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Les différentes structures de marché

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Par   •  27 Mars 2019  •  Cours  •  2 410 Mots (10 Pages)  •  1 334 Vues

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Chapitre 1 : Les différentes structures de marché

  1. Mesures de la concentration de marché

La structure de marché est associée aux nombres de demandeurs et d’offreurs, on s’intéresse dans ce cours aux nombres d’offreurs. S’il n’y a qu’un offreur, c’est un monopole (ex : Transpole, la Poste, SNCF), il y a également le duopole, càd quand il y a 2 offreurs (ex : Boeing, Airbus), l’oligopole avec un petit nombre d’offreur (ex : Bouygues, SFR, Orange, Free…). Ensuite il y a la situation de concurrence avec une multitude d’offreurs.

Plus une entreprise se situe vers le monopole, plus elle dispose du « price-maker » càd qu’elle peut choisir ces prix.

On peut calculer le taux de concentration : m calcule la part de marché cumulé des firmes les plus importantes : exemple pour la téléphonie : Orange 40% + SFR 20% + Bouygues 15% + 10% Free = 85% plus on se rapproche de 100, plus c’est concentré. Plus on se rapproche de 0 moins c’est concentré.

L’Etat peut refuser qu’une entreprise rachète une autre afin d’éviter le monopole (ex : Canal et Being voulait fusionner et cela ne s’est pas fait)

Juridiquement ou économiquement, ce calcul est incomplet car il prend en compte que 4 entreprises. On utilise donc le Herfindhal : somme du carré de la part de marché. Exemple avec 2 entreprises qui détiennent 50% de part de marché chacun : 50²+ 50²= 2500 + 2500 = 5000 l’indice herfindhal est donc de 5 000. Plus on approche de 0 plus on est concurrentiel, il baisse avec la hausse du nombre d’entreprise sur le marché.

L’indice d’herfindhal montre également la différence de pouvoir entre les entreprises : ex une entreprise détient 80% de part de marché et l’autre 20 = 80²+20²= 6 800.

On voit donc qu’il y a encore moins de concurrence que si 2 entreprises détiennent 50%.

Afin que l’Etat accepte une fusion il faut que l’indice Herfindhal soit en dessous de 100 au-delà, il y a une enquête.

Exemple d’une fusion : Nike a 34%, Adidas 16%, Reebok 10%, Puma 4%. Adidas veut racheter Reebok

IHH (Indice Herfindhal) = 34² + 16² + 10² + 4² = 1528 AVANT FUSION

IHH APRES FUSION = 34² + 26² + 4² = 1848

1848 – 1528 = 320, ce qui est supérieur à 100 le rachat n’est donc pas possible.

Exemple de secteur très concurrentiel en France : marché de l’habillement avec un IHH de 151, textile avec un IHH de 62.

  1. La concurrence

La concurrence parfaite en éco, on suppose qu’on a une multitude d’offreur, chaque offreur est un atome noyé dans la masse, un offreur n’a donc pas d’influence sur le prix (atomicité), avec une homogénéité des produits. On suppose également qu’il y a libre entrée.

Homogénéité : Les produits sont identiques, la concurrence ne peut donc que se faire sur les prix.

Atomicité : chaque acteur ne peut pas influer sur le prix, influencer le marché

Libre entrée et libre sortie : pas de barrières à l’entrée et à la sortie.

Informations parfaites : On connait toutes les caractéristiques du produits, prix…

Parfaite mobilité des facteurs de production : ils bougent en fonction du marché, une allocation efficace des facteurs de production.

Ces hypothèses ne sont pas forcement réaliste. Mais néanmoins, cela à un effet fort sur les autorités de la concurrence. Si la concurrence pure et parfaite est respectée, cela donne du bien être à la société. On est à l’optimum de Pareto, on ne peut pas améliorer la situation d’un individu sans détériorer la situation d’au moins un autre. Le bien être collectif est égal au bien être des consommateurs et le bien être des producteurs. Le surplus total est égal au surplus des consommateurs plus le surplus du bien être des producteurs.

On parle de prix de réserve quand on veut mettre autant sur un bien. Le surplus est donc la somme prête à payer moins la somme réelle du marché.

Le surplus doit être sous-entendu comme le bien-être. Ce n’est pas le cas dans un monopole.

Plus il y a d’entreprises sur un marché plus le profit risque d’être égal à 0 voire négatif. L’équilibre est donc quand le profit est égal à 0. Cela n’est pas tout le temps le cas, même si l’entreprise n’a pas de concurrent, elle peut avoir un profit égal à 0.

  1. Le monopole

Le monopole est une situation ou il n’y a qu’un seul vendeur. Nous ne sommes donc pas soumis au prix du marché, les lois du marché est peut fixer un prix plus élevé cependant il faut toujours que le consommateur est le moyen de payer. Le prix sera donc plus élevé mais avec des quantité plus faible à l’inverse d’une situation concurrentiel. Dans une monopole on est « price-maker », on fait le prix. Le profit sera donc positif, élevé. Le surplus du producteur sera plus grand mais comme le prix est plus élevé, le surplus du consommateur sera plus faible. Et cette baisse sera plus forte que la hausse du surplus du producteur et donc en nette on aura un surplus globale plus faible qu’en situation concurrentiel.

En situation globale, les situations concurrentielles ont plus de surplus générale.

Pourquoi l’entreprise est-elle en monopole ?

  • Produit nouveau, jamais crée on peut donc y choisir le prix, l’entreprise produit et vend seul un bien.
  • On peut également le seul a avoir accès à une ressource rare
  • On peut également être en monopole par la loi (SNCF, la poste, Transpole…)
  • Nous disposons d’un brevet (on crée un nouveau produit dans notre garage et on dépose un brevet)
  • Nous disposons d’une technique de fabrication, un secret de fabrication.

L’innovation est donc un gros atout concurrentiel, si une entreprise innove, les concurrents ne pourront pas nous suivre.

La discrimination des consommateurs, pour le monopole peut discriminer ?

Car il est « price-maker » il peut choisir un type de consommateur (les riches par ex.) Il y a différents types de discrimination :

  • Discrimination de 1er degré, mettre les prix sur les dispositions de chacun (ex : Amazon), si on veut acheter un canapé, soit on regarde le bas de gamme, soit on regarde ceux où il y a du cuir et en fonction de ses recherches, si on regarde des produits bas de gamme, Amazon va proposer des prix pas chère.
  • Discrimination de 2éme degré : eau, gaz, électricité, il y a un monopole devant nous, Contrairement à Amazon, EDF ne peut pas dire si on est un gros consommateur ou petit, c’est l’auto sélection, c’est nous-même qui allons choisir notre gamme de prix. Un peu comme les forfaits téléphoniques.
  • Discrimination au 3éme degré : on est étudiant, on a un prix différent par rapport aux travailleurs actifs, cela peut être également pour les chômeurs, les handicapés, les séniors…

En économie industrielle, le monopole n’est pas une bonne chose Adam Smith dit : « Deux concurrents se rencontrent rarement même pour se distraire mais quand ils se rencontrent ils finissent pas augmenter le prix »

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