Les échanges internationaux cas

D3

Première partie : Les échanges internationaux

1)

Dans la balance des paiements sont enregistrées les opérations comptables concernant les importations et les exportations de biens, de services et de capitaux, pour une période donnée entre les résidents d’un pays et les non résidents.

On distingue la balance des transactions courantes (qui comprend la balance des biens, des services, des revenus et des transactions courantes), la balance capital (qui concerne les aides et transferts de capital des administrations publiques) et la balance financière (qui comprend les investissements directs, les investissements de portefeuille…).

2)

La construction de la balance des paiements repose sur le principe comptable de la partie double, la balance financière étant la contrepartie (hors erreurs et omissions) de la balance des transactions courantes et de la balance capital, elle est toujours équilibrée.

3)

- Le solde du commerce extérieur est un informateur de compétitivité économique d’un pays. Un solde négatif signifie qu’il y a plus d’importations que d’exportations, il y a donc une sortie nette de devises. A l’inverse un solde positif signifie une entrée nette de devises.

- les investissements directs concernent d’une part les investissements réalisés dans des sociétés étrangères par les résidents et par les non résidents (pour une participation supérieure à 10%). Ils concernent d’autre part les entrées et les sorties nettes d’investissements. Un solde positif signifie qu’il y a plus d’investissements entrants que sortants.

- les investissements de portefeuille comprennent les avoirs des résidents sur les titres émis par des non résidents et les engagements des non résidents sur des titres émis par des résidents. Un solde négatif signifie qu’il y a plus d’avoirs détenus par des résidents que l’inverse.

Deuxième partie : Les systèmes de change

1)

Le marché des changes est le lieu de la confrontation de l’offre et de la demande sur une devise, ce marché est organisé par les grandes banques qui opèrent pour le compte de leurs clients, de plus petites banques et de leur propre compte.

Il existe au sein de ce marché un compartiment du change manuel et un compartiment du change scriptural. Dans ce dernier on réalise des opérations au compte et des opérations à terme, ce qui permet aux opérateurs de prendre des positions de change ou, au contraire, de se couvrir contre le risque de change.

2)

Le « taux de change » est la valeur d’une monnaie nationale par rapport à celle d’un autre pays. Il désigne le rapport des monnaies les unes aux autres. Il représente la quantité de devises étrangère obtenue avec une unité d’une autre monnaie.

3)

Dans le régime de change fixe, ce sont les autorités monétaires qui fixent un taux fixe, appelé parité, défini par rapport à un échelon de référence. Alors que dans le régime de change flottant, les cours des monnaies sont déterminées par le libre jeu de la concurrence ; le taux de change est fixé lorsqu’il y a égalisation entre les offres et les demandes de cette monnaie.

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