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Étude de cas - Le scandale du "DIESELGATE" remet-il en cause l'éthique ?

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Par   •  10 Octobre 2021  •  Étude de cas  •  3 178 Mots (13 Pages)  •  565 Vues

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Étude de cas

Le scandale du « dieselgate Volkswagen » remet-il en cause l’éthique ?

A1- Reconstruisez les éléments importants du cas et faites ressortir les mots clés

Volkswagen, constructeur automobile allemand est choisi en 2013 par une ONG afin de prouver que ses voitures sont moins polluantes que sur le sol américain que partout ailleurs dans le monde. Mais en 2014, il se révèle que les tests sont erronés et que le seuil de pollution mesuré lors de ces tests était inférieur aux taux réels déclarés qui se voient être bien supérieurs. Volkswagen aurait donc falsifié ses résultats à l’aide d’un logiciel qui modifie favorablement le résultat final. Face à la gravité de la situation, le PDG du groupe a présenté ses excuses avant de démissionner et de ce fait, son action en bourse a chuté de 17% suite à son intervention ainsi qu’une image de marque fortement impactée négativement notamment vis-à-vis de la confiance des consommateurs. Et ce n’est pas tout… car des poursuites judiciaires à l’encontre du groupe ne cessent d’émerger avec des dépôts de plaintes d’ONG, d’organismes de protection de l’environnement, etc… qui ne cessent de menacer le groupe. Nous pouvons donc nous interroger légitimement sur la corrélation entre cette fraude d’une grande ampleur et les mécanismes humains face à ce phénomène. Deux notions se distinguent dans ce type de cas avec le syndrome du responsable mais pas coupable et le syndrome de dilution de responsabilité, le premier concernant les dirigeants et managers. En effet, le groupe assure ne pas avoir eu connaissance de cette tromperie mais il demeure malgré tout difficile de croire à ces propos étant donné les mécanismes d’alerte interne qui auraient dus fonctionner et notamment sur l’existence d’un logiciel truqué ayant permis cette fraude. D’ailleurs, le constructeur avait menti en disant que les taux de CO2 supérieurs aux limites légales étaient dus à des problèmes techniques avant d’admettre la fraude sous la pression de retirement de l’homologation de ses modèles diesels. Le préjudice se compte à 11 millions de véhicules qui ont été vendus dans le monde avec un système de détection de contrôle anti-pollution. L’annonce de la tromperie à fait scandale ce qui a remis en cause la confiance du public envers la marque Volkswagen mais elle a su reconquérir le marché en force grâce à ses promesses technologiques ainsi qu’à son image connue et reconnue quoi qu’il advienne et malgré ses déboires remettant fondamentalement en cause l’éthique d’entreprise.

A2 : Quels sont les enjeux pour les entreprises automobiles l’éthique d’entreprise ?

Pour les entreprises du secteur de l’automobile comme tous les autres secteurs, elles sont forcément concernées par la notion de l’éthique qui doit entrer en jeu dans son processus organisationnel et doit intégrer toutes les parties prenantes impliquées dans l’entreprise afin de pouvoir atteindre les objectifs cruciaux pour le développement de l’entreprise. En effet, ces enjeux de l’éthique reposent sur les démarches RSE et doivent se définir outre l’aspect légal à prendre en compte bien évidemment pour permettre le développement économique de manière responsable. Ces chartes éthiques détenues par tous les grands groupes dont Volkswagen apparaissent comme une réponse à la demande de transparence des parties prenantes et permettent ainsi de guider les salariés dans leur travail afin d’éviter la prise de décisions préjudiciables. Elles permettent aussi d’afficher clairement les valeurs de l’entreprise mais une charte éthique ne suffit pas pour assurer à l’entreprise un développement répondant aux responsabilités économiques, sociales et environnementales. Il faut donc prendre en considération 2 enjeux majeurs qui permettent d’aboutir efficacement aux objectifs fixés préalablement. Le premier enjeu majeur est l’implication très concrète des dirigeants et managers qui doivent faire preuve d’exemplarité à commencer par le dirigeant et son équipe de direction étant donné qu’il est relativement rare que la direction expose et partage à chacun la signification de l’éthique et qu’est-ce qu’il change fondamentalement par rapport à cette notion. Il y a aussi le partage avec les équipes et la mise en place d’une culture éthique, cette dernière résultant forcément de la somme des comportements. En effet, la dilution de responsabilités peut mener à la catastrophe, il n’est donc pas envisageable qu’une personne puisse penser qu’un petit écart à la règle n’aura pas de conséquences. Il faut donc faire de l’éthique un sujet concret et individuel mais aussi collectif. Et enfin la mise en place d’une organisation et d’un mode de pilotage de l’éthique qui va permettre de gérer les dilemmes qui vont forcément advenir. Ce dernier enjeu permet de préparer les collaborateurs aux dilemmes inévitables. En tant que manager, il faut donc impulser la confiance des salariés notamment en ce qui concerne la prise de décisions selon les valeurs formalisées théoriquement sur la charte éthique. En définitive, il convient d’être juste et cohérant avec les valeurs que l’on souhaite véhiculer pour atteindre les objectifs escomptés. Il faut également accompagner le changement via la transformation sur le long terme en considérant que les codes de conduite chartes éthique sont un cadre de référence mais ne sont pas suffisante pour impulser ces enjeux et donc les objectifs de long terme.

A3 : En quoi les récentes controverses conduisent à relativiser ce concept ?

Ce scandale du Dieselgate Volkswagen conduit inévitablement à relativiser ou même remettre en question ce concept d’éthique. En effet, les controverses désignent ces manquements à l’éthique dont a fait preuve Volkswagen avec cette fraude d’une ampleur conséquente qui lui incombe. On peut alors souligner que la mise en place d’un code de conduite n’a pas été à la hauteur. Il est mentionné dans le code de conduite que le constructeur s’engage à respecter les règles internationales ce qui n’a pas été le cas et c’est le non-respect de ces règles fondamentales qui est la cause des poursuites engagées contre le groupe. De ce fait, l’ensemble des employés ne s’est pas approprié la démarche éthique et les objectifs fixés

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