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Environnement macroéconomique de l’entreprise

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Par   •  8 Novembre 2018  •  Cours  •  4 753 Mots (20 Pages)  •  508 Vues

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

 

 

 

TRAVAIL ÉQUIPE

 

 

TRAVAIL PRÉSENTÉ

 

 

DANS LE CADRE DU COURS

Environnement macroéconomique de l’entreprise

MBA8402

GROUPE 11

 

 

PAR

 

Le 30 Octobre  2016

Table des matières

Introduction

1.L'évolution des principaux indicateurs depuis 10 ans

B.Croissance du PIB Réel versus potentiel

C.Inflation

D. Taux de chômage

2- Le portrait actuel à l'aide des indicateurs macroéconomiques les plus récents

A.Croissance réelle

C.Taux chômage

3-La situation budgétaire et financière du gouvernement

4-La politique monétaire

5- Les échanges internationaux et le taux de change

Introduction

L’Islande est un pays nordique insulaire situé au coeur de l’océan atlantique, entre la Norvège et le Groenland. Même si l’Islande n’a jamais adhéré à l’Union Européenne, historiquement et culturellement, le pays est associé à l’europe. Avec sa situation géographique particulière, soit directement sur un point chaud de l’océan atlantique et à cheval entre les plaques tectoniques eurasiennes et américaine, le territoire de l’Islande se caractérise par de nombreuses activités volcaniques et une très forte activité sismique. L’Islande se distingue également par son territoire majoritairement dépourvu de végétation. Avec une superficie de 103 000 km2 ainsi qu’une population de seulement 332 212 habitants en 2016, sa densité de 3,2 hab./km2 en est la plus faible de l’Europe. Néanmoins, la population de l’Islande a pratiquement doublée depuis le milieu du 20ième siècle et est en croissance constante. Plus de la moitié des Islandais habitent la côte sud du pays pour son climat plus clément, particulièrement dans la région de Reykjavik, la capitale. La monnaie du pays est la Couronne islandaise.

L’économie de l’Islande repose sur les ressources naturelles renouvelables et principalement sur l’industrie de la pêche et la transformation des produits de la mer. Le pays est autosuffisant en terme d’énergie par sa production hydroélectrique et géothermique et il est considéré comme un pilier en terme de politique énergétique. En effet, 70% de l’énergie de l’Islande provient des énergies renouvelables. Devant la difficulté à exporter son énergie excédentaire vers l’Europe étant donné sa situation géographique, l’Islande a su amener des industries à haute consommation énergétique, tel que l’industrie de l’aluminium, à s’établir et à investir dans le territoire islandais. L’agriculture, qui a occupée une place importante dans l’histoire de l’Islande (depuis l’époque viking), ne représente aujourd’hui que 1% du PIB, étant donné le climat du pays. L’industrie du tourisme est en forte croissance, particulièrement depuis 2011, suite à une chute de la valeur de la devise ainsi que la création de nouvelles liaisons aériennes. Le commerce extérieur joue un rôle capital dans l’économie islandaise[a]. 45% des exportations proviennent de l’industrie de la pêche et ses dérivés. Les industries de l’aluminium et du ferrosilicium, que l’Islande a su attirer sur son territoire, représentent environ le tier des exportations. 70% des exportations sont dirigés vers l’Europe.

Avant la crise financière de 2008, l’indice de développement humain (IDH) de l’Islande le plaçait au premier rang mondial en terme de développement avec une des économies les plus prospère au monde. Toutefois, le pays a été fortement touché par la crise financière en 2008, particulièrement dû au système bancaire (prêts hypothécaire à risque : crise des subprimes) et au gonflement des bilans de ses institutions financières. Les trois principales banques du pays font faillites dans la même semaine. C’est par différentes mesures et surtout par une relance monétaire importante que la Banque Centrale islandaise a pu faire face à la crise économique la plus importante de son histoire et soutenir l’économie du pays[1]. Pour prévenir un effondrement du système bancaire et une faillite de l’état, l’Islande nationalise ses trois principales banques et les oblige à effacer une partie de la dette des ménages. Elle force également les banques à comptabiliser les dettes des entreprises comme une participation à leur capital. L’État recapitaliser les banques à la hauteur de 30% de son PIB. Enfin la Banque Centrale dévalue grandement sa monnaie afin de maintenir le niveau de consommation intérieur[b]. De plus, l’Islande sollicite l’appui du Fond Monétaire International (FMI) car la dette du pays atteint un niveau record en 2008 et représente environ 70% de son PIB. Le FMI lui accorde donc un prêt de 2 milliards de dollars afin de stabiliser le taux de change de la couronne islandaise et de rétablir la confiance des investisseurs. Grâce à ces mesures, l’Islande, qui était l’un des premiers pays les plus durement touché par la crise financière, a pu surmonter ses difficultés économiques[2]. En 2015, l’Islande avait remboursé sa dette au FMI et le pays était parvenu à ce résultat sans sacrifier les dépenses du gouvernement et la base de son système social (gratuité des frais de santé et d’éducation). Toutefois, la crise de 2008 a laissé des traces importantes dans l’économie islandaise : la dette publique est passée de 28,5% du PIB en 2007 pour atteindre aujourd'hui 128,3% du PIB.

C’est suite à la crise économique de 2008 et à un changement de parti au pouvoir, que l’Islande dépose sa candidature d’adhésion à l’Union Européenne (UE) en juillet 2009 afin de bénéficier de l’aide de la Banque Centrale Européenne (BCE). Le pays a retiré sa candidature en mars 2015, suite à un gel des négociations. Même si cette décision a été contestée par la population, la majorité des islandais étaient en désaccord avec l’application des quotas de pêche qu’impliquaient l’entrée dans l’UE. Aujourd’hui, on constate que c’est parce que l’Islande a conservé le contrôle de sa propre monnaie et de ses politiques économiques que le pays a réussi à se sortir de la crise financière de 2008, contrairement par exemple à la Grèce qui devait composer avec la Banque Centrale Européenne[3].

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