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Ethique et sciences humaines

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Par   •  3 Octobre 2019  •  Cours  •  2 456 Mots (10 Pages)  •  766 Vues

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Ethique et sciences humaines

Cours n°1 :

L’éthique

  • Qu’est-ce que l’éthique ?
  • Distinction(s) de base
  • Exemples stupides (dilemme classique)
  • Différents courant éthique

Qu’est-ce que l’éthique ?  Le mot éthique est à la mode.

On parle aujourd’hui de méta-éthique, éthique appliquée et éthique normative.

Méta-éthique : désigne la réflexion qui est menée sur les principes de l’action humaines.

(Réflexion sur les principes de l’action)

Ethique appliquée : ensemble des réflexions éthiques et morales mais définis dans des domaines particuliers (l’éthique de la médecine, …).

Ethique normative : norme, critère de jugement / d’évaluation.

Ethique ≠ Morale

ETHIQUE             ETHOS (grec) = mœurs, habitude de comportement[pic 1]

MORAL              MORES (latin) = mœurs[pic 2]

Pour un philosophe, comme G. DELEUZE, il y a une distinction radicale entre éthique et morale.

Il y a une différence fondamentale entre éthique et morale même si l’étymologie semble les désigner de façon identique. D’après lui, l’éthique serait plutôt relativiste ; il n’y aurait pas de bien ou de mal absolue.

NIETZSCHE : dans l’existence, il y a du bien et du mauvais mais pas de bien et de mal absolue.

L’éthique contrairement à la morale défendrait des valeurs à hauteur d’Homme.

Ethique = souple

Morale = principes rigides

Morale serait une habitude qui consiste à se référer à des valeurs qui nous dépassent, des valeurs transcendantes (au-delà de la conscience Humaine).

La morale nous donne des obligations lourdes et fortes mais elle peut se trouver face à des difficultés ou des contre addictions dans l’exercice même de son existence.

Exemple : Ai-je le droit de mentir pour sauver un ami ?

  • L’éthique : oui, évidement.
  • La morale : J’ai face à moi, un conflit de devoir, le mensonge ne peux pas être un principe mais sauver un ami cela est impératif.  

KANT : il ne faut pas mentir.

La morale ne se suffit pas à elle-même, elle doit être compléter par ce que l’on nomme une casuistique (= étude de cas).

La casuistique, chez les religieux, était une discipline qui devait étudier les particularismes de l’action.

Dans le vocabulaire de la morale et de l’éthique 4 thèmes à retenir qui renvoient à plusieurs enjeux.

Relativisme : attitude intellectuelle qui consiste à affirmer que toutes les valeurs sont relatives aux différences culturelles et de classes. Pas d’universalité des valeurs. 

Emotivisme : valeurs éthiques et morales seraient aussi le produit d’émotion individuel ou collective et donc de jugement purement collectif.

Réalisme : consiste à penser que certaines valeurs sont objectives et réel comme le serait des qualités physiques et toujours liés au rationalisme.

Rationalisme : affirme qu’il y a une raison humaine universelle qui dépasse le jugement de classe et de culture.

  • ≠ entre l’éthique et la morale

Les ≠ courants éthiques :

  1. Le conséquentialisme et l’utilitarisme (s’oppose au déontologisme)
  2. Le déontologisme
  3. Ethique des vertus

Dilemme classique du chirurgien (exemple)

  1. Le conséquentialisme et l’utilitarisme.

Quelles-vont être les conséquences de mon action ?

Pour un conséquentialisme ce sont les conséquences d’un acte ou d’une action éthique ou morale. Ce qui compte c’est le but de l’action même s’il est difficilement définissable.

  1. Le déontologisme.

Les actions en matières éthique sont soumises à des contraintes absolues qui limites nos actions quelques soit les conséquences. La conséquence d’une action peut nous nuire mais cela ne peut pas être prise en compte dans la décision morale.

  1. Ethique des vertus.

Nous sommes toujours partagés entre des comportements contradictoires soit excessifs ou retenus. Dans la démarche éthique, il faut trouver le juste milieu.

Cours n°2 :

L’utilitarisme classique et le conséquentialisme

Plan : I. Jérémy BENTHAM

           II. John Stuart MILL

  1. Jérémy BENTHAM

J. BENTHAM est un philosophe et juriste anglais qui réfléchit sur l’essentiel de la nature du droit et de la loi.

La loi est faite pour permettre l’existence collective et le bien de tous. Il y a un intérêt à suivre la loi, celui qui fait les lois peut refuser cette notion d’intérêt pour mettre en avant la nature. Il ne pense pas que la nature soit suffisante pour expliquer nos comportements.

Pour comprendre nos comportements il faut d’abord partir de l’être vivant qui est d’abord un être sensible.

Être sensible : être qui a toujours intérêt pour l’essentiel a ne pas souffrir et à ressentir autant que possible du plaisir (cela est vraie pour l’être humain comme pour les animaux).

Parfois, il faut accepter des douleurs pour combattre une douleur possible qui serait plus forte.

Pour comprendre le comportement humain, il faut comprendre qu’il y a une relativité du plaisir et de la peine. Il y a aussi une homogénéité du plaisir et des douleurs. Il n’y a pas de hiérarchie des plaisirs, il n’y a pas de plaisir plus noble que d’autre. Les plaisirs de l’esprit ne valent pas plus que les plaisirs du corps.

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