexte doit aider les élèves à saisir l'enjeu de la discussion entre les

personnages ainsi que celui de la pièce, et dès lors de ce qui fait le ressort du tragique.

II. L'impossible dialogue

On note au début du texte, dès le premier hémistiche : "Non, je n'écoute rien", paroles

prononcées hors de toute réponse à un précédent discours, soulignées par les négations (non,

rien).

On peut étudier l'enchaînement des répliques v. 4-5 : « Je ne veux plus vous voir / Mais de

grâce écoutez ». Cet enchaînement impossible conduit à l’aparté (v. 6), à la parole coupée. Et

pourtant, on pourra souligner la progression : «Demeurez /que je demeure» qui correspond à

une reprise des paroles de l'autre, même si c'est avec une autre modalité et un autre registre ;

au sein du même vers 10 on passe de la tension totale à une première forme d'union avec un

effet de rime intérieure : "Et je pars" (3)/ Demeurez (3) //Ingrat, que je demeure (6).

Le même effet de rime entre les deux premiers hémistiches sur "promis" se retrouve aux v.

32 et 33, comme dans la reprise du "haïr" avec la rime impossible « haïsse/ Bérénice » (vers

33-34). Ce retournement est confirmé par l'évolution des temps de parole, Titus peut enfin

s'exprimer.

On relèvera enfin le nombre d'interrogations formulées par

...

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