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Résumé cours management

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Par   •  24 Juin 2019  •  Guide pratique  •  2 796 Mots (12 Pages)  •  430 Vues

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Management

Chapitre 6 : Le management traditionnel.

  • Management traditionnel apparaît comme dépassé si comparé aux logiques formelles et charismatiques mais il est largement présent dans les univers traditionnels, les PME et dans les univers créatifs ou collaboratifs ou sous des formes renouvelées comme le mentorat.
  1. La logique traditionnelle
  • La tradition est un don qui s’impose à tous et une sagesse pratique
  • Donne du sens à l’action des uns et des autres au sein de l’org ET le fondement du pouvoir administratif qualifiée de domination traditionnelle i.e. lorsque sa légitimité s’appuie sur le caractère sacré de dispositions transmises par le temps et des pouvoirs du chef.

  1. Don
  • Tradition est un don que chacun a l’obligation de recevoir, de préserver et de rendre. Reçue en héritage et transmise d’une génération à l’autre.
  • Gestionnaire est le responsable légitime et est le premier fiduciaire.
  • Gestionnaire sert de de médiateur, d’exemple à suivre et de courroie de transmission entre le passé et le présent. Il doit incarner la tradition, mettre en place les conditions et les mécanismes de sa transmission.
  • Marge de manœuvre du gestionnaire est mince car il tire son autorité de sa propre soumission aux traditions et ne peut donc pas s’en écarter et son action a valeur d’exemple et de symbole pour tous.
  1. Sagesse
  • La tradition prend la forme d’une sagesse pratique faite de savoir-faire, de règles, de croyances, de valeurs, d’une histoire riche d’expériences passées, d’exemples à suivre et de solutions à reproduire, etc. Cette sagesse permet d’agir efficacement en dehors de tout effort de formalisation.
  • Sagesses = Ensemble complexe de savoirs pratiques qui, tout en étant de l’ordre du tacite et du non-verbalisé et même de l’inconscient, a néanmoins passé l’épreuve du temps et fait la démonstration de sa valeur, de sa pertinence et de son efficacité.
  • Offre de la sécurité, donne une prise sur le réel.
  1. L’apprentissage
  • L’apprentissage se fait par observation et imitation.
  • Gestionnaire oriente la conduitepar ses valeurs, son comportement, sa manière d’être et de faire.
  • Transferts de la tradition :
  • Observation, imitation
  • Relations de compagnonnage, de mentorat où le maître guide l’élève, l’artisan prend un apprenti, le supérieur parraine le subordonné.  Fondée sur un profond et sincère respect mutuel.
  • Multiples cérémonies
  • Les cérémonies et les rituels viennent rappeler la force de l’organisation et de ses traditions
  • La transgression des normes est sanctionnée et peut même conduire à l’exclusion.
  • L’espace de liberté est plutôt restreint puisque tous doivent se fondre dans le grand tout organisé, tous doivent être solidaires des traditions, personne ne doit sortir du rang.
  1. Les dimensions du management traditionnel
  • Le management traditionnel actualise un ensemble de valeurs, une identité administrative, qui consolide la force des liens sociaux au sein d’une organisation vécue comme étant une communauté.
  1. Le savoir-faire : le métier
  • Travail est au service des traditions qu’il convient de respecter et de perpétuer.
  • L’insertion dans le rang hiérarchique de la communauté organisationnelle, conséquente du respect des traditions, procure satisfaction et fierté, commande respect, plus que la productivité ou le travail lui-même.
  • Travail est fondé sur une logique d’honneur, recherche constante de l’œuvre de qualité et un respect pour les outils de travail
  1.  Logique d’honneur.
  • Logique d’honneur = Accomplir son métier en respectant les codes de la tradition bien plus qu’en recherchant la performance.  
  • Sens du travail = devoirs à réaliser dont le principal n’est pas d’être productif mais bien d’accomplir avec dignité et honneur son métier --> Logique d’honneur
  • Les attentes sont définies, chacun sait très bien ce qui est attendu de lui, ce qu’il est possible d’exiger en termes de devoirs à accomplir, d’activités à réaliser et d’œuvre à produire.
  • Chacun sait ce qu’il ne faut pas exiger, ce qui ne se fait pas et ne doit surtout pas se faire.
  • Amour véritable pour son métier
  1.  L’œuvre de qualité.
  • La qualité du travail surpasse la recherche de productivité.
  • Quête de qualité est un souci constant – proverbe travail qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait.
  • Produire une œuvre de qualité = étendre le respect de son métier à ce qu’il permet de réaliser
  • La pérennité prime sur la vitesse et la quantité
  • Durabilité de l’œuvre de qualité, sa capacité à défier le temps 🡺 contribue à la stabilité de l’organisation traditionnelle, l’ancre dans la permanence et offre le sentiment de sécurité recherché par tous. L’œuvre est productive car durable, non pas une affaire de rentabilité mais de durabilité.
  1.  Le respect des outils.
  • Les outils de travail ne sont pas considérés comme de simples moyens, mais méritent le respect en tant qu’ils sont constitutifs de l’identité de l’entreprise
  • Chacun est responsable de ses outils et doit les respecter, puisque sans eux, produire une œuvre durable et de qualité est impossible
  • Obligation qui consiste à connaître et reconnaître leurs limites autant que leur potentiel et ne pas exiger d’eux ce qu’ils ne peuvent pas réaliser.  Compagnons de travail à apprivoiser, et à traiter avec respect.
  • Ne sont pas que des ressources consommables en vue d’un résultat, ne sont pas réductibles à de simples moyens au service d’une fin instrumentale.
  1. Le savoir : L’expérience.
  • Le savoir s’appuie plus sur l’expérience pratique que sur la formalisation de la théorie
  • Les théories, les concepts, les systèmes formels et les hypothèses sont toujours regardés avec suspicion, mépris.
  • L’abstraction, la généralisation, l’extrapolation ne trouvent pas grâce aux yeux du monde traditionnel.
  • Le monde traditionnel
  • C’est un lieu d’expériences concrètes, de savoir tacite, de routines immuables et de profond respect pour les acquis d’une vie d’apprentissage.
  • C’est un monde dont la connaissance ne doit pas être un outil de transformation du réel, mais bien le témoin vivant d’une tradition à respecter, à reproduire et à transmettre
  • L’expérience acquise sur le terrain est le nécessaire complément de la tradition qui, mise en action dans l’accomplissement des métiers, indique le chemin qu’il convient de parcourir de façon à assurer au collectif la pérennité à laquelle il aspire.
  • L’expérience se construit via l’observation, la recherche de qualités et l’adaptation au contexte
  1.  L’observation et la recherche de qualités
  • Le gestionnaire traditionnel
  • Apprend par l’observation directe, activité qu’il exerce de manière sensible.
  • Doit interagir personnellement et directement avec tout ce que son organisation a de concret à comprendre.
  • Cherche à comprendre concrètement ce que chaque parcelle de son organisation a de particulier.
  • Refuse de porter un regard abstrait sur son environnement et préfère l’incarner dans des personnes.
  1. La contextualisation
  • Le gestionnaire traditionnel a une connaissance directe, fine et très personnelle du contexte.
  1. Le savoir-être : La communauté
  • Dans l’organisation traditionnelle, la communauté traditionnelle, la communauté l’emporte sur l’individu
  • Seule importe la chaleur du lien direct et personnel, la connaissance de première main que cette relation permet de construire.
  1.  Le paternalisme
  • Le gestionnaire traditionnel
  • fait preuve d’autorité et de bienveillance mais aussi de condescendance.
  • Autorité qui ne souffre d’aucune possibilité d’insubordination et de contestation = conséquence directe de l’emprise de la tradition sur l’organisation et non une question de pouvoir personnel.
  • Entretient les liens sociaux qui doivent être affectifs
  • Organisation = famille dont il a la charge, il se sent personnellement et affectivement responsable.
  • Empathie fraternelle : il ressent toujours vivement est directement concerné par ce qui arrive aux membres de l’org.
  • Imposer le respect de l’autorité = réaffirmer la légitimité de l’autorité de la tradition sans contestation, avec l’allégeance de tous.
  • Contester l’autorité = remise en cause de la tradition et non un choc de personnalités, affaire personnelle ou conflit d’intérêts divergents.
  • Tous doivent garder leurs rangs, respecter la hiérarchie.
  1.  Le contrôle social
  • Fort contrôle social permet de s’assurer que les valeurs de l’organisation sont respectées par tous.
  • Organisation traditionnelle repose sur un partage de valeurs communes
  • Rôle du gestionnaire :
  •  s’assurer que tous adhèrent aux valeurs, c’est le gardien du respect de ces valeurs communes
  • Organisation traditionnelle = organisation solidaire🡪tous sont gardiens de la tradition et du maintien des valeurs commune
  • Tout le groupe social a l’obligation de faire sentir son poids moral sur chacun des membres. S’écarter du droit chemin (tradition) = affronter personnellement le groupe et encourir ses sanctions.
  1.  La loyauté
  • Solidarité, attachement affectif à l’org, confiance, indéfectible fidélité et relations personnelles représentent les fondements de la loyauté dans et autour de l’organisation traditionnelle.
  • Gestionnaire traditionnel  suscite la loyauté en :
  • Entretenant des relations directes et franches
  • Ayant une connaissance personnelle des membres de l’org
  • Respectant les traditions qui en assure la cohésion
  • La loyauté personnelle n’est pas recherchée ici mais bien une fidélité envers un monde qui offre une sécurité et un climat de confiance que seule des relations franches et durables peuvent pourvoir.
  • L’exigence de loyauté s’étend aussi à tous les partenaires d’affaires : clients et fournisseurs
  • Établir des relations personnelles et empathiques à long terme🡪 rentabilité économique🡪contribue à la pérennité = objectif d’une organisation traditionnelle.
  1. Le devoir-être : L’harmonie
  • Idéal = Recherche de l’harmonie au sein de la communauté organisationnelle.
  • L’atteinte de cet idéal se fait via le respect des origines et de l’ordre hiérarchique.
  1.  Le respect des origines
  • L’action présente s’inscrit dans le respect du passé au bénéfice d’une conception harmonieuse de l’organisation
  • Quête d’harmonie sociale à laquelle tous doivent contribuer sous peine d’isolement, de marginalisation, voire d’exclusion.
  • Harmonie sociale = idéal et une nécessité
  • Management traditionnel :
  • Respect du passé, de l’histoire est + important que le présent ou l’avenir
  • L’action n’est pas la poursuite d’un objectif mais doit s’insérer dans une trame historique où elle est une répétition symbolique des actions nobles qui ont présidé à la constitution de l’org.
  • Inscrire dans le quotidien et dans la durée ce qui a toujours été et devrait toujours être, ce qui en fait sa noblesse, sa richesse et assure l’harmonie du collectif
  1.  L’ordre hiérarchique
  • La hiérarchie est la garante du respect des traditions et assure l’harmonie dans l’organisation
  • Les personnes, les objets, les idées, les valeurs et évènements doivent tous trouver leur place au sein d’une hiérarchie qui ne tolère pas la sortie des rang, qu’il y ait échappement à l’ordre social, la fragilisation de l’harmonie sociale.
  • Tradition joue un rôle clé dans la hiérarchie :
  • Elle détermine les rang, instaure une distance
  • Elle détermine que les actions qui sont nobles, honorables ou méprisables et à proscrire
  • Elle sert à qualifier la valeur et le degré d’importance des événements, des objets et des idées.
  • Tout se solde par la dotation d’un rang, d’une position sociale ou d’un statu particulier au sein d’une hiérarchie immuable.
  • Tenir son rang est un impératif de la vie traditionnelle, une question d’honneur et de respect d’une action qui fonde l’action de tous et assure l’harmonie recherchée par tous.
  1. L’organisation traditionnelle
  • Dans l’organisation traditionnelle, le changement n’est pas recherché pour lui-même mais est accepté et incorporé aux pratiques de manière pragmatique
  • Est le fruit d’une sédimentation d’expériences individuelles et collectives
  • Est le résultat inattendu d’une lente évolution où la nouveauté est délicatement incorporé aux pratiques coutumières, à ce qui a toujours été fait, à ce qui doit prévaloir pour toujours et à jamais.
  • Il n’y a pas de quête de progrès, car l’idéal est dans le passé.
  • Enrichir la tradition n’est ni un projet, ni souhaitable mais est fruit du hasard et d’une lente évolution.        
  • Peu d’engouement pour la technique mais arrive à l’intégrer à son fonctionnement avec une coloration particulière.
  1. Perspective technique de l’organisation
  • La tradition est ce qui lie ensemble la gouvernance, la stratégie, la structure et les opérations.
  1.  Cadre juridique
  • L’organisation traditionnelle, quelle que ce soit sa forme juridique, recherche la pérennité et l’harmonie de ses relations avec les parties prenantes.
  • Raison d’être = pérennité sans changer ou changer juste ce qu’il faut.
  • Construit des relations empreintes de sagesse et d’harmonie avec ses parties prenantes
  1.  Cadre stratégique
  • La stratégie de niche, parce qu’elle privilégie la connaissance intime du marché et la qualité, est souvent celle retenue.
  • Privilégie un savoir expérientiel de première main, cherche à tirer profit d’une connaissance intime de son marché ou à l’acquérir en développant de nouveaux marchés
  • Compétitivité est assurée par l’accent mis sur le métier, plus particulièrement les produits ou les services de qualité, ce qui en fait un avantage concurrentiel.
  1.  Cadre structurel
  • La structure de l’organisation traditionnelle repose moins sur son organigramme que sur la relation des uns et des autres à la tradition.
  • La structure n’a pas de signification réelle, l’organigramme est toujours trompeur. La tradition n’y est jamais représentée.
  1.  Cadre opérationnel
  • L’efficacité relève de l’intériorisation des normes collectives, caractérisé par l’esprit communautaire, contrôlé par la pression du groupe. Efficacité = capacité à se conformer.
  1. Perspective sociale de l’organisation
  • Fort esprit communautaire imprégné par la force d’une tradition qui sert à la fois de base politique, de valeur cardinale, de source de sécurité psychologique et de réservoir de savoirs.
  1.  Perspective politique
  • Le pouvoir est ancré dans la tradition et les jeux politiques sont peu appréciés car l’intérêt collectif prime sur l’intérêt personnel.
  • Tradition =  base légitime d’exercice du pouvoir
  • Acteurs organisationnels doivent miser sur l’intérêt commun dans leurs jeux politiques sinon peut prendre des allures de conflit identitaire.
  1.  Perspective symbolique
  • L’identité collective est au cœur de l’organisation traditionnelle. La communauté, sans nier l’individu, se forme autour de valeurs collectives.
  • Les membres de l’org ont la conscience très vive de leur identité collective, de l’obligation qu’ils ressentent de la reconnaître, de l’entretenir, d’en être fiers et de la partager.
  • Identité collective est le vecteur central, le socle de la gestion et l’avantage concurrentiel pour se démarque des concurrents.
  • Le + important est de poursuive l’œuvre des fondateurs, de continuer de donner vie à la tradition
  1.  Perspective psychologique
  • L’organisation traditionnelle satisfait d’abord les besoins psychologiques de sécurité et d’appartenance.
  • Routines, habitudes, relatif refus du changement, la référence constante au passé et à la tradition concourent à construire un espace social stable qui est particulièrement propice au développement d’un sentiment de sécurité.
  • Paternalise aide à instaurer un climat de confiance
  • Org traditionnelle peut devenir un frein à  la réalisation des autres besoin si l’estime de soi et le désir de se dépasser ne passent pas par des relations collaboratives, par une volonté de contribuer à la communauté.
  1.  Perspective cognitive
  • La tradition est considérée comme une réserve de savoirs qui ont fait leurs preuves et qu’il faut transmettre.
  • Tradition = l’histoire, la mémoire de l’org, les expériences passées, les solutions que le collectif a déjà forgées pour relever des défis et résoudre des problèmes.
  • Préserver la sagesse est le projet cognitif clé de l’org traditionnelle.
  • Se réalise par le compagnonnage et les relations de mentorat
  • Transmission du  de la sagesse, du savoir pratique collectif passe par un les relations personnelles.
  • Se fait aussi par les communautés virtuelles qui demeurent des lieux d’entraide collectives, d’échanges de savoirs, de pratiques et d’idées au service d’une œuvre collective).
  1. Conclusion : entre la sagesse et le dogme
  • L’org traditionnelle a les mérites de la stabilité collective à condition qu’elle ne bascule pas dans la rigidité dogmatique.
  • Org traditionnelle
  • +Réconfortante, humaine, sage
  • -Contraignante, rigide et conformiste,
  • Management traditionnel peut conduire l’org au repli de soi, au passéisme, au maintien du statu quo, ultimement l’échec.

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