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Devoir Bts communication

Étude de cas : Devoir Bts communication. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2018  •  Étude de cas  •  1 662 Mots (7 Pages)  •  1 015 Vues

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Exercice 1

1) L’auteur du document est Tzevetan Todorov. Il est un penseur contemporain et un chercheur au CNRS (centre national de la recherche scientifique) de renommée internationale, d’origine bulgare, naturalisé français. Il a été théoricien de la littérature et se concentre depuis 1980 entre autre sur la question de la mémoire. Le texte étudié repose donc sur le sujet dans lequel l’auteur s’est spécialisé.

2) « La vocation de la mémoire » est un texte tiré d’un article nommé « La mémoire, entre histoire et politique » faisant partie de la revue Cahier Français n°303, une revue d’économie de l’édition La Documentation Française. Cela fait de « La vocation de la mémoire » un extrait d’article d’une revue d’économie révélant la pensée de l’auteur, c’est-à-dire, son approche du sujet de La mémoire (entre histoire et politique). Un point de vue pouvant faire partie d’un article exposant différentes visions ou se confrontant au débat public concernant le sujet. Il est important de dire que ce texte fut spécialement écrit pour Cahiers Français.

3) La revue contenant le texte fut publiée en 2001.

4) Dès la première phrase, l’auteur, à travers son texte, fait allusion à 2001 comme étant un moment [qui marque le passage du temps, fin d’un siècle et début d’un autre]. L’année 2001, vu comme le commencement des années 2000, passage à un nouveau siècle, est notamment considérée comme la fin de celui représentatif des guerres mondiales (mais aussi comme une autre ère, celle avant l’omniprésence de l’informatique). Les années 2000 sont alors une étape paraissant pour les Européens/ Français à la fois si loin et si proches des guerres mondiales car moins de 100 ans se sont écoulés depuis et de même les relance aux évolutions considérables faites les années passées. La mémoire contient aussi les souvenirs qu’un individu développe tout au long de sa vie. L’auteur fait également allusion à l’inauguration d’un musée par jour en Europe, pour démontrer la volonté de maintenir en vie des mémoires de n’importe quelle nature dans notre société actuelle.

Exercice 2

•Irrévocablement : Inévitablement

•Reliques : Reste/ Souvenir/ Objet d’une grande vénération

•Ferveur : Vive stimulation de l’esprit/ enthousiasme

•Compulsive : Incessant et irrésistible

•Commémoration rituelle : Célébration répétitive, Rappel

•Droits imprescriptibles : Pouvoirs éternels

•Recouvrement : Récupération

•Sécrète : Produit (verbe, sécréter=produire)

Exercice 3

1. Comment Todorov prend-il de la distance par rapport au culte de la mémoire ?

Premièrement, Todorov décide de ne pas employer le pronom « je » et de ne pas s’inclure dans les individus dont il parle (les Européens, les Français) et surtout de ne pas s’inscrire dans le culte de la mémoire; il s’oppose de cette manière à un culte qu’il décrit comme phénomène de masse ancré dans la société. La distance que l’auteur prend vis-à-vis du culte de la mémoire se fait surtout à travers son langage peu enthousiasme et ses remarques prononcés de manière négative de par le champ lexical choisi. Il qualifie la société comme étant [obsédés] et [comme saisis de nostalgie], cette expression ayant une connotation négative et dénonçant une démarche qui [ne peut pas être considéré comme allant de soi]. Il parle d’une [préoccupation compulsive] comme si cela était un acte maladif et contagieux. Il emploie les termes « censés » et « paraît-il »; sans imposer son doute quant à l’utilité de tout cela, il l’émet. Les exemples de mémoire choisis pour illustrer sa pensée sont « musée de la Crêpe » et « pôle de l’Âne », ils démontrent ainsi la variété des mémoires, nous dégageant de l’idée première de mémoire de guerre et expose ici le ridicule et l’excès du « ne pas oublier » plus que dans quelconque autres passages de son texte. Il assume son avis en tournant l’obsession de la mémoire au ridicule. Pour finir le paragraphe, la première phrase soutenant clairement son opposition est prononcée: [Le culte de la mémoire ne sert pas toujours les bonnes causes et l’on ne saurait s’en étonner].

2. Todorov refuse-t-il la connaissance du passé ?

Todorov ne refuse pas la connaissance du passé. Bien qu’il soit contre le culte, il n’en pas pour autant contre le savoir. L’ignorance n’est pas bénéfique, tout le monde s’accorde sur cela mais il s’agit ici de deux avis différent quant à comment utiliser son savoir. Pour Todorov, savoir ne signifie pas célébrer incessamment et pousser à l’extrême le rappel de ce que l’on sait car dans ce cas il ne s’agit plus de servir le savoir mais bien d’un rite civil que l’on ne réfléchit plus.

3. Selon Todorov, quels sont les aspects négatifs des commémorations rituelles ?

Selon Todorov, les commémorations rituelles sont d’une faible utilité mais en plus un réel encombrement du savoir car le faite d’être omnibullé par une même idée provoque une certaine ignorance quant à d’autres faits. Elles créer une illusion collective d’un monde sans guerre, sans dangers et en sécurité car une fermeture

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