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Orh2010-Mandat1

Dissertation : Orh2010-Mandat1. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  25 Janvier 2020  •  Dissertation  •  4 504 Mots (19 Pages)  •  689 Vues

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Table des matières

Introduction :

 

De nos jours, les opérations au sein des entreprises sont de plus en plus remises en question par la société. Ceci est dû au fait que les gestionnaires des grandes entreprises ont uniquement l’intention d’optimiser leur seuil de rentabilité au détriment du bien-être collectif. Les dirigeants de ces entreprises ont une moralité controversée puisqu’ils ont seulement une idéologique basée sur la réduction des coûts, l’efficacité de la production et des gains auprès de ses actionnaires. Effectivement, ils cherchent souvent à maximiser leur profit sans prendre en considération leur responsabilité envers la société et ses parties prenantes. L’aspect social et environnemental est continuellement négligé puis ceci mène à des impacts majeurs sur le bien-être de la société et sur la réputation de l’entreprise. Ainsi, il est primordial que les entreprises appliquent une gestion éthique dans ses opérations et ses procédures. Les entreprises sont dépendant à l’éthique puisqu’ils ont une responsabilité à l’égard de la société, ses parties prenantes, le maintien des relations harmonieuses et ultimement le besoin de préserver l’image et l’intégrité de l’entreprise. L’éthique fait en sorte que les entreprises doivent agir en fonction de promouvoir les meilleures actions pour la collectivité sociale. Sans l’essence de l’éthique, les entreprises vont seulement agir dans leur propre intérêt au détriment d’autrui. D’ailleurs, cette gestion éthique commence par le dirigeant qui doit être en mesure d’inspirer et de diriger son entreprise dans la bonne direction en respectant ses devoirs vis-à-vis la société. C’est donc le devoir du leader de démonter un comportement exemplaire à l’ensemble de l’entreprise.

Dans le cadre du cours, nous avons choisi de faire notre mandat sur le comité olympique canadien (COC), plus spécifiquement sur l’ex-président Marcel Aubut qui est accusé de harcèlement sexuel. Nous trouvons que c’est un enjeu éthique très important d’autant plus que l’accusé est un homme qui détient énormément de pouvoir dans l’ensemble des activités de la COC. Son comportement n’est pas éthique ni justifiable puis ceci engendre de nombreux impacts négatifs sur l’organisation et sur l’environnement de travail.

Description de l’enjeu :

  1. Présentation de l’entreprise 

Crée en 1904[1], le comité olympique canadien est une entreprise privée sans but lucratif qui représente le Canada au sein du Comité international olympique (CIO). En effet, le comité olympique canadien a comme responsabilité de soutenir les athlètes canadiens afin qu’ils puissent se préparer pour les Jeux olympiques et les Jeux panaméricains. De plus, il cherche à promouvoir des valeurs olympiques en créant des programmes culturels et éducatifs pour inspirer les diverses Canadiennes à travers le Canada sur l’importance du sport. Néanmoins, cette entreprise est composée de plus de 3 500 membres[2] puis ils ont une structure de gestion à trois paliers. C’est-à-dire, il est composé d’un comité exécutif, d’un conseil administratif et des membres généraux. D’ailleurs, il est important de mentionner que Marcel Aubut était membre de ce comité depuis l’année 2000 et président du comité olympique canadien en 2010 jusqu’à sa démission en 2015[3].

  1. Qui est (sont) la (ou les) personne(s) qui ont créé le scandale ?

Acteurs impliqués :

        Marcel Aubut (l’ex président du Comité Olympique Canadienne)

        Comité Olympique Canadienne

        Amélia Salehabadi-Fourques (Enseignante / victime)

        Leanne Nicolle (ex-directrice générale de la Fondation Olympique Canadienne / victime)

        Femmes anonymes (employées ou entourage / victimes)

Le 30 septembre 2015[4], une plainte fut déposée au comité de COC concernant l’ex-président Marcel Aubut qui est accusé pour le harcèlement sexuel auprès d’une employée de la fondation olympique canadienne. Subséquemment, le comité a procédé par une enquête interne relative aux accusations contre l’ex-président. D’ailleurs, c’était une employée anonyme qui a déposé une plainte officielle auprès du Comité Olympique Canadienne. Néanmoins, ceci a encouragé d’autres personnes à dénoncer Marcel Aubut pour ces actes de harcèlement. Effectivement, une enseignante du nom de Amélia Salehabadi-Fouques était une des nombreuses victimes de harcèlement sexuel par l’ex-président. Elle était victime à plusieurs reprises durant son temps avec Marcel Aubut : «  La troisième instance serait survenue lors d’un gala sportif à Québec (…) Marcel Aubut lui aurait dit qu’il viendrait la rejoindre dans sa chambre d’hôtel »[5]. De plus, Leanne Nicolle[6] ex-directrice générale de la Fondation Olympique Canadienne était aussi victime de harcèlement par M. Aubut. Elle dénonce les actes de Marcel Aubut par un interview avec CTV news où elle rencontre l’environnement de travail avec l’ex-président : « Nicolle says Aubut yelled at employees and “constantly” berated them, to the point that they were broken.»[7].  Ces accusations ont eu de grandes répercussions sur les membres, les athlètes, la culture et la réputation du Comité Olympique Canadienne. Donc, l’unique individu qui a créé le scandale est Marcel Aubut dont le travail d’analyse traitera en détail.

  1. Quel était le dilemme éthique auquel il (ils) a (ont) été confronté(s)?

D'abord, lorsqu’il s’agit d’un dilemme éthique, on fait face à une prise de décision qui est très difficile à prendre selon les options qui nous sont offertes[8]. La plupart du temps, un des choix a un impact négatif à autrui. Alors, si on analyse la situation de Marcel Aubut, on peut constater qu’il se retrouvait face à deux options complètement opposées avec des répercussions distinctives. En effet, la première option de Marcel Aubut était de préserver l’intégrité et l’image de la COC. Son objectif est d’optimiser les activités de l’organisation en respectant ses parties prenantes et ses membres en tant que président digne de l’entreprise. À l’opposé, il peut décider d’ignorer ses responsabilités envers l’entreprise et ses parties prenantes puis laisser ses désirs personnels prendre contrôle sur son comportement et ses actions. Son impulsion sexuelle va à l’encontre des intérêts de l’entreprise et des nombreuses victimes. C’est une motivation très égoïste qui prend l’ampleur sur ses responsabilités sociales et mène à des conséquences majeurs d’autrui.    

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