Le naturalisme

INTRODUCTION

C’est en France au XIXe siècle que naît le naturalisme , une école littéraire fondé par Émile Zola qui cherche à introduire dans les romans la réalité tel qu’elle est par des recherches scientifique humaine et sociale. Le naturalisme repose sur un travail de documentation, d’étude et d’expérimentation. Émile Zola est un écrivain et romanciers français populaire. Fondateur du naturalisme Zola publie l’œuvre Thérèse Raquin en 1867 qui raconte une histoire tragique entre deux amants : Thérèse et Laurent. L’extrait proposé se trouve au chapitre XIII , il met en scène la découverte de Laurent du corps de Camille à la morgue après l’avoir noyé et l’indifférence face à ce dernier. Nous pourrons donc nous demander dans cet extrait en quoi la découverte du corps par Laurent va t-elle influencer sur la suite du roman. Nous étudierons donc dans un premier temps la description détaillés du corps de Camille. Nous verrons dans un deuxième temps l’aspect froid et sans émotions de Laurent.

Dans un premier temps d’analyse, voyons qu’il est question d’une description détaillé du corps de Camille.

Tout d’abord intéressons nous à l’accumulation de détails. Nous pouvons relever dans l’extrait une description naturaliste du corps de la victime par des termes scientifiques qui nous montre la volonté du réel par l’auteur comme par exemple « la tête » « lèvres » « « les bras » « sur la poitrine » « torse » « les pieds » « dent » qui par ces accumulations nous donne le champs lexical du corps humain. Laurent décrit le corps de la tête au pied s’attardant principalement sur le visage , par exemple : « les cheveux collés au tempes » « les paupières levées » « face maigre et osseuse ».

Nous avons une énumérations qui intensifie l’aspect horrifique du cadavre « lèvres tordues » « tête tannée et étirée » « chairs dissoutes » . Nous remarquons une personnification qui nous donne l’impression que Camille est toujours vivant « avaient un ricanement» qui ici parle de les lèvres de Camille mais également Laurent à l’impression que l’odeur de Camille le suit toujours en partant de la morgue « il lui semblait qu’une odeur âcre le suivait». De plus nous pouvons relever une antithèse « un bout de langue noirâtre apparaissait dans la blancheur des dents».

Dans le texte nous pouvons voir des adjectifs de couleur comme par exemple « noires » « rouge sombres » qui rajoute une description du corps mais certains ont des suffixes « - âtres » comme « noirâtre » « jaunâtre » et enfin « verdâtre » qui rajoute alors un aspect dégouttant au cadavre. Laurent nous décrit le corps de Camille si précisément « les clavicules perçaient la peau des épaules » « les jambes (…) plaquées de taches immonde » nous montre à quel point le cadavre et en décomposition. De plus « immonde » « épouvantable » sont des compléments qui rajoute un détails dégouttant sur des partie précise du corps ». Ensuite nous pouvons aussi relever les termes suivants : « douleur » « épouvante » « souffert » qui montre l’atrocité et la mort douloureuse de Camille. Par la suite ont relève la phrase suivante : « une odeur âcre le suivant , l’odeur que devait exhaler ce corps en putréfaction » nous donne un indice sur le stade en décomposition du corps en rajoutant un aspect infect au cadavre. Une antithèse est présente « ce pauvre corps, grandit entre des couvertures

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