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Maroc : Centrale Laitière, Leader Mal Aimé

Commentaire de texte : Maroc : Centrale Laitière, Leader Mal Aimé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  373 Mots (2 Pages)  •  754 Vues

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En 2011, le groupe marocain Centrale laitière a conforté sa première place. Toutefois, ses marges se détériorent. Résultat, au Maroc, la Bourse de Casablanca boude le titre.

Année après année, le groupe marocain Centrale laitière gagne du terrain. Malgré un ralentissement de la croissance de la consommation de produits laitiers, en 2011, pour la deuxième année consécutive (2 %, contre 15 % en 2009), Centrale laitière a conquis 4 points de parts de marché supplémentaires au Maroc, pour atteindre près de 63 %, affichant un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 7 % l'an passé, à 6,6 milliards de dirhams. Cet élan ne devrait pas être entravé dans les deux ans, selon BMCE Capital, qui prédit au groupe marocain un chiffre d'affaires de 7 milliards de dirhams en 2012 (+ 6 %) et de 7,35 milliards en 2013 (+ 5 %).

Un succès dû à une stratégie de diversification des marques (Centrale, Jamila, Yawmy...etc.) et au renouvellement fréquent de l'offre via de nouvelles gammes et de nouveaux parfums. Centrale laitière est aussi le premier annonceur agroalimentaire dans les médias nationaux, une communication qui contribue à la forte notoriété de ses marques sur le marché, en dépit d'une vive concurrence ces dernières années.

Un dynamisme qui ne se traduit cependant pas dans le cours de son titre à la Bourse de Casablanca, où 10 % du capital sont cotés (les principaux actionnaires, SNI et Danone, détiennent respectivement 63,4 % et 29,22 % du capital). Au cours des douze derniers mois, la valeur n'a progressé que de 1,15 %. Elle n'est pas près de s'envoler. BMCE Capital lui prédit la stabilité jusqu'en 2013 autour de 1 310 dirhams l'action, proposant même « d'alléger le poids du titre dans les portefeuilles ».

La raison ? Principalement le fait que les comptes du groupe sont marqués par la hausse du coût des ressources naturelles. « L'embellie commerciale n'a pas profité pleinement à l'activité d'exploitation, laquelle a subi l'envolée des prix des matières premières (lait, plastique, carton...) sur les marchés internationaux. L'impact de ce renchérissement est évalué à 130 millions de dirhams », détaillent les analystes de BMCE Capital. Une situation qui a affecté le résultat net part du groupe, en recul de 21,6 % en 2011, à 458 millions de dirhams.

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