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Pas facile, la vie d'ouvrier

Dissertation : Pas facile, la vie d'ouvrier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2020  •  Dissertation  •  1 263 Mots (6 Pages)  •  533 Vues

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Pas facile la vie d’ouvrier

Au Québec, dans les années 1960, l’écart entre les classes sociales amène les travailleurs de la classe ouvrière à vivre dans des conditions difficiles puisqu’ils sont pauvres et ont de lourdes conditions de travail. L’auteur de l’œuvre Pleure pas, Germaine , Claude Jasmin ainsi qu’André Major, auteur du roman Le Cabochon , présentent leur vision de la réalité des familles ouvrières. Ces deux auteurs ont tous deux une vision qui se ressemble pour certains aspects, alors que pour d’autres, leur façon de voir les familles ouvrières diverge.

Les deux auteurs partagent la même vision sur le plan des conditions de vie des familles ouvrières. Dans les deux œuvres, chacun des auteurs présente une famille qui vit dans des conditions de vie peu accommodantes. Claude Jasmin nous présente un père de famille vivant dans des conditions de travail difficiles. On peut l’observer dès le début du premier chapitre : Un guenillou, Léon de Rivière-des-Prairies… de Pleure pas, Germaine¬¬¬¬.

Vingt-cinq

ans de sueurs. De job en job. Mal payé, malcontent.

Y a pas un plant, pas un trou d’usine où j’ai pas sué,

Pas une manufacture de Montréal où j’ai pas un peu

bavé pour ma pitance.

Cet extrait montre très bien la situation peu souhaitable de Gilles Bédard. Le ton frustré employé par l’auteur nous éclaire sur les sentiments de Gilles et montre qu’il vit une étape pénible de sa vie d’ouvrier. La litote « j’ai pas un peu bavé pour ma pitance » montre à la fois qu’il n’est pas très bien rémunéré et encore une fois que ce n’est vraiment pas facile de ramasser ses sous. On observe la même façon de voir la figure paternelle d’une famille ouvrière dans l’œuvre d’André Major. Lors d’un souper familial, le père s’impatiente pour une légère inattention de sa fille.

Maman oublie que

Papa vient de perdre son emploi encore une fois.

–Sophie, passe-moé donc les assiettes, que je vous

serve tandis que c’est encore chaud!

Sophie revient sur terre. Maman lui redemande de lui

passer les assiettes et papa s’impatiente :

–Va ben falloir que j’le fasse! Sophie est dans la lune,

comme d’habitude.

Cet extrait nous permet de comprendre la situation du père. La citation « Maman oublie que Papa vient de perdre son emploi encore une fois. » nous apprend que le père se retrouve encore une fois au chômage et que c’est une situation qui est récurrente. Le ton impatient de la phrase « Va ben falloir que j’le fasse! Sophie est dans la lune, comme d’habitude. » dites par le père montre le mécontentement face à sa situation qui provient du fait qu’il va encore devoir être à un salaire encore plus bas. Au courant de la lecture des deux œuvres, le fait que les deux familles suivent un mode de vie pauvre montre que Claude Jasmin et André Major partagent une vision similaire des familles ouvrières sur le plan des conditions de vie. Dans Pleure pas, Germaine, il arrive souvent que la famille doive s’arrêter dormir lors de leur voyage en voiture. Gilles sent souvent une nécessité de justifier le fait qu’ils n’ont pas beaucoup d’argent comme critère afin de trouver un endroit pour dormir. À la page 116 du roman de M. Jasmin, Gilles parle avec un écossais pour lui louer une chambre pour dormir. La litote « On est pas millionnaires! » montre explicitement que les Bédard sont pauvres. Dans l’œuvre d’André Major, on observe également le fait que leur famille est pauvre. À la première page de l’extrait du roman Le Cabochon, ils font un souper familial. La citation « Le four a rougi son visage, mais elle est fière d’elle : elle leur a préparé un bon souper de fèves au lard comme

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